Semi-marathon vert de l'Allée Royale

Je remercie très sincèrement et personnellement l'ensemble des bénévoles des villes de Fontenay-le-Fleury et Villepreux. Encore une fois, ils ont répondu présents et se sont mobilisés pour cette belle réussite. Sans eux, rien ne serait possible ...

Allocution cérémonie de l'armistice de la première guerre mondiale

Depuis 92 ans maintenant, chaque matin du 11 novembre, dans les 36.000 communes de France, le temps s’arrête, devant le monument aux morts pour prendre le temps de se rappeler.

Depuis 92 ans désormais, plus de 3 millions d’allocutions ont été prononcées, mais nous refusons d’oublier et nous continuons à rendre hommage.

92 ans et tout à été dit sur cette terrible guerre, tout a été pensé, analysé, expliqué mais est-ce le plus important ?

A quoi bon rechercher encore et toujours des choses nouvelles à écrire ?

A quoi bon vouloir surprendre en tentant d’en dire d’autres ?

Dans certaines circonstances, dire simplement les choses est suffisant.

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Beaucoup s’interrogent sur la nécessité, après 92 ans et 3 millions d’allocutions, de continuer ainsi chaque année à se recueillir.

A peine le dernier poilu Français disparaissait qu’il fallait immédiatement remplacer cette cérémonie par une grande fête de l’Europe, une fête fraternelle, moins pesante, comme si on voulait se débarrasser d’un fardeau en le recouvrant rapidement d’un voile, d’un voile sur notre passé.

Suffit-il que le dernier soldat nous quitte pour qu’une commémoration n’ait plus de sens ?

Suffit-il que cette guerre soit loin de nous pour qu’elle soit moins importante à nos yeux ?

Le temps efface peu à peu la douleur, il guérit tous les maux, il parvient à nous faire vivre malgré les malheurs. Il ne doit pas nous faire tout oublier, il doit nous laisser à notre Histoire.

Et s’il n’y a plus que le « Devoir de mémoire », comme si la mémoire était un devoir et non une évidence, acceptons-le encore une fois.

Il ne nous reste peut-être plus que cela aujourd’hui.

Dans certaines circonstances, dire simplement les choses suffit.

Alors ce matin, encore une fois nous parlerons de ce qui a fait cette guerre, de ces choses simples mais terribles :
   • nous parlerons du bilan tragique qu’elle a laissé derrière elle,

   • nous parlerons du courage et de la souffrance de nos soldats,
   • nous parlerons de la prise de conscience qu’elle a fait naître en nous.

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Nous devons rappeler avant tout ce terrible bilan, car il nous montre, avec la froideur des chiffres, les horreurs que peuvent engendrer une guerre.

Il devra être répété, rabâché et répété encore pour que personne ne l’oublie.

Il y a 92 ans prenait fin la première guerre mondiale et donnait lieu à ce bilan monstrueux 65 millions d’hommes mobilisés, 9 millions de morts parmi les soldats, 21 millions de blessés, 4 millions de veuves, 8 millions d’orphelins et pour la France, 1.400.000 tués et disparus.

Ce bilan est la première raison pour continuer à être présent chaque matin du 11 novembre devant ce monument aux morts.

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Nous devons rappeler le courage formidable de nos soldats, il est encore intact après presque 100 ans.

Si nous sommes réunis c’est d’abord pour rendre hommage à tous ceux qui ont combattu jusqu’à l’extrême limite de leurs forces avec dans le cœur l’amour de leur patrie, la conviction de défendre une juste cause et sans doute les êtres qu’ils aimaient.

Dans la boue des tranchées, rampants parmi les rats, sous la pluie qui ne cessait pas, montant au combat sous les obus et la mitraille, portant les blessés au risque de leur propre vie, les soldats n’avaient plus que leur instinct pour leur dicter de se battre et de survivre avant tout.

Même après 92 ans, la France ne devra jamais oublier ses enfants car ils se sont battus pour elle et sont morts pour notre liberté.

Elle ne pourra pas rayer de l’histoire le sang et les larmes versés sur les champs de batailles de la Marne, de l’Aisne, de Verdun et du Chemin des Dames.

Elle devra se rappeler de tous les soldats Français et n’en oublier aucun même s’ils ont tous disparus aujourd’hui.

Ce courage est la seconde raison pour continuer à être présent chaque matin du 11 novembre devant ce monument aux morts.

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Nous devons parler de la prise de conscience que cette guerre a fait naître en nous car elle est l’une des raisons qui nous permet de vivre en paix aujourd’hui.

N’est-ce pas grâce à ces 3 millions d’allocutions lues avec force et passion que nous avons pris soudain conscience de l’importance de la vie ?

N’est-ce pas grâce à cela que la mort d’un soldat français, tué sur un champ de bataille dans le Monde, est désormais intolérable pour l’opinion ?

Cette guerre nous a permis de tirer les leçons de ce passé, de ces quatre années terribles, elle a permis de débuter notre prise de conscience en découvrant l’importance de la vie humaine.

La construction de l’Europe, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, l’Organisation des Nations Unies, après tant de drames, après tant de folies meurtrières, sont ainsi les plus belles traductions de cet apprentissage de la vie et de ce sursaut de conscience.

Le sang versé par les soldats de la Grande Guerre et la douleur qui accompagna jusqu’à leur dernier jour ceux qui survécurent à l’enfer des tranchées furent ainsi la première étape de la construction d’un rêve de paix, de respect, de compréhension, de solidarité entre les hommes.

Ce rêve aujourd’hui nous semble être presque naturel alors qu’il fut si difficile à réaliser et qu’il reste encore si fragile.

La transmission de cette conscience à nos enfants est la troisième raison pour continuer à être présent chaque matin du 11 novembre devant ce monument aux morts.

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Aussi longtemps que ce sera possible, nous devrons nous retrouver le matin de chaque 11 novembre simplement pour parler de ces choses simples.

Ces choses simples qui font partie de notre Histoire et qui ne devront jamais être oubliées.

Ces choses simples qui même si elles sont terribles ne devront pas être gommées.

Ces choses simples qui seront transmises à nos enfants qui les transmettront à leur tour aux leurs.

Ces choses simples qui leur permettront, nous l’espérons tous, de ne jamais devoir se battre et mourir comme il y a maintenant plus de 92 ans.

En apprenant de cette guerre et de notre Histoire, ils comprendront ainsi que le plus beau des combats doit rester celui de la paix et de la vie.

Inauguration du terrain de football synthétique

M. Christian Blanc, Député de la 3ème circonscription des Yvelines,

M. Alain Schmitz, Président du Conseil Général des Yvelines,

M. Michel Colin, Maire de Noisy-le-Roi et Conseiller Général des Yvelines,

Mesdames et Messieurs les élus de Villepreux et des communes voisines,

Messieurs de la Fédération Française de Football, de la Ligue et du District,

Messieurs les représentants de nos partenaires sur ce projet,

Mesdames, Messieurs les présidents d’associations,

Mesdames, Messieurs des communes voisines,

Messieurs les poussins de Bois d’Arcy et de Villepreux,

Chers amis,

Mesdames, Messieurs,

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Avant tout, je remercie Karima Tebib, Directrice de la communication, Emilie Normand en charge de l’événementiel sur la commune et Camille Germain en charge de la communication pour l’organisation de cette journée.


Je suis très heureux que nous soyons réunis ce matin pour inaugurer le terrain synthétique de notre ville, nouvelle étape dans notre programme de réhabilitation des infrastructures sportives et première brique de notre prochain parc sportif.


Cela fait déjà un peu plus de deux ans que nous étions ensemble ici même pour inaugurer le terrain d'honneur et montrer, après quelques mois de mandat, notre volonté de débuter ce programme indispensable à la commune.


Il se poursuivra encore l'année prochaine puisque je vous l'annonce dès maintennat, une ligne budgétaire spécifique sera votée ; elle permettra d'amplifier les premières actions réalisées.

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C’est au dernier trimestre 2009 que notre projet de terrain synthétique est né de notre volonté de compléter et diversifier l’offre sportive à Villepreux.


Pour concrétiser notre idée, nous avons fait appel à un cabinet d’étude afin de recenser nos besoins. Un travail de concertation a ensuite été mené auprès des professeurs de sport du collège, du lycée, des écoles et de l’association du Football Club.


En janvier 2010, le Conseil municipal votait les délibérations relatives aux demandes de subventions auprès du Conseil Général des Yvelines, de la Fédération Française de Football et également auprès du Conseil Régional et du Centre National du Développement du Sport.


Moins d’un an après le lancement du projet, les travaux se terminent et les bénéfices sont immédiats.

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Ce terrain profitera à l'environnement puisqu'il permettra une économie par an d'environ 325 mètres cube d'eau pour l'arrosage, une tonne d'engrais pour le traitement du sol et presque 320 litres de peinture pour le traçage des lignes.


Il profitera à l'organisation même des Services techniques en permettant de redéployer vers d'autres missions les employés communaux en charge de l'entretien de l'ancien terrain.


Il profitera à la pratique du football dans notre commune, ce sport restant le plus pratiqué en France et dans le Monde.


Il est un vecteur essentiel d'intégration, d'éducation, d'apprentissage du respect, de l'engagement, de l'effort et du jeu. La pratique du football doit être soutenue.


Il profitera enfin à l'Association du Football Club de Villepreux.

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Je tenais à profiter de cet instant pour mettre à l'honneur cette association exemplaire.


Cette association, qui a su mettre au centre de son enseignement les valeurs essentielles citées précédemment, a compris qu’un partenariat avec une municipalité allait au-delà du versement d’une subvention. C’est ainsi qu’elle participe activement à la vie locale en répondant toujours présente pour animer les différents évènements que la ville organise ou soutient chaque année ou même prenant elle-même des initiatives.


Elle a travaillé avec toutes les équipes municipales, quelque soit leur couleur politique, en comprenant qu'il était possible d'avoir une activité uniquement tournée vers l'autre, sans aucune arrière-pensée.


Elle a compris qu'il est possible d'avancer juste pour l'intérêt général et je voulais la remercier de cela.

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Je remercie également et très sincèrement les différents acteurs qui ont facilité la réalisation de notre terrain.

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Je voulais débuter en remerciant l’ensemble des services municipaux qui ont travaillé sur le projet, saluer leur grande implication et notamment citer l’équipe des services techniques et leur Directeur Pascal Debrie.


Je remercie également les entreprises et cabinet d’études qui ont permis à ce projet de voir le jour. Merci à Michel Robin pour la préparation du dossier et le suivi du chantier, à la SCREG pour la construction en tant que telle, à Desso pour le gazon et à Setralec pour les mas d’éclairage qui seront installés très prochainement.


Je voulais remercier la Fédération Française de Football et leurs représentants pour leur aide technique et financière à hauteur de 50.000 € pour un projet je le rappelle d’un coût de 670.000 €. Je voulais les également féliciter pour avoir su réagir rapidement une fois la Coupe du Monde terminée.


Car le soutien à un sport n’est possible que si l’image qu’il véhicule est une image digne et en ligne avec les valeurs qu’on souhaite défendre.


Les Français aiment de nouveau leur équipe de France, non pas parce qu'elle recommence à gagner, mais pour l'image qu'elle donne d'elle-même et de ce sport. C’est désormais une équipe unie, combative, humble également et une équipe qui prend du plaisir à jouer tout simplement. C’est dans ces moments là que nous aimons le football et que nous voulons le soutenir.

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Enfin M. le Président, je suis très heureux de poursuivre ces remerciements par ceux prononcés envers vous.


J’ai appris à connaître très tôt dans mon mandat le Conseil Général. Il représente ce que j’aime en politique : le refus du clientélisme, la rigueur intellectuelle et l’honnêteté.

Je l’apprécie car il est exemplaire. Le Conseil Général sait fixer un cadre pour le traitement des demandes de subventions, définir des modalités d'attribution, étudier les dossiers, décider objectivement et en écartant toute étiquette politique d’une commune.

Comme vous M. Blanc, le Conseil Général continue de refuser cette politique qui consiste à favoriser uniquement ses amis ou ses proches connaissances.

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J’espère que cette conception de la politique sera la même au Conseil Régional. Nous sommes toujours dans l’attente de l’étude de notre dossier déposé il y a 6 mois maintenant.

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M. le Président, au nom de l'ensemble de toute l'équipe municipale, je tenais à vous remercier sincèrement pour nous avoir soutenus, pour nous avoir aidés financièrement à hauteur de 180.000 € et pour avoir compris que notre projet ne se limitait pas à la mise en œuvre de ce terrain synthétique.

Vous avez compris qu’il était la première brique d'un projet plus ambitieux résolument tourné vers la jeunesse, la famille et le scolaire, la première brique de notre parc sportif.

Il comprendra des jeux pour les enfants, un terrain multisports, le nouveau skate-parc, un terrain de basket-ball, tout cela dans un environnement qualitatif et protégé.

Et puis n'oublions pas également ce que j'avais déjà annoncé lors du Forum des associations, il comprendra la piste d'athlétisme. Elle sera mise à disposition des écoles, du collège et du lycée ; un équipement que beaucoup attendaient et qui trouve sa légitimité dans la complémentarité avec les équipements des communes voisines et la modification des rythmes scolaires que la France adopte peu à peu.

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Comme vous le voyez, M. le Député, M. le Président, le sport est l’un des éléments centraux de notre politique ; celle que nous voulons proposer pour la jeunesse.

Oui, Villepreux continue d’avancer et accélère chaque jour d’avantage et ce projet s’inscrit lui-même dans un programme plus global.

En 2010, c’est ainsi que la Place Saint-Vincent de Paul a été réhabilitée en un lieu convivial, la rue Amédée Brocard est en cours de sécurisation et d’embellissement, la ville est devenue plus agréable par un travail sur les entrées de ville et sur le fleurissement, la cour de l’Ecole Jean Rostand a été refaite, l’informatisation des écoles et des centres de loisirs a été réalisée et puis la première piste cyclable de Villepreux a été créé.

Ces réalisations ont presque toutes un point commun. Elles ont été réalisées en partenariat avec le Conseil Général et bien souvent avec des aides de celui-ci. Je souhaitais personnellement vous remercier une nouvelle fois pour cela M. le Président.

Et nous savons également, M. le Député, puisque nous sommes en contact avec Mme le Moal au sujet de la cour de l’Ecole Marie Curie que nous devons refaire prochainement, que vous n’hésitez jamais à aider les communes sur votre réserve parlementaire ; si leurs projets bien sûr sont en ligne direct avec l’intérêt général que vous avez toujours défendu.

D’autres réflexions et études sont également en préparation, notamment dans le domaine culturel avec le projet de grande bibliothèque dans le Centre ville.

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Cette politique résolument ambitieuse sera, je vous l’assure, poursuivie tout au long de notre mandat.

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Alors, que ce terrain fasse naître de nouvelles vocations, qu’il permette aux plus jeunes d’apprendre le respect, qu’il autorise les autres à vivre leur passion, qu’il fasse oublier les défaites, qu’il sublime les victoires, qu’il nous rappelle juste que le football est un jeu, que chacun prenne du plaisir à jouer car n’est-ce pas en fait, quand on y réfléchit le plus important.


Si ces objectifs sont atteints dans 1 mois ou 1 année, cet équipement aura atteint son but et confirmera simplement que ce choix était le bon !

Merci encore de votre présence à tous.