jeudi 29 décembre 2011

Bonne année 2012


Chaque fin de décembre, je vous adresse, avec quelques jours d'avance, mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Comme les années précédentes, l'année 2011 aura été une année difficile, l'année 2012 risque de l'être également.

Depuis presque 4 ans maintenant, les analystes les plus éclairés nous expliquent que le Monde vient de subir une crise sans précédent et aucun d'entre eux n'imagine qu'une autre puisse arriver quelques mois après !

Depuis 4 ans maintenant, nous avons ainsi subi la crise financière, la crise économique et cette année la crise des dettes souveraines, une crise bien plus préoccupante car touchant aux fondements même du fonctionnement des états.

Et nous sommes contraints aujourd'hui de constater que personne n'est en mesure de savoir précisément à quelle échéance notre pays sortira de la crise et dans quelle situation la France sera dans quelques mois.

Durant son histoire, la France a connu de nombreuses périodes difficiles. La France est un grand pays, elle saura, elle devra, affronter ces prochaines échéances.

L'année 2012 sera une année charnière, j'espère qu'elle sera celle de la reprise et de l'espoir.

Excellente année 2012.



vendredi 23 décembre 2011

Joyeux Noël !


L'ensemble du Conseil municipal se joint à moi pour vous souhaiter, en cette veille de réveillon, un très bon et joyeux Noël.

Nous espérons que chacun d'entre vous vivra ces moments entouré et heureux en réussissant, un instant, à oublier certaines des difficultés de la vie.

jeudi 15 décembre 2011

La sécurité doit rester une priorité

La sécurité reste l’une des préoccupations majeures des Français et des Villepreusiens. Elle est l’une des prérogatives principales d’une municipalité. Elle doit être maintenant une priorité de notre action.

Depuis notre arrivée, plusieurs décisions ont été prises pour améliorer la sécurité des biens et des personnes.

Le programme de matérialisation de lignes par les automobiles au niveau des trottoirs et l’installation des premiers radars pédagogiques sont les premiers éléments d’une politique de protection des piétons. Elle sera poursuivie au cours des prochaines années et une réflexion sera menée avec vous pour définir de zones « dangereuses » et proposer des solutions pour limiter les risques.

Après avoir modernisé l’équipement de la Police municipale et signé une convention avec la Police nationale pour le développement d’une meilleure collaboration, ses effectifs seront renforcés par l’arrivée d’un nouveau responsable possédant une expérience reconnue dans plusieurs secteurs difficiles.

La première étape du programme de vidéo-protection sera terminée au début de l’année. En fonction des premiers résultats, ce programme pourra être étendu dès 2013 à d’autres zones de notre ville, notamment au niveau du Parc sportif, de la Place du théâtre et de la Gare routière du Val Joyeux.

Le nouvel incendie volontaire survenu à l’entrée de l’école du Prieuré dans la soirée du 4 décembre dernier démontre une nouvelle fois que la prise en compte des problèmes de sécurité n’est plus une option.

Comme toutes les villes de France, l’insécurité est présente dans notre commune et nous sommes confrontés aux mêmes problèmes que les villes avoisinantes.

Alors que certains n’hésitent plus à commettre des faits de plus en plus graves, il est irresponsable aujourd’hui de fermer les yeux et d’affirmer que Villepreux reste une ville épargnée.

Nous n’avons plus le temps de nous cacher derrière des bons sentiments et de tenter de comprendre encore et toujours les délinquants. Il est tant d’agir pour le bien de tous et même l'opposition aujourd'hui, comme le montre l'article ci-dessous, commence à reconnaître l'intérêt de certains dispositifs.

samedi 3 décembre 2011

Téléthon 2011



Même si la municipalité se met chaque année au service de l'organisation du Téléthon, la grandeur de cet évènement restera le fait qu'il ne soit pas porté par les pouvoirs publics mais directement par les associations et les bénévoles.

Après 25 ans, nous savons aujourd'hui pourquoi nous devons être présents chaque année. Les malades, les familles et les chercheurs attentent beaucoup de notre mobilisation. Depuis maintenant 2 ans, les dons sont cependant en baisse et chacun donne une explication à cela. Certains parlent des conséquences de la crise, je mettrai en lumière une autre possibilité, la lassitude des Français devant le déficit de communication envers eux et l'impression d'un manque de résultats.

C'est tout le contraire de la situation aujourd'hui. J'entendais hier des chercheurs raconter à la radio leur émotion lorsque leur traitement a permis à des chiens aveugles de recouvrer la vue et leur extraordinaire optimisme de commencer les tests sur l'homme. J'écoutais Raphaël le petit garçon présent sur l'affiche du Téléthon 2012 et atteint de la myopathie de Duchenne. Il expliquait que son fauteuil roulant était désormais stocké dans son garage, qu'il pouvait se tenir debout et faire du vélo. Les travaux des chercheurs prennent du temps mais les résultats sont là aujourd'hui et doivent nous donner envie encore plus de nous mobiliser.

Je terminerai en reprenant un propos de Nicolas Sarkozy lors du discours de clôture du Congrès des Maires et en réponse au souhait de nombreux élus d'avoir moins de réglementations et de contraintes dans leur action quotidienne. M. le Président expliquait avoir entendu et travailler dans cette direction. Il demandait néanmoins aux élus de faire preuve d'une grande responsabilité quant à une réglementation, une loi, celle sur le handicap.

Nicolas Sarkozy rappelait qu'une personne handicapée est une personne comme nous tous mais une personne qui a eu au début ou au cours de sa vie, moins de chance que les autres.

Tant que nous garderons en tête qu'une personne handicapée ou malade est une personne comme les autres, nous continuerons, j'en suis persuadé, d'être aussi nombreux mobilisés chaque année.

Je vous donne rendez-vous ce soir pour le repas de clôture.

mercredi 30 novembre 2011

L'intercommunalité ? La confirmation.

Bien avant la présentation officielle du Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI), je défendais la création d'une structure intercommunale composée au minimum des villes de Plaisir, les Clayes-sous-Bois et Villepreux (publication du 26 mars 2011 - "L'intercommunalité ? Oui, absolument ! ").

Huit mois, plus tard, je reste convaincu que ce positionnement est toujours celui de la raison et du pragmatisme.
*
*     *
La Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) se réunissait avant-hier  pour étudier les amendements déposés par les Maires des collectivités concernées par le SCDI et insatisfaits des propositions. La CDCI dispose en effet d'un pouvoir de contre-proposition mais pas d'un pouvoir de blocage.

Dans ce cadre, la commune des Clayes-sous-Bois défendait son intégration dans la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY), intégration qui aurait conduit également à celle des villes de Plaisir et de Villepreux.
*
*     *
Les amendements, pour être adoptés, devaient être approuvés à la majorité des deux tiers des membres de la CDCI. Une fois les amendements votés, les modifications auraient été appliquées si leur conformité avec les objectifs initiaux du projet était avérée.

L'ensemble des amendements a été rejeté (pas de majorité des 2 tiers des votants), le schéma proposé par la CDCI est confirmé, la validation finale doit intervenir très prochainement par un vote à la majorité relative.

Nous serons  réunis avec Plaisir et les Clayes-sous-Bois pour former une nouvelle structure intercommunale avec plusieurs objectifs dont la synergie des services, l'optimisation des dépenses et le développement de nos communes. Nous aurons le temps d'y travailler et d'en reparler.

vendredi 11 novembre 2011

Allocution cérémonie de l'armistice de la première guerre mondiale

Au lever du jour, le 11 novembre 1918, dans une forêt de la région parisienne, la première guerre mondiale prit fin.

Les combats abandonnèrent à l’Histoire l’un de ses plus terribles bilans : 65 millions d’hommes mobilisés, 9 millions de morts, 21 millions de blessés et pour la France, 1.4 millions de tués et de disparus.
*
*     *
Tant que cette commémoration restera à notre calendrier, ces chiffres devront toujours être les premiers éléments à rappeler car ils montrent avec froideur à quoi peut aboutir la haine de l’autre et la folie des hommes.

Notre présence ce matin est liée avant tout à ce bilan et notre objectif restera la volonté de saluer l’engagement et le courage de nos combattants.

Nous devons honorer nos soldats avec le plus grand des respects.

Ceux qui ont quitté leur famille à peine âgés de 18 ans, ceux qui n’ont pas hésité à courir dans la boue pour défendre notre pays, ceux qui ont affronté le froid, ceux qui ont été terrassés par la maladie, ceux qui ont été blessés, mutilés ou tués, ceux qui ont été fusillés pour avoir refusé d’obéir à des ordres absurdes, ceux enfin qui ont souffert une fois rentrés, de simplement vivre avec leurs souvenirs.

Pour nous rappeler et honorer la mémoire de nos soldats, je retrouve ce matin des visages connus. Vous êtes à mes côtés car votre âge, votre histoire et votre génération sont encore marqués par la première guerre mondiale. Que ce soit au travers d’un parent proche ou plus éloigné, vous avez vécu ou connu ce conflit ou avez été directement touchés par ses conséquences.

Mais au fil du temps et des années, les plus jeunes comme ceux réunis ce matin avec nous, n’ont plus ce lien avec cette période et ils ne comprennent peut-être pas pourquoi chaque année, aux quatre coins de notre pays, des Français se retrouvent devant un monument aux morts pour se recueillir quelques instants.
*
*     *
Alors aux plus jeunes, nous devrons leur raconter également peut-être autre chose.


Nous devrons commencer en leur parlant des Français qui se battent encore dans le Monde.


Nous devrons expliquer à Clara, Emma, Antoine et Romain que cette cérémonie est consacrée également au souvenir de tous les soldats morts au combat, sur le territoire national ou hors du sol de France, dans l'accomplissement de leur devoir, et non plus à la seule commémoration de l'armistice de 1918.

Nous devrons honorer avec eux dans un même geste les poilus disparus lors de la Grande Guerre et nos soldats plus récemment tombés au champ d'honneur.


Nous devrons notamment rendre hommage aux soldats morts pour la France depuis un an au cours d'opérations extérieures, dans l'exercice d'un métier qu'ils exerçaient avec dévouement et fierté au service de leurs concitoyens.
*
*     *
Nous devrons poursuivre en leur parlant de la paix.

Nous devrons expliquer à Clara, Emma, Antoine et Romain que le 11 novembre reste un moment privilégié pour leur parler de la construction de la paix.

Nous prenons le temps de regarder derrière nous les efforts réalisés depuis le milieu du 20ème siècle pour que les conflits cèdent la place à une prise de conscience historique, celle de l’importance de la vie humaine.

Ces efforts permirent notamment la création de l’Organisation des Nations Unies dès 1945, l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948 et le début de la construction de l’Europe en 1950.

Ces efforts qui furent possibles par la réconciliation entre les peuples Français et Allemand et la volonté de construire un avenir commun plutôt que celle de se détruire.

Nous saluerons ces hommes et ces femmes qui ont permis ainsi d’envisager aujourd’hui un avenir sans guerre. Nous citerons Nicolas Sarkozy et Angela Merkel aux côtés du Chancelier Adenauer, du Général de Gaulle et bien évidemment de François Mitterrand et d’Helmut Khôl qui ont permis à l’Europe de se construire et d’exister.
*
*     *
Nous terminerons bien sur en leur réaffirmant aussi l’importance de l’Europe.

Nous devrons expliquer à Clara, Emma, Antoine et Romain que la France n’est plus seule aujourd’hui et que son avenir est désormais lié à celle de l’Europe même si celle-ci est malmenée aujourd’hui.

Cette Europe fait partie de votre vie et de votre quotidien.

Elle a permis d’éloigner les risques de guerre, elle a permis d’envisager un avenir plus serein, elle a repoussé enfin les conflits à ses frontières.


Et dans les moments difficiles comme ceux que nous vivons aujourd’hui, rappelez-vous que l’Europe garantit la paix mais également la stabilité économique et financière, indispensable au développement de votre pays.

Devant la crise que nous subissons depuis plusieurs années, la confiance dans l’Europe est aujourd’hui mis à mal par certains.

Ne rejetons pas ce qui nous protège depuis plus de 50 ans, mais réaffirmons notre conviction dans son importance.
*
*     *
Alors ce matin encore et comme chaque année, nous nous sommes retrouvés pour honorer la mémoire des soldats morts pour défendre notre pays.

Mais la commémoration de l’armistice de la première guerre mondiale n’a de sens aujourd’hui qui si nous parvenons à intéresser les plus jeunes générations et à leur démontrer l’importance de cette journée.

Nous disons aux plus jeunes, qui nous ont fait un immense plaisir d’être avec nous ce matin, que la guerre n’est jamais loin de nous et que des Français se battent encore pour qu’ils puissent vivre et grandir en paix.

Nous disons aux plus jeunes que cette paix est fragile et qu’il est nécessaire de tout faire pour la préserver.

Nous leur disons que l’Europe n’est plus optionnelle et qu’il est nécessaire de tout faire pour la protéger.

Clara, Emma, Antoine, Romain et tous les autres, ce matin, nous vous confions ainsi une formidable responsabilité, celle dans quelques années, d’être à notre place, un matin le 11 novembre, pour transmettre à votre tour aux prochaines générations les messages que vous venez de recevoir aujourd’hui.

Je suis persuadé et j’espère que du haut de vos 10 ans, vous avez compris que le plus beau des combats restera toujours celui de la vie, de la paix et de l’Europe.

mercredi 5 octobre 2011

lundi 12 septembre 2011

Inauguration des nouveaux courts de tennis

Mesdames, Messieurs, les élus,

Mesdames, Messieurs, les Présidents et membres des associations,

Mesdames, Messieurs,

J’étais ravi d’être invité il y a une semaine jour pour jour aux 40 ans de l’association du Football Club de Villepreux,

J’étais ravi, accompagné de M. Alain Schmitz, d’inaugurer il y a un an le terrain de football synthétique, première brique du parc sportif,

Je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui pour l’inauguration des deux nouveaux terrains de tennis, les courts 6 et 7.

Villepreux est en effet "LA" ville associative par excellence et vous l’avez prouvé encore aujourd’hui en ayant répondu présents aussi nombreux pour le forum des associations 2011.

Villepreux est également la ville du sport et le nombre des disciplines représentées durant cette journée l’a encore démontré.

Dans ce domaine et pour répondre aux nombreuses attentes des associations et des Villepreusiens, nous devons développer une politique couplant à la fois construction de nouveaux équipements mais également réhabilitation des infrastructures existantes.

La création, c’est bien sur le terrain de football synthétique.

La création, c’est également la piste d’athlétisme qui regroupera l’ensemble des équipements nécessaires à la pratique de cette discipline et qui répondra aux besoins des écoles, du collège et du lycée.

La création, c’est enfin le parc sportif que nous avons eu plaisir à vous présenter sur notre stand durant cette journée.

Et puis la réhabilitation, c’est savoir prendre soin des infrastructures dont nous avons héritées et que nous devrons transmettre aux suivants.

La réhabilitation, c’est le programme annoncé dès janvier 2011, le RIMS pour « Réhabilitation des Infrastructures et des Matériels Sportifs » et qui a déjà permis déjà de changer les panneaux de basket, de remplacer régulièrement les matériels de gymnastique, de remettre en état 3 courts de tennis l’année dernière et de commencer le rafraichissement nécessaire du Complexe Mimoun. Il se poursuivra encore l’année prochaine.

La réhabilitation enfin, c’est la reconstruction cet été des nouveaux terrains que nous inaugurons cette après-midi. Création et réhabilitation, deux éléments indispensables dans notre politique communale.

Cette politique doit prendre en compte les contraintes économiques et financières, en sachant gérer les priorités et rechercher les subventions. C’est important de le préciser maintenant car je sais que des tensions ont existé, même entre associations, sur le sujet du terrain synthétique. Elles n’avaient pas lieu d’être, l’inauguration cette après-midi le prouve.

Il n’est pas possible de tout faire au même moment, cela pourrait être dangereux et irresponsable et certains projets sont réalisés avant d’autres quand, par exemple, ils peuvent être subventionnés à plus de 50% comme ce fut le cas pour le terrain de football synthétique.

Une gestion raisonnable, c’est prévoir et planifier pour que les travaux et les actions soient en ligne avec nos possibilités budgétaires.

C’est ce que nous avons toujours fait depuis maintenant 3 ans.

La reconstruction de ces deux terrains de tennis en est le parfait exemple. Nous sommes rencontrés, nous avons discuté, nous n’avons pas toujours été d’accord mais finalement les terrains ont été refaits au moment où cela était possible et le plus adapté financièrement.

Car je sais, Madame la Présidente, que vous avez-vous attendu longtemps ces deux terrains...

Alors, ces terrains, c’est avant tout, une société, « Groupe euro 2000 » que je remercie aujourd’hui, entreprise certifiée « quali sport » et « plan qualité tennis » pour ses réalisations en béton poreux.

C’est un coût, 51.565€ et aucune subvention versée à la commune cette fois-ci,

Ce sont des travaux débutés le 4 juillet, terminés le 22 août et réalisés aux normes de la Fédération Française de Tennis avec des terrains accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Chère Madame, ces terrains, j’ai le grand plaisir de vous les confier, vous en ferez bon usage, je n’en doute pas une seconde.

Qu’ils soient le lieu de belles victoires, de grandes compétitions mais également le lieu du sport loisirs.

dimanche 19 juin 2011

Inauguration caserne des pompiers Villepreux - Les Clayes-sous-Bois

M. Alexandre Joly, Président du Conseil d’administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours des Yvelines, Maire de Houilles et Conseiller général des Yvelines,
Monsieur Jean-Michel Gourdon, Conseillers Généraux des Yvelines,

Mme Manuelle Wajsblat, Maire de Saint Nom-la-Bretèche,

M. Philippe Guigen, premier adjoint au Maire des Clayes-sous-Bois,

Mesdames et Messieurs les élus de Villepreux et des villes voisines,

M. le Colonel Secardin, Directeur Départemental du SDIS,

M. le Colonel Chavillon, Directeur des groupements territoriaux,

M. le Lieutenant-Colonel Millot, Chef de groupement Ouest,

M. le Lieutenant Morel, Chef du Centre de Première Intervention de Villepreux – les Clayes-sous-Bois,

Messieurs les Capitaines Moquelet, Hervé et Jayet, anciens chefs de centre,

Monsieur le Chef de Centre des pompiers de Fulpmès Robert Siegel et son adjoint Ernst Ribis, Willkommen bei Villepreux, Immer ein Vergnügen, Sie mit uns zu sehen

M. le Commandant de Police de Plaisir,

Mesdames et Messieurs.

*     *
 *
Les pompiers sont le courage.

Les pompiers sont le don de soi.

Les pompiers sont le dévouement.

Ils sont présents à nos côtés lors des évènements communaux.

Ils sont là pour les commémorations officielles,

Ils nous rassurent également dans les situations plus difficiles.

Chacun de nous sait qu’on peut compter sur eux, dans les moments de convivialité, dans les instants plus officiels, dans les coups durs de la vie.

Les pompiers restent le Service Public le plus apprécié des Français et ils le méritent.

*     *
*

C’est donc naturellement que nous avons accepté de travailler avec le SDIS pour mener avec eux la réflexion sur l’implantation de la nouvelle caserne mutualisée entre les villes de Villepreux et des Clayes-sous-Bois.

Je tenais avant tout à ce moment précis remercier M. Thierry Essling, adjoint au Maire en charge de l’Urbanisme, de l’Environnement et des Transports, d’avoir été l’un des acteurs majeurs dans ce projet. M. Essling a été un moteur et un facilitateur entre la Municipalité et le SDIS et a permis, à notre niveau, que ce projet se déroule dans les meilleures conditions.

Il a fallu déjà trouver un terrain approprié. Il a fallu convaincre quand certains refusaient au Conseil municipal de voter la mise à disposition de ce terrain en raison de la localisation sur celui-ci d’un skate-park vétuste.

Nous avons tenu bon bien évidemment car nous avons compris la teneur de ce projet et ses objectifs.

L’important était déjà de maintenir un service public de proximité et de soutenir un projet qui a tout son sens.

*     *
*

La nécessité de mutualiser les casernes de Villepreux et des Clayes-sous-Bois en un lieu unique est une évidence et ce projet permet d’atteindre plusieurs objectifs :

• L’amélioration des services à la population en offrant une meilleure couverture d’intervention,

• L’amélioration des conditions de vie des personnels en permettant une garde postée 24h24 et 7J/7 et en leur donnant un environnement de travail d’une grande qualité et d’une grande efficacité,

• L’adaptation nécessaire du fonctionnement et des équipements également pour attirer et conserver les pompiers volontaires.

• Et puis bien évidemment, la réduction des budgets de fonctionnement car nous n’avons aujourd’hui plus le choix que d’aller dans cette direction.

Ces objectifs sont d’ailleurs clairement en ligne avec ceux portés par la mise en œuvre dans les prochaines années de l’intercommunalité à l’échelle de nos villes. Nous retrouvons les mêmes objectifs, ils ne sont plus optionnels : toujours faire mieux et moins cher.

*     *
*

Alors quelques mois après que la réflexion ait débuté, nous sommes ravis d’inaugurer cette caserne qui restera résolument la caserne de Villepreux - Clayes-sous-Bois et qui étendra son plan d’intervention et, conformément à l’organisation portée par le SDIS, à d’autres villes comme Chavenay ou Plaisir par exemple.

La caserne est positionnée idéalement pour permettre aux services de secours d’assurer leurs missions dans les meilleures conditions :

• En bordure de la déviation de la RD 98, son positionnement est stratégique puis qu’il autorise une couverture étendue et permet d’intervenir plus rapidement,

• A proximité des équipements sportifs mis à disposition par la commune notamment la Piscine municipale, les gymnases et bientôt le Parc sportif et la prochaine piste d’athlétisme, la Municipalité prend soin de la forme physique de ses pompiers.

*     *
*

Alors pour terminer j’ajouterai simplement que la caserne de Villepreux - les Clayes-sous-Bois est un élément de l’histoire de notre commune. Elle fait partie de notre passé et également de notre présent

Elle a vu défiler de nombreux professionnels et de nombreux volontaires, tous tournés vers le service à la population.

Elle a vu défiler des hommes et des femmes issus des milieux les plus variés et qui ont tant donné pour les autres.

La rétrocession d’une partie de la RD 98 à la commune nous permet aujourd’hui de mettre à l’honneur l’engagement de ces personnes et de participer à la mémoire collective.

*     *
*

Nous avons donc proposé au Conseil municipal hier soir et voté à l’unanimité cette fois-ci, la délibération fixant comme nom à cette voie, l’avenue du Lieutenant Maurice Hervé.

• Dans les années 30, Maurice Hervé devient pompier de Paris influencé par son père, lui-même pompier,

• Après la seconde guerre mondiale, en 1947, il recrée le corps des sapeurs de Villepreux qui fut mis entre parenthèses durant la guerre,

• Jusqu’en 1976 il a été Pompier et chef de centre à Villepreux,

• Et puis, il fut Conseiller municipal sous Monsieur Gillet et Monsieur Prédiéri.

Il y a des fois, où les choix pour les noms des avenues, des rues ou des d’équipements publics, semblent une évidence et s’imposent d’eux-mêmes.

Longue vie à la Caserne de Villepreux – les Clayes-sous-Bois, longue vie à l’avenue du Lieutenant Maurice Hervé, longue vie à la collaboration entre la ville de Villepreux et le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Yvelines.

samedi 18 juin 2011

En mémoire de Jean-Jacques Lassere


C'est avec une immense tristesse que j'ai appris hier après-midi le décès de M. Jean-Jacques Lasserre, Maire de Fontenay-le-Fleury, 1er Vice-président de la Communauté d'agglomération "Versailles Grand Parc", ancien Conseiller régional.

Jean-Jacques était un homme intègre, intelligent et honnête, il incarnait ce que doit être un homme politique.

Je lui avais apporté mon soutien total lorsqu'il avait voulu être le candidat de l'UMP pour les dernières éléctions cantonales, j'étais convaincu qu'il aurait été l'un des meilleurs à ce poste.

Jean-Jacques luttait depuis plusieurs mois maintenant contre une terrible maladie. Malgré son courage, ce combat était trop difficile.

Au nom de tout le Conseil municipal de Villepreux, je présente à sa famile et à ses proches mes plus sincères condoléances.

Conseil municipal, quelques mots pour Cyrille Tricart

Cher Cyrille,

Je ne m’attendais pas un jour à devoir prononcer ces mots.

C’est évidemment avec une profonde tristesse que j’ai appris ta volonté de ne plus conserver le poste d’Adjoint au Maire et de rendre ainsi tes délégations, à la Communication, aux Finances et aux entreprises.

C’est avec une grande joie également que tu m’as confirmé ton souhait de rester parmi nous, en tant que Conseiller municipal et continuer ainsi l’aventure.

Je sais que ta décision a été sûrement difficile au regard de ton implication de la première heure, j’espère qu’elle aura été réfléchie et te connaissant, j’en suis persuadé. Qu’importe tes raisons Cyrille, ce sont les tiennes.

Cher Cyrile, tu n’es pas un membre de l’équipe municipale, tu es un des fondateurs de la liste « Villepreux Autrement », tu resteras ainsi l’un des piliers de mon équipe et tu conserveras, si tu le souhaites, pour longtemps une place toute particulière à mes côtés. Sache que je me souviendrai longtemps de ma première entrevue avec toi, c’était il y a presque 4 ans maintenant.

Dans les moments difficiles ou ceux plus légers, je sais qu’à tous les instants, j’ai pu compter sur toi et je t’en remercie.

J’espère depuis 4 ans maintenant avoir trouvé au-delà de cette formidable aventure, non pas uniquement un adjoint, non pas un conseiller mais simplement un véritable ami.

Merci à toi.

Inauguration minibus du CCAS, Place de la Mairie de Villepreux

Mesdames, Messieurs, chers amis, merci évidemment de votre présence aujourd’hui pour l’inauguration du minibus du Centre Communal d’Action Sociale.

Alors cette inauguration me permettra ce soir non pas de vous parler exclusivement de cet équipement mais de profiter que nous soyons tous réunis pour vous rappeler trois points importants et en ligne avec cette nouvelle acquisition.

Le premier point est évidemment l’importance de nos partenaires,

Et je souhaite ce soir et avant toute autre chose remercier sincèrement et personnellement les partenaires de la commune.

Ces partenaires qui participent depuis plusieurs années maintenant à nos projets et à nos évènements.

Je listerai bien évidemment l’ensemble des annonceurs, des entreprises et des artisans qui ont participé directement au financement de ce minibus mais au-delà, c’est tous les partenaires de la commune que je voulais mettre à l’honneur ce soir.

Je sais qu’ils sont sollicités régulièrement et ils ont leurs priorités, leurs dépenses et leurs difficultés également.

Je comprends qu’ils ne peuvent pas toujours répondre positivement à nos demandes et à nos sollicitations.

Alors ce soir, nous inaugurons ce minibus et les partenaires qui sont présents ce soir ont accepté de participer à son financement. Et même si nous avons lancé le projet, ils ont permis sa réalisation.

Alors je voulais les citer tous et j’espère n’en oublier aucun : BAT 3000 à Plaisir, CIC Villepreux à Villepreux, Formaux Deco à Villepreux, Centre Pierre Pneus SA à Villepreux, Secrets d'intérieur aux Clayes-sous-Bois, SARL Sinou à Orgeval, SARL Colchic aux Clayes-sous-Bois, SAS Huron et CIE à Villepreux, PY Informatique aux Clayes-sous-Bois, SEEM Ile de France à Courbevoie, Val Jojeux Immobilier à Villepreux, CIC les Clayes-sous-Bois aux Clayes-sous-Bois, SNC Damas Coiffure à Villepreux, Ludimax SAS à Villepreux, SCREG Ile de France NO à Villepreux, Serviclean SAS à Maurepas.

Merci encore une fois à tous.

Le second point est l’importance des élus,

Bien évidemment je n’oublierai pas de remercier les personnes qui se sont investies dans ce projet.

Je remercie notamment Mme Suzanne Laurent de la société TrafiCommunication qui a recherché les annonceurs, tâche difficile.

Je remercie Mme Jocelyne Ianez, Responsable du Centre Communal d’Action Sociale pour son implication sans faille.

Et puis, j’ai rarement l’occasion de le faire, elles sont très peu souvent mises à l’honneur et elles sont encore là ce soir à mes côtés.

Et ce n’est pas parce qu’elles sont élues qu’il ne faut pas certaines fois leur dire merci.

Le rôle d’un élu est un rôle complexe pour ne pas dire compliqué, c’est un rôle où l’on vous demande beaucoup et où vous donnez beaucoup.

Je voulais remercier Valérie Barbosa, adjointe en charge des affaires sociales, je voulais la remercier de sa fidélité, de sa présence, de son implication. Je sais que les affaires sociales sont un sujet qui la touche tout particulièrement et elle fait un travail remarquable en ajoutant ce degré d’humanité qui fait la différence.

Je voulais remercier Sylviane Harlé, conseillère municipale. Mme Harlé s’est beaucoup investie dans son rôle car les seniors ont une place toute particulière pour elle. Elle les écoute, elle s’est fait accepter, ce qui n’est jamais facile. Elle est particulièrement présente et plaisante avec eux également. C’est elle qui va conduire le minibus et je suis heureux de lui mettre à disposition un matériel flambant neuf et avec tous les équipements de confort et de sécurité.

Le troisième point est l’importance des seniors dans notre action,

Ce minibus est une des briques de cette action vers les seniors et vers l’action sociale.

Notre rôle est de prendre en compte les attentes et les besoins, non pas d’une partie de la population ou d’une tranche d’âge, mais de l’ensemble des habitants dont les seniors.

C’est ce que nous avons fait depuis que nous sommes ici en souhaitant leur donner seniors une place toute particulière.

Ce fut notamment le cas par le travail effectué à l’Orme à la Blonde avec de nombreuses opérations et initiatives réalisées et alors qu’on entend des rumeurs stupides et absurdes de fermeture. Les résultats obtenus prouvent le contraire !

• Reprise du dialogue avec la société gestionnaire Eiffidis pour que les travaux tant attendus soient effectués,
• Mise en place d’une nouvelle décoration pour donner une atmosphère plus conviviale à ce lieu,
• Fourniture gratuite de la téléalarme à l’ensemble des pensionnaires pour renforcer la sécurité,
• Souhait d’une mixité sociale et un mélange des générations pour impulser de l’énergie à ce lieu,
• Remise en place du Conseil d’établissement pour faciliter le dialogue entre les pensionnaires et la Mairie,
• Et puis l’acquisition de ce minibus qui ajoute au transport dans d’excellentes conditions, un dispositif pour le transport des personnes à mobilité.

Les seniors ne seront jamais oubliés.

Je voulais terminer en adressant un dernier message à nos partenaires que j’ai remercié comme ils le méritent.

Je peux maintenant les solliciter de nouveau. Dans notre projet initial, nous avions le souhait d’acquérir non pas un mais deux minibus, le premier pour le CCAS, le second pour les centres de loisirs avec la possibilité de mutualisation.

Je devine que ceux qui ont participé à la mise à disposition du premier minibus souhaitent participer au second et ceux qui n’ont pas pu le faire pour le premier le regrettent aujourd’hui. Il y a de la place pour tous !

Alors merci encore à chacun d’entre vous pour votre aide Ce projet nous tenait à cœur et vous avez participé à sa réalisation.

lundi 13 juin 2011

Villepreux, la ville qui bouge !

Ce week-end encore a montré l'extraordinaire dynamisme de Villepreux, dynamisme soutenu par l'ensemble des acteurs de notre commune : Municipalité, associations et commerçants.

Samedi 11 juin dans le cadre de "Place aux Artistes", nous avons eu le plaisir d'inaugurer l'exposition de photographies de "Villepreux Image Pixel".

Le même jour, le Garage Lotz organisait une exposition pour faire la promotion de son activité autour d'une exposition de voitures de collection et de nouveaux modèles.

Le Football Club de Villepreux et la Mairie de Villepreux conscients de l'importance du sport dans la réinsertion des jeunes avaient souhaité que le tournoi "Festifoot" regroupant des joueurs de plus d'une dizaine de Centres de Placement Immédiat soit organisé dans notre commune.

Dimanche 12 juin, la Club de Basket de Villepreux, en mémoire à la disparition tragique le 10 septembre dernier de Lucas jeune basketteur de 11 ans, organisait le 1er "tournoi Lucas" au gymnase Mimoun.

Enfin et comme chaque année, le Football Club de Villepreux organisait le 19ème tournoi international des poussins et 3ème challenge Michel Wargnier qui fut encore cette fois-ci une belle réussite.

J'ai été réellement ravi d'être présent à ces évènements ce week-end. J'ai voulu ainsi remercier chacun de ces acteurs qui, chaque jour, participent à la vie de notre commune et saluer leur implication de tous les instants.

mardi 10 mai 2011

A méditer ... l’éducation d’un sage

Un vieux sage avait un fils qui ne voulait pas sortir de sa maison. Il était complexé par son physique. Il craignait qu'on se moque de lui. Son père lui expliqua alors qu’il ne fallait jamais écouter les gens et qu’il allait lui en donner la preuve.
- Demain, lui dit-il, tu viendras avec moi au marché !

Tôt le matin, ils quittèrent la maison, le vieux sage sur le dos de l’âne et son fils marchant à ses côtés. Quand ils arrivèrent sur la place, des marchands ne purent s’empêcher de murmurer :
- Regardez cet homme. Il n’a aucune pitié. Il se repose sur le dos de l’âne et laisse son pauvre fils à pied.
Le sage dit à son fils :
- Tu as bien entendu ? Demain, tu viendras avec moi au marché !

Le deuxième jour, le sage et son fils firent le contraire : Le garçon monta sur le dos de l’âne et le vieil homme marcha à ses côtés. A l’entrée de la place, les mêmes marchands étaient là :
- Regardez cet enfant qui n’a aucune éducation dirent-ils. Il est tranquille sur le dos de l’âne, alors que son pauvre père doit se traîner dans la poussière. Si ce n’est pas malheureux de voir pareil spectacle !
- Tu as bien entendu ? dit le père à son fils. Demain, tu viendras avec moi au marché !

Le troisième jour, ils partirent à pied en tirant l’âne derrière eux au bout d’une corde.
- Regardez ces deux imbéciles, se moquèrent les marchands. Ils marchent à pied comme s’ils ne savaient pas que les ânes sont faits pour être montés.
- Tu as bien entendu ? dit le sage. Demain, tu viendras avec moi au marché !

Le quatrième jour, lorsqu’ils quittèrent la maison, ils étaient tous les deux juchés sur le dos de l’âne. A l’entrée de la place, les marchands laissèrent éclater leur indignation :
- Quelle honte ! Regardez ces deux-là ! Ils n’ont aucune pitié pour cette pauvre bête.

Le cinquième jour, ils allèrent au marché en portant l’âne sur leurs épaules. Mais les marchands éclatèrent de rire :
- Regardez ces deux fous qui portent leur âne au lieu de le monter !

Aussi le sage conclut-il :
- Mon fils, tu as bien entendu, quoi que tu fasses dans la vie, les gens trouvent toujours à critiquer. C’est pourquoi tu ne dois pas te soucier de leur opinion : fais ce que bon te semble et passe ton chemin.

Cette histoire est basée d'un conte persan. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite ... exceptée faite de l'ane qui n'est pas sans rappeler quelqu'un que tout le monde aura reconnu !

dimanche 8 mai 2011

Allocution commémoration armistice du 8 mai 1945


Les commémorations s’enchainent, année après année, discours après discours, 8 mai après 11 novembre.

Les commémorations s’enchainent et c’est toujours avec la même force que je suis ici avec vous ce matin.

Elles s’enchainent mais au fil des ans, nous sommes de moins en moins nombreux à célébrer ces deux évènements devant ce monument aux morts.

Elles s’enchainent et beaucoup s’interrogent sur la raison même de notre présence, comme si ce moment n’avait plus d’intérêt ou pire encore plus de sens.
*
*     *
A l’instant même où le dernier ancien combattant de la première guerre mondiale s’est éteint, ces commémorations ont encore plus d’importance car rien ne doit être effacé, ni la bravoure et le courage de certains, ni la barbarie des autres.

A ceux qui s’interrogent, à ceux qui doutent :
   Nous devrons tout raconter pour que rien ne soit oublié,
   Nous devrons tout dire pour montrer encore une fois ce matin toute l’importance de notre participation,
   Nous devrons raconter l’histoire de toutes ces personnes, de tous ces acteurs qui ont fait de cette période l’une des plus tragiques de l’humanité.
   Nous n’avons pas le droit d’oublier certaines choses, elles sont notre Histoire.
*
*     *
Alors, nous raconterons pour commencer l’histoire des « Justes parmi les nations » issus de tous les milieux, venant de toutes les origines et qui refusèrent l’ignominie en cachant des juifs au péril de leur vie, en les sauvant d’une déportation certaine, en tentant de leur faire oublier l’horreur de ces moments.
Vous devrez leur parler de Angel Sanz Briz et de Varian Fry.

Nous raconterons l’histoire de ces résistants de l’armée secrète ou du maquis qui bravèrent la force de l’armée allemande et la terreur de la gestapo, refusèrent la peur de l’arrestation, défièrent la torture et participèrent pleinement à la victoire finale.
Vous devrez leur parler du général Robert de Saint-Vincent et de Dino Bennamias.

Nous raconterons l’histoire de ces soldats français qui refusèrent la fatalité de la défaite et de l’occupation, continuèrent à se battre et permirent à la France de retrouver son rang et son honneur une fois la Guerre terminée
Vous devrez leur parler bien évidemment du Général de Gaulle et du Général Leclerc.

Nous raconterons l’histoire de ces soldats venus des quatre coins du Monde qui partirent loin de leur pays pour libérer la France et l’Europe et moururent pour certains sur les plages de Normandie ou dans les Ardennes.
Vous devrez leur parler du Major Richard D. Winters et du Capitaine Ronald Speirs.

Mais nous raconterons également l’histoire de ces collaborateurs qui dénoncèrent sans honte et envoyèrent des familles, des enfants, des innocents vers la mort.
Vous devrez leur parler de Maurice Papon et de Charles Spinasse.

Nous raconterons aussi l’histoire des militaires et hommes politiques Français qui ouvrirent leurs bras aux Allemands en adhérant à l’idéologie nazie et offrirent ainsi la France à Hitler.
Vous devrez leur parler bien sûr de Laval et de Pétain.
*
*     *
Après leur avoir tout raconté, tout expliqué, aux plus réticents, aux plus perplexes, à ceux qui ne comprennent toujours pas, vous leur raconterez pour terminer l’histoire de Babi Yar.

Je ne connaissais pas l’histoire de Babi Yar. Je l’ai découverte au cours d’une lecture.

Le passage que je souhaitais vous lire ce matin, élément central de cette commémoration, est extrait du livre HHhH pour Himmlers Hirn heiβt Heydrich, le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich écrit par Laurent Binet, Prix Goncourt 1er roman 2010 et qui relate les préparatifs et l’attentat contre l’un des plus célèbres nazis de la seconde Guerre mondiale.

L’auteur raconte ainsi :

« En russe, yar signifie ravin. Babi Yar, le ravin de la grand-mère, était un immense dénivelé naturel situé à la périphérie de Kiev. Il n’en reste aujourd’hui qu’un fossé gazonné, assez peu profond, entourant une impressionnante sculpture érigée dans un style très socialiste à la mémoire des morts qui sont tombés là. Mais lorsque j’ai voulu m’y rendre, le chauffeur de taxi qui m’y conduisait a tenu à me montrer jusqu’où, à l’époque, s’étendait Babi Yar. Il m’a mené à une espèce de fossé boisé, où, m’a-t-il expliqué, l’on jetait les corps qui dévalaient du talus. Puis nous sommes remontés dans la voiture et il m’a déposé à l’emplacement du mémorial, situé à plus d’un kilomètre.

Entre 1941 et 1943, les nazis ont fait du « fossé de la grand-mère » ce qui est probablement le plus grand charnier de toute l’histoire de l’humanité : comme l’indique la plaque commémorative, ici ont péri plus de cent mille personnes, victimes du fascisme.

Plus d’un tiers ont été exécutées en moins de quarante-huit heures.
Ce matin de septembre 1941, les Juifs de Kiev se rendirent par milliers au lieu de rassemblement où ils avaient été convoqués, avec leurs petites affaires, résignés à être déportés, sans se douter du sort que l’Allemand leur réservait.

Ils comprirent tous trop tard, certains dès leur arrivée, d’autres seulement au bord de la fosse. Entre ces deux moments, la procédure était expéditive : les Juifs remettaient leurs valises, leurs objets de valeur, et leurs papiers d’identité, qui étaient déchirés devant eux. Puis ils devaient passer entre deux rangés de SS sous une pluie de coups. Les Einsatzgruppen les frappaient à grands coups de matraque et de gourdin, en faisant preuve d’une violence extrême. Si un Juif tombait, ils lâchaient les chiens sur lui, ou ils étaient piétinés par une foule affolée. Au sortir de ce couloir infernal, débouchant sur un terrain vague, les Juifs éberlués étaient sommés de se déshabiller entièrement, puis étaient conduits complètement nus au bord d’un fossé gigantesque. Là, les plus obtus ou les plus optimistes devaient laisser toute espérance. L’absolue terreur qui les envahissait à cet instant précis les faisait hurler. Au fond du fossé s’empilaient les cadavres.

Mais l’histoire de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants ne s’arrête pas tout à fait au bord de cet abîme. En effet, dans un souci d’efficacité très allemand, les SS, avant de les abattre, faisait d’abord descendre leurs victimes au fond de la fosse, où les attendait un entasseur. Le travail de l’entasseur ressemblait presque en tout point à celui des hôtesses qui vous placent au théâtre. Il menait chaque Juif sur un tas de corps, et lorsqu’il lui avait trouvé une place, le faisait étendre sur le ventre, vivant nu allongé sur des cadavres nus. Puis un tireur, marchant sur les morts, abattait les vivants d’une balle dans la nuque. Remarquable taylorisation de la mort de masse. Le 2 octobre 1941, l’Einsatzgruppe en charge de Babi Yar pouvait consigner dans son rapport : « Le Sonderkommando 4a a exécuté 33.771 Juifs à Kiev, les 29 et 30 septembre 1941. »

Laurent Binet alors quelques pages plus tard :

« Le Standartenführer SS Paul Blobel, en charge du Sonderkommando 4a de l’Einsatzgruppe C, celui qui avec tant de zèle s’est acquitté de sa tâche à Babi Yar, en Ukraine, est en train de devenir fou. Lorsque, dans la nuit de Kiev, il repasse en voiture devant le lieu de ses crimes et qu’il contemple à la lumière des phares le spectacle hallucinant offert par le ravin maudit, il est comme Macbeth qui voit les fantômes de ses victimes.

Il faut dire que les morts de Babi Yar ne se laissent pas facilement oublier, car la terre qui a servi à les ensevelir, elle, est vivante. Elle fume, des mottes sautent comme des bouchons de champagne, tandis que des bulles, produites par les gaz des corps en décomposition, s’échappent du sol. L’odeur est terrible. Blobel, agité d’un rire dément, explique à ses visiteurs : « Voici où reposent mes trente mille Juifs ! ». Et il fait un geste ample qui embrasse tout le ravin, cet immense gargouillant. ».
*
*     *
A ceux qui ne sont pas présents ce matin avec nous, aux autres qui pensent que les commémorations ne servent plus à rien, je leur parlerai des justes, des résistants, des combattants, des collaborateurs. Je leur parlerai de tous les acteurs qui ont participé à cette tragédie.

Si cela ne suffit pas, je leur rappellerai simplement l’histoire de Babi Yar, le moment où l’humanité s’est arrêtée, pendant deux jours en septembre 1941, au sommet d’un ravin.

Nous n’avons pas le droit d’oublier certaines choses, elles sont notre Histoire.

dimanche 3 avril 2011

Réunion publique le 8 avril à 19h30


Pour écouter la vérité et rejeter une bonne fois les rumeurs et les manipulations.

Nous vous attendons nombreux.

samedi 26 mars 2011

L'intercommunalité ? Oui, absolument !

Le vote de la réforme des collectivités territoriales a sonné la fin de l’indépendance ! D’ici la fin de l’année 2011, chaque municipalité devra se positionner clairement, la carte de l’organisation des structures intercommunales étant arrêtée à la fin de l’année.

Villepreux est « à la croisée des chemins » et le positionnement de notre commune est ainsi à la frontière de structures intercommunales existantes :
  • Le premier à l’est, au travers de Plaisir et des Clayes-sous-Bois est l’intégration à la structure intercommunale de « Cœur d’Yvelines »,
  • Le second, toujours au travers de Plaisir et des Clayes-sous-Bois, est notre intégration à « Saint Quentin-en-Yvelines »,
  •  Le troisième est l’intégration à la structure intercommunale de « Versailles Grand Parc ».
Cette situation ne nous offrirait qu’une unique option, celle de demander notre adhésion à « Versailles Grand Parc ». Ce choix serait légitime puisque cette structure s’est construite autour de l’appartenance de communes à la Plaine de Versailles, Plaine formant les 2 tiers de notre territoire. Est-ce le meilleur des choix ?

En effet, l’intercommunalité peut être une chance pour les communes si elle est menée avec cohérence et avec des objectifs simples, ceux des économies d’échelle, de la mutualisation des moyens et de la création de nouveaux services à la population. Sa légitimité dépendra également de sa cohérence tant géographique que sociologique.

Lorsqu’on parle de légitimité et de cohérence, comment imaginer alors une structure intercommunale dans laquelle les villes des Clayes-sous-Bois et Villepreux, voire celles des Clayes-sous-Bois et Plaisir ne seraient pas réunies ?
 
C’est ainsi que nous partageons avec les Clayes-sous-Bois de nombreux services, infrastructures et réseaux : le lycée, la caserne des pompiers, le commissariat de Police, la piscine intercommunale, le réseau d’eau potable, l’usine de traitement des eaux usées … Plus loin que ces éléments, nous avons avec les Clayes-sous-Bois une véritable continuité urbaine et une cohérente sociologique incontestables.

Devant ces évidences, la création d’une nouvelle structure intercommunale composée au minimum des villes de Plaisir, les Clayes-sous-Bois et Villepreux est le choix le plus intelligent et le plus pragmatique, celui qui permettra de mener à bien de vrais projets tout en permettant des réelles mutualisations de moyens.

Je défends ce positionnement aujourd’hui et le défendrai devant les services de l’Etat, le positionnement de la raison et de la responsabilité, celui de l'ouverture également puisque privilégiant les collaborations avec les autres structures existantes, notamment « Versailles Grand Parc » et tendant la main dès aujourd’hui aux anciennes communes du Scot de Gally.

Un projet d'intercommunalité se construit autour de choses simples : l'analyse, la réflexion, la négociation, certaines concessions, la volonté ... Un projet d'intercommunatlité ne se contruit jamais sur la polémique, quelques pétitions, il se construit sur l'intelligence.

samedi 19 mars 2011

Allocution signature des accords d'Evian

En mai 1961, le Gouvernement français et le Gouvernement provisoire de la république algérienne entament des négociations difficiles.

En mai 1961, tout est déjà joué.

Le 18 mars 1962, le Gouvernement français cède ses pouvoirs sur l’Algérie et le Sahara au travers de la signature des accords d’Evian.

Ils mettent fin à ce que personne ne voulait appeler "guerre d’indépendance" mais qualifiait juste "d’évènement d’Algérie".

Ces accords se traduisent alors dès le lendemain par un cessez-le-feu applicable sur l’ensemble du territoire et par les deux camps.

8 ans pour un cessez-le-feu, 8 ans pour la fin d’un conflit entre les troupes françaises et les combattants de l’armée de libération nationale, 8 ans également pour un référendum sans appel et plus de 90% de la population française de métropole approuvant ces accords le 8 avril 1962.
*
*     *
La guerre ne s’arrêta pas en un instant mais continuera jusqu’à la proclamation solennelle de l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962.

Le cessez-le-feu, appliqué immédiatement par l’armée française n’est respecté ni par l’Organisation armée secrète qui prétend empêcher l’application des accords par une vague d’attentats dès avril 1962, ni par le Front de libération nationale. Ce dernier se déchaîne ainsi contre les civils français et les harkis, faisant même plus victimes civiles européennes et musulmanes après le 19 mars qu’avant.

Le bilan de cet "évènement" fut comme souvent particulièrement lourd. C’est ainsi qu’on dénombra 27.000 militaires français tués, des centaines de disparus, 65.000 blessés, 152.000 morts dans les rangs du FLN, 500.000 morts algériens civils et combattants.

Et puis, les millions de personnes déplacées, 300.000 orphelins, 400.000 détenus, 300.000 réfugiés au Maroc ou en Tunisie.

Et puis les atrocités commises dans les deux camps et puis les tortures que certains n’hésitaient pas à pratiquer.

Un lourd bilan pour une vraie guerre.
*
*     *
Mais il aura fallu néanmoins attendre l’année 1999 pour qu’une proposition de loi soit votée enfin à l’unanimité par l’Assemblée Nationale et le Sénat et reconnaisse finalement le terme de "guerre d’Algérie" en lieu et place de "guerre sans nom", terme officiel.

"Evénement d’Algérie" ou "Guerre sans nom", tournure de style classique cherchant à réduire l’impact de la réalité.

"Guerre sans nom" pour minimiser l’évènement et le dissimuler.

"Guerre sans nom" comme s’il suffisait de ne pas prononcer un mot pour rendre moins tragique une situation.

"Guerre sans nom" pour cacher aux Français l’effroi et l’horreur d’un conflit qui fut une véritable guerre avec son lot de terreur, d’injustice et de mort.

Jacques Floch, rapporteur de la loi, déclarait alors à la tribune : "Enfants pendant la Seconde Guerre mondiale, jeunes gens mobilisés en Algérie, nous avions tous un compte à régler avec la guerre."

Georges Colombier insista également sur la réconciliation de la classe politique avec celles des combattants en disant : "Un quart de siècle s'est écoulé sans que les sacrifices consentis par nos soldats dans ce conflit aient été pleinement reconnus."

La reconnaissance de cette guerre, tant attendue après 37 ans, accordera enfin la qualité d’anciens combattants à près de deux millions d’appelés et Martine David déclara sur ce point : "Nous décidons de redonner aux anciens combattants l'honneur et la dignité que l'histoire leur avait pris."
*
*     *
Longtemps vous, associations d’anciens combattants, avaient souhaité et réclamé la commémoration de ce conflit et des combats au Maroc et en Tunisie.

La France aime se souvenir des grands moments de son Histoire et préfère cacher les autres.
Il ne suffit pas de ne pas parler d'un événement pour qu'il disparaisse et qu'il n'existe plus. Il suffit souvent d'une pièce manquante à un puzzle pour que ce dernier n'est plus de sens ou d'intérêt.

La Guerre d'Algérie est l'une de ses pièces, l'une des pièces du puzzle de l'Histoire de France et fait le lien, le liant entre les autres évènements et périodes de notre Histoire. Elle participe comme d'autres, à expliquer d'où l'on vient et où nous sommes aujourd'hui et fait également que la France est un grand pays.

Et puis la France aime célébrer les vainqueurs et préfère oublier les autres.

Mais une commémoration n’est pas simplement la célébration d’une victoire mais également la mise à l’honneur de ceux qui ont portées, défendues, combattues parfois même jusqu’à la mort nos valeurs.

Le fait de ne pas remporter un conflit n’a jamais signifié que ceux qui se sont battus étaient moins braves ou moins courageux.

Comme pour chaque conflit et lors de toutes commémorations, le dénouement final importe peu car nous parlons encore de courage, d’obéissance, de dévouement, de souffrance et de doutes également. Rien ne change.

Oui, ce matin, nous parlons vraiment d’autres choses que simplement de la fin d’une guerre en rendant hommage ce 19 mars, devant ce monument aux morts, à tous ces combattants, morts aujourd’hui ou encore présents à nos côtés.

C’est pour cela qu’encore une fois, je suis fier d’être présent, comme l’année dernière, entouré de vous tous et vous exprime, au nom de tout le Conseil municipal et au-delà du devoir de mémoire, mon plus profond respect.

lundi 14 mars 2011

Cracher dans la soupe, vous avez dit cracher dans la soupe ?

"Cracher dans la soupe" est une expression familière qui signifie "Afficher du mépris pour ce dont on tire ou a tiré avantage, critiquer ce qui permet ou à permis d'assurer sa subsistance."
En politique, "Cracher dans la soupe" s'emploie lorsque certains remettent en cause des mesures ou des dispositions dont ils étaient bénéficiaires auparavant.
Au travers d’une attaque personnelle sur son site Internet, Mme Valladon en donne un parfait exemple, celui de remettre en cause le principe même des indemnités des élus locaux. Ces indemnités, versées en fonction de certains critères, notamment démographiques, et dépendantes des différents mandats électifs, ont toujours existé. Elles ont plusieurs objectifs :
  • premier est de permettre à des personnes encore en activité d’accéder à une responsabilité politique et d’éviter ainsi de n’avoir que des retraités comme élus locaux,
  • le second est de combler un manque de rémunération lorsque l’élu local doit s’absenter de son travail pour répondre à ses obligations ou parce que ce dernier ne peut pas atteindre les objectifs fixés par son entreprise,
  • le troisième est bien évidemment de reconnaître à l’élu local son implication, sa disponibilité, sa responsabilité, son rôle tout simplement.
 En 13 ans, Mme Valladon, en tant qu’élue locale, a bénéficié de ce régime indemnitaire, s’en sourciller. En tant que Maire de Villepreux, elle a ainsi touché plus de 1750€ par mois. En tant que Présidente du Syndicat Intercommunal d'Assainissement, elle a touché environ 1000€ par mois. En tant que Conseillère Régionale de la Région Ile-de-France, elle a touché environ 2626€.
En conservant une sécurité d’emploi totale puisque professeur en disponibilité, Mme Valladon a ainsi touché environ 5300€ par mois et n'a jamais souhaité remettre en cause une seule fois ce principe puisqu’elle en  bénéficiait directement ! Désormais, n’ayant plus aucun mandant électif soumis à indemnité, elle devient aigrie et opposée à ce principe en me mettant en cause directement. C’est cela « cracher dans la soupe ».
Personnellement, je dois vous l’avouer, cela ne me choque pas qu'elle ait pu toucher 700.000€ environ d’argent public de 1998 à 2010 et cela en raison de son investissement d’élue et des 45 heures de présence à la Mairie.
Depuis le début de mon entrée en politique, durant la campagne des élections municipales et depuis que je suis Maire, je n’ai jamais remis en cause le principe des indemnités mais au-delà, je n’ai jamais attaqué Mme Valladon ou un autre élu local sur ce terrain.
Le débat politique doit s’élever et aller au-delà de toutes ces polémiques misérabilistes. On ne se grandit jamais lorsqu’on tombe dans de telles extrémités et en crachant dans la soupe, on frise souvent le ridicule.