mercredi 19 février 2014

Les Nouvelles de Versailles, 19 février 2014

Stéphane Mirambeau : "Je crois que c'est le premier conseil où l'on réalise le sans faute."


dimanche 9 février 2014

Quand la médiocrité vient au secours du néant ...

L'information est tombée cette semaine. Mme Valladon, ancienne Maire, est de retour sur Villepreux avec un nouveau rôle, celui de coach politique (sic!), un nouvel objectif, celui de conseiller la candidate socialiste, tête de liste de "Réussir Villepreux", Mme Fabienne Gelgon-Bilbault.

Depuis 2008 et sa défaite aux élections municipales, après avoir été écartée de son poste de Conseillère régionale par le Parti Socialiste en 2010, après son piètre résultat et ses 4,36% aux élections législatives en 2012, beaucoup l'avaient déjà oubliée, nous jamais.

Je peux vous l'assurer, chère Madame, les membres de l'équipe "Villepreux Autrement", ceux qui ont permis à notre ville de sortir de l'ombre dans laquelle vous la plongiez depuis si longtemps, ne vous oublieront jamais. Ils se souviendront toujours de votre bilan et de la situation dans laquelle vous avez laissé la Commune. 

Nous n'oublierons jamais la médiocrité que vous avez portée comme règle d'or à votre politique. Nous n'oublierons pas la médiocrité de votre action budgétaire avec l'envolée des budgets de fonctionnement, de la masse salariale et de l'endettement. Nous n'oublierons pas la médiocrité de vos décisions et de vos choix irresponsables. Nous n'oublierons pas la médiocrité qui vous plaisait tant et qui tirait Villepreux vers le bas. Nous n'oublierons jamais la médiocrité qui emmena Villepreux aux limites de la mise sous tutelle par l'Etat. Nous n'oublierons pas votre absence d'énergie, de volonté et de vision pour notre Ville.

Nous n'oublierons pas enfin la médiocrité de votre ambition. Nous n'oublierons jamais que vous répétiez sans cesse et durant 13 ans qu'il n'était pas possible de faire mieux, qu'il fallait accepter cette situation, que les Villepreusiens devaient se contenter de ce qu'ils avaient, qu'il fallait enfin vivre avec cette fatalité et se plaire dans cette médiocrité. 

Mme Valladon, Villepreux ne veut plus de vous, Villepreux n'est pas votre propriété, laissez la vivre ce qu'elle souhaite aujourd'hui, laissez la poursuivre sa destinée, laissez la continuer de réussir, elle en a le droit ! Vous lui avez fait assez de mal Madame, vous devriez vous excuser et partir pour de bon.
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Mais aujourd'hui, vous êtes encore là, car la candidate socialiste, Mme Gelgon-Bilbault, vous appelle au secours, comme si la médiocrité pouvait venir à l'aide au néant et au vide.

Mme Gelgon-Bilbault, durant 6 ans, nous avons été les témoins de l'absence de vos propositions, de l'absence de vos réflexions et de l'absence de vos idées. Nous étions présents lors des commissions municipales lorsque vous étiez incapable de mener la moindre des réflexions. Nous étions présents lors des conseils municipaux lorsque vous rougissiez simplement au lieu de réagir. Nous avons entendu vos attaques vides de sens, vides d'éléments et vides de hauteur. 

Et depuis le début de la campagne, nous vous voyons également reproduire les techniques du passé. Nous entendons les rumeurs que vous véhiculez sans honte, nous entendons les mensonges que vous faites courir, nous assistons au noyautage des associations que vous voulez reprendre, nous voyons l'absence d'envie et de passion. 

Mme Gelgon-Bilbault, votre engagement est si vide d'idées que vous devez utiliser une agence et un kit de campagne pour créer vos supports de communication formatés et tenter de convaincre les Villepreusiens, que vous devez utiliser un questionnaire pour préparer votre programme, comme si en 6 ans, vous n'aviez pas appris ce qu'il fallait pour Villepreux.

Mme Gelgon-Bilbault, Villepreux ne veut pas de vous, laissez la vivre ce qu'elle souhaite aujourd'hui, laissez la poursuivre sa destinée, laissez la continuer de réussir, elle en a le droit ! Vous lui feriez tant de mal si vous preniez en main sa gestion, vous devriez vous excuser et nous laisser continuer d'avancer pour elle.
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Mme Valladon, Mme Gelgon-Bilbault, quand la médiocrité vient au secours du néant, cela ne donne pas grand chose mais juste un roman, le roman de l'échec, votre livre de chevet depuis le début de vos engagements.