mercredi 20 octobre 2010

Quelques réponses aux interrogations sur le Théâtre

Madame, Monsieur,

Depuis plusieurs jours maintenant je reçois des courriels au sujet du Théâtre de Villepreux. Même si l’annonce de sa fermeture a été faite dès le mois de décembre 2009, je comprends qu’encore aujourd’hui certains d’entre vous souhaitent des réponses à leurs interrogations.

J’ai donc recensé la plupart des questions posées dans plus d’une vingtaine de vos messages. Je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous les premiers éléments de réponse. Ils viennent en complément aux nombreuses informations déjà fournies, notamment auprès de l’ADTV et lors du dernier Conseil municipal. Ils seront complétés régulièrement en fonction des questions que je recevrai.
  • Pourquoi le projet de SIVU (qui aurait permis à la commune de prendre un leadership dans le canton au niveau culturel) n’a-t-il pas abouti ? Le projet de SIVU a été porté par la municipalité durant une année entière. Les premiers contacts avaient été encourageants. Ils n’ont cependant pas permis de monter ce beau projet. Prendre le leadership culturel dans le canton dépend de plusieurs facteurs notamment de la volonté des communes voisines. Cette volonté n’était pas assez affirmée, la crise ayant recentrée les priorités vers la tenue des budgets communaux.
  • Lors de la fermeture du théâtre vous avez annoncé la venue d'une troupe pour animer les écoles primaires, collèges et lycée. Qu'en est-il du projet ? Comme nous l’avions annoncé, l’apprentissage du théâtre continuera cette année, cela au travers d’un partenariat avec une troupe en résidence dans une commune voisine. Quatre classes de Marie Curie et trois classes du Clos Crozatier en bénéficieront, soit une augmentation notable du nombre des élèves. Les directeurs ont déjà validé les projets avec l’Education nationale, les ateliers vont débuter au début du mois de novembre.
  • Quel est le nouveau projet artistique sur Villepreux cette année ? Un projet artistique peut et doit aller au-delà d’une programmation théâtrale et heureusement. Un projet artistique peut comprendre, par exemple, l’ouverture de la Mairie à des expositions d’artistes. Il peut comprendre la continuité de la découverte de l’activité théâtrale auprès de la jeunesse. Il peut dans quelques mois proposer quelque chose de nouveau à la Maison Saint-Vincent. Il pourra éventuellement être complété par une salle de spectacle dans un futur proche.
  • Que va devenir le Théâtre sans entretien cet hiver ? Comme nous l’avons dit lors du dernier Conseil municipal, des mesures conservatives seront prises concernant l’entretien de ce lieu pendant l’hiver. Parmi ces mesures, nous pouvons citer la mise « hors gel » du système de chauffage et des visites de contrôle de la part des Services techniques municipaux. Il est surprenant d’entendre aujourd’hui des personnes se préoccuper de l’entretien du théâtre une fois sa fermeture annoncée. Les demandes d’entretien semblaient moins fréquentes auprès de l’ancienne municipalité lorsque la pluie tombait au travers du toit ou que les trappes antifumée étaient inopérantes.
  • Quelles sont les solutions de remplacement pour les associations utilisatrices ? Le bâtiment était utilisé en majorité par deux associations, le VAL et l’Association du Théâtre. Suite à la fermeture de ce dernier, l’Association du Théâtre n’a fait aucune demande spécifique pour que la Municipalité recherche une solution de remplacement. Concernant le VAL, le premier étage de leur bâtiment, en Centre ville, a été refait cet été et abrite désormais une véritable salle de Danse. Leurs activités ont pu ainsi reprendre dès la rentrée 2010.
  • Quel est le nouveau projet de centre artistique ? Il est trop tôt encore aujourd’hui pour présenter les grandes lignes de notre projet de Centre artistique. Dès que la réflexion sera plus avancée, nous ne manquerons pas de communiquer vers la population.
  • Que devient le Théâtre dans le cadre du nouveau PLU ? Un Plan Local d’Urbanisme ne descend pas au niveau d’un bâtiment mais travaille sur des zones clairement définies. La réglementation de zone sur laquelle le Théâtre est implantée n’a pas été modifiée.
  • Pourquoi ne pas rouvrir le Théâtre ? La fermeture du Théâtre a annoncée dès décembre 2009. Les éléments nous ayant conduit à prendre cette décision ont été largement commentés, notamment au travers d’une lettre officielle distribuée à la population. Au jour d’aujourd’hui, aucun élément significatif ne remet en cause cette décision.
Bien cordialement.

Stéphane Mirambeau
Maire de Villepreux

lundi 18 octobre 2010

Elections internes de la 3ème circonscription des Yvelines

Ma candidature au Conseil National de l'UMP

Depuis toujours, j'ai souhaité que mon engagement en politique n'ait qu'un seul objectif, celui de servir l'intérêt général. Cet engagement a toujours été à mes côtés. Cet engagement est et restera le mien.

Il m'a accompagné pour conquérir Villepreux après 13 ans de socialisme et devenir Maire en mars 2008.

Il s'est poursuivi quand Valérie Pecresse m'a fait l'honneur de me demander d'être à ses côtés pour la campagne difficile des élections régionales.

Il était intact encore lorsque j'ai accepté de participer plus activement à la vie de notre mouvement en prenant, en juillet dernier, le poste de Secrétaire départemental adjoint de la Fédération des Yvelines en charge des relations avec les élus.

Mon engagement et ma volonté resteront entiers. Ils me donnent la force et l'envie de me battre chaque jour pour nos idées et pour notre mouvement.

Ils se renforceront encore si vous me faites confiance aujourd'hui et me permettez de vous représenter au Conseil National de l'UMP.

Mon soutien à Stéphane Dassé

J'ai décidé de soutenir Stéphane Dassé avant tout parce que je connais ses qualités, ses valeurs et sa droiture. Il est bien évidemment nécessaire de renouveler nos équipes. Afin de fédérer les ambitions, notre mouvement doit montrer à chaque militant que les compétences permettent à chacun d'espérer un jour prendre des responsabilités au sein de l'UMP.

Enfin, Stéphane saura redonner un vrai sens au Comité de la 3ème circonscription, un comité inventif, un comité passionné mais un comité surtout à l'écoute du terrain, le comité nécessaire pour aborder les prochaines échéances avec la volonté de victoire !

Le vote

1. Modalités de participation à ce scrutin

  • Vous devez être à jour de votre cotisation. Dans le cas contraire, vous pourrez le faire le jour du vote. Vous êtes concerné par ce vote si vous avez reçu un courrier de la Fédération UMP des Yvelines dont l’objet est « Elections internes 2010 ».
  • Ces élections internes se dérouleront le samedi 23 octobre de 9h à 12h (Salle Charles de Gaulle – 14, avenue Charles de Gaulle – La Celle Saint-Cloud).
  • Vous serez invité à élire les 35 membres du Comité de circonscription, les 2 délégués au Conseil National de l’UMP ainsi que notre Délégué de circonscription.
2. Modalités du vote par procuration

Si vous ne pouvez vous déplacer le jour du scrutin et si vous êtes à jour de votre cotisation UMP pour 2010, il vous est possible de voter par procuration. Pour cela, utilisez l’imprimé qui figure au verso du courrier qui vous a été adressé par la Fédération UMP des Yvelines.

Télécharger ici le modèle de procuration.

Si vous souhaitez voter par procuration:
  • Vous pouvez remettre ce modèle de procuration, accompagné de la photocopie de votre pièce d'identité et, si vous le souhaitez, de vos bulletins de vote, à un adhérent de votre choix qui accepte de vous représenter le jour du scrutin.
  • Ou bien vous pouvez me retourner votre modèle de procuration complété (en prenant soin de laisser en blanc la rubrique "donne mandat à ... Domicilié(e) ... etc.") afin que je puisse le confier à un adhérent disponible (un adhérent ne peut se voir confier qu'une procuration au maximum). Vous pouvez joindre à cette procuration vos bulletins de vote pré-remplis ou bien confier à votre mandataire le soin de voter pour les candidats indiqués ci-dessous en votre nom.
Pour le confier votre procuration, vous pouvez m'adresser rapidement l'ensemble des documents (modèle de procuration renseigné, copie de votre pièce d'identité et éventuellement vos bulletins de vote) à :

Stéphane Mirambeau
11 rue Edmond Michelet
78450 Villepreux



samedi 9 octobre 2010

Les collectivités au régime sec

Article issu du site "acteurspublics.com" de M. Xavier Sidaner

Alors que l’État a annoncé le gel de leurs dotations sur les trois prochaines années, les collectivités vont devoir faire des choix draconiens et tailler dans certaines dépenses.

Suite à l’annonce du ministre du Budget, François Baroin, du gel sur trois ans des dotations de l’État aux collectivités locales, les réactions d’élus ne se sont pas fait attendre. Le montant de la dotation sera bloqué à 50 milliards d’euros, un “choix imbécile” pour Laurent Fabius. Selon Alain Rousset, président de l’Association des régions de France (photo), les dépenses qui en souffriront en premier seront les investissements routiers. “Ils vont pâtir des opérations que nous pourrions arrêter de financer pour revenir à nos compétences propres que sont le transport ferroviaire, les lycées et le développement économique”, a jugé l’élu socialiste. Alain Rousset n’exclut pas en outre, d’ici trois ou quatre ans, des difficultés pour le rail si aucune recette spécifique n’est créée d’ici là. “Dans la région Aquitaine que je préside, a-t-il prévenu, je vais devoir différer la modernisation des équipements pour les lycées et retarder les investissements pour les industries et ceux destinés à la formation professionnelle.”

Les départements devront aussi réduire leur aide aux communes rurales. Car pour les conseils généraux, une autre contrainte est à prendre en compte : l’explosion des dépenses sociales, RSA en tête. Dans ces conditions, faut-il s’attendre à une baisse de l’investissement des collectivités, qui représente les trois quarts de l’investissement public en France ? “Oui”, a répondu le président de l’Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, qui affirme que 20 000 communes seront pénalisées par le gel des dotations.

Mutualisation et… suppressions de postes

Une solution selon lui, pour préserver au mieux l’action économique : la mutualisation des services. “Il y a encore de la marge”, assure le maire UMP de Lons-le-Saunier (Jura) qui, pour l’exemple, affirme que grâce à la mutualisation des services de sa mairie, il a pu investir 500 euros par habitant et par an, alors que la moyenne des villes dans cette strate est de 350 euros. Pour le président du conseil général des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti (UMP), la baisse des moyens généraux peut être une autre voie, et avec elle, la réduction des postes. À Nice, 500 postes vont être supprimés, soit 10 % des effectifs.