mercredi 31 décembre 2014

Bonne année 2015


Nous sommes déjà à la fin de l'année 2014 et comme toujours, avec quelques heures d'avance, je tenais, au nom de l'ensemble de l'équipe municipale, à vous adresser mes meilleurs vœux pour l'année 2015.

Je vous donne rendez-vous dès à présent pour la cérémonie des vœux le 16 janvier prochain au Complexe Alain Mimoun. 

J'aurai l'occasion alors de vous parler très ouvertement de la situation difficile que vont connaître les collectivités territoriales dans les prochaines années et notamment en raison des baisses dramatiques des dotations de l'Etat. 

Excellente année 2015 malgré tout !


mardi 23 décembre 2014

Joyeux Noël à tous !


Comme chaque année depuis décembre 2007, je tenais à vous souhaiter un très agréable Noël. 

L'équipe municipale et moi-même espèrent que vous passerez ces moments entourés de ceux que vous aimez. 

Joyeux Noël à chacun d'entre vous !

dimanche 14 décembre 2014

Désobéissance civique ... Une nécessité aujourd'hui ?


Depuis ma prise de fonctions en mars 2008, j'ai toujours rappelé une chose, les Maires doivent avant tout respecter les lois de la République, celles votées par nos représentants à l'Assemblée Nationale, et les faire respecter.

C'est pour cela que, même si je défendais le principe de "L'union civile" pour les couples homosexuels, j'ai accepté la loi sur "le Mariage pour tous".

C'est pour cela aussi que, même si cela n'avait aucun sens puisque la loi venait de changer, j'ai défendu la création de la Communauté de Communes de l'Ouest Parisien. 

Mais aujourd'hui et pour la première fois depuis presque 7 ans, je m'interroge sur le positionnement que je dois adopter à l'aube de la possible création d'une intercommunalité de près de 800.000 habitants.
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La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 a confirmé le principe de libre administration des collectivités territoriales qui était déjà présent dans la Constitution.

Le principe de libre administration, principe de rang constitutionnel, s’impose au législateur et à toutes les autorités administratives. Il est d’ailleurs repris dans le Code général des collectivités territoriales.
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Aujourd'hui, la quasi totalité des Maires impliqués dans ce projet pharaonique et délirant a voté "Contre" cette idée et pourtant, aux dernières nouvelles, l’État semble vouloir poursuivre dans cette direction et passer ainsi en force. 

Les Maires disent "Non", l’État déclare "Vous n'êtes rien, je ne vous entends pas, vous êtes inaudibles, vous ne représentez rien.".

Je réponds juste alors : "Nous sommes les représentants des Français, vous voulez passer en force, nous vous combattrons. Que ferez-vous ainsi si l'ensemble des Maires refuse votre projet et ne fera donc rien pour aller dans cette voie ?".

Devant l'incapacité du Gouvernement à entendre, l'incapacité du Gouvernement à donner une direction cohérente, l’incapacité du Gouvernement à écouter les élus de la République, l'incapacité du Gouvernement à réformer en cohérence, je m'interroge sur la nécessité que les Maires se regroupent et réagissent enfin.
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C'est ainsi que j'attends avec impatience la décision finale de M. le Préfet de Région. En fonction de son choix, je prendrai éventuellement l'initiative de lancer une fronde des Maires et des élus contre ce projet. 

Nous ne pouvons pas continuer à tout accepter. Ils ne peuvent pas continuer sans cesse à prendre des décisions absurdes sans que nous ne réagissions. 

Nous devons laisser nos ambitions personnelles de côté, nous devons juste croire en ce que nous défendons, en ce que nous sommes, nous devons nous battre parce que la bêtise n'est pas l'une des valeurs que nous devons accepter et défendre. 

Baisser la tête, ne rien dire et accepter, je suis navré, ce ne sera jamais l'une ds caractéristiques de l'équipe que je défends.

mardi 11 novembre 2014

Allocution commémoration armistice du 11 novembre 1918

Nous voici réunis, une nouvelle fois, en ce 11 novembre, devant ce monument aux morts, pour célébrer la fin de la Grande Guerre. 
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C’est ainsi que dans une clairière de Rethondes, il y a quatre-vingt-seize ans, à cinq heures du matin, le maréchal Foch signa l’armistice mettant fin à ce conflit et permit alors d’écrire dans les livres d’Histoire le bilan le plus terrible que le monde ait connu : 65 millions d’hommes mobilisés, 8 millions et demi de morts, 21 millions de blessés, 4 millions de veuves et 8 millions d’orphelins.

Lors de ma première allocution, je m’étais engagé à citer ces chiffres, à les rappeler année après année, pour que personne ne les oublie, ils sont la raison initiale de notre présence ce matin, ils sont l’exemple le plus dramatique de ce à quoi peut mener la folie des hommes.

En préparant cette allocution, je me suis interrogé, comme chaque fois, sur ce que je devais vous raconter, sur ce que j’allais trouver dans les archives, sur quoi je voulais une nouvelle fois insister.
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Alors oui, j’aurai pu vous rappeler la disparition du dernier poilu, ses souffrances, ses souvenirs et ses souhaits de paix. Je vous aurai dit que l’histoire d’un homme avait laissé la place à l’Histoire de notre pays.

J’aurai pu vous expliquer que parler de cette histoire, c’est raconter la vie de chacun d’entre nous ; chacune de nos familles a encore aujourd’hui des ancrages dans cette période et que même si ceux-ci sont de plus en plus lointains, ils ont participé à notre construction, ils feront partie définitivement de nous et de nos familles.

Je pourrais vous parler du courage extrême de nos soldats, de la fierté de représenter leur pays, de leur bravoure et de l’inconscience de leur jeunesse.

Je pourrais aussi parce qu’il ne faut rien cacher, vous parler de ces exécutions sommaires au nom du refus d’obéir de tant de soldats et qui resteront à jamais des fautes morales de l’armée française.

Je pourrais vous parler de ces moments irréels, de ces combats improbables durant lesquels plus de 100 soldats pouvaient tomber en une minute.

Je pourrais parler de la vengeance née des souffrances, je pourrais parler des mutilations, des destructions et de la haine de l’autre.

Je pourrais citer ces soldats meurtris, qui au sortir de la guerre imploraient que ces horreurs ne se reproduisent pas.

Mais tout cela, vous le savez déjà, tout a déjà été dit, nous avons tant parlé, tout a été raconté, rappelé, expliqué, année après année.

Je pourrais une nouvelle fois continuer et vous raconter toutes ces histoires, vous remémorer tous ces souvenirs, insistez sur tous ces malheurs.

Mais cela aurait-il aujourd’hui encore vraiment un sens, le même sens qu’un 11 novembre 1919 ?

Je pourrais une nouvelle fois juste tenir le rôle qu’on attend sûrement d’un élu, un matin du 11 novembre.
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Mais nous sommes aujourd’hui le 11 novembre 2014, et cette journée est la première de 4 autres, celles qui nous emmèneront jusqu’au 11 novembre 2018.

Cette journée poursuit les premiers anniversaires, ceux qui ont débuté il y a quelques mois par les commémorations relatives au début de ce conflit, ceux qui se poursuivront pendant 4 ans encore.

C’était il y a 96 ans et nous ne sommes donc plus qu’à 4 ans désormais du centenaire de la signature de l’armistice de la première guerre mondiale.

Nous sommes ainsi sûrement au lancement des dernières commémorations sous la forme que nous connaissions et pratiquons depuis le 11 novembre 1919.

Et année après année, nous continuerons sûrement à évoquer les moments qui ont marqué cette terrible guerre.

Et année après année, nous nous rapprocherons du moment où nous nous lirons le dernier chapitre.

Et ce 11 novembre 2018, nous serons encore réunis, ensemble, devant ce monument, pour fermer sûrement le livre de cette tragédie.

Nous serons tous présents avec l’émotion légitime de vivre un moment si particulier, de savoir qu’il s’agira d’une dernière fois.

Et puis, les 11 novembre seront évidemment différents après 2018 ; cent ans seront ainsi passés depuis la clairière de Rethondes.
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Il est peut-être temps, sans rien renier, sans rien oublier, sans rien rejeter, d’envisager autrement ces moments de souvenir et de recueillement.

Nous devons désormais et encore plus au lancement des dernières commémorations, réinventer ces moments et leur trouver un nouvel objectif.

Alors depuis 2008, au fil des 11 novembre et des 8 mai, je vous ai évoqué toutes ces choses que nous devons garder en nous pour les transmettre à nos enfants, pour qu’à leur tour, ils puissent les transmettre aux leurs, ils sont notre mémoire, la mémoire de notre pays.

« Transmettre pour ne pas oublier, ne pas oublier pour ne jamais reproduire », je vous le disais déjà l’année dernière, c’est cela le sens de ces commémorations, que nos enfants s’approprient ces moments, qu’ils apprennent ces histoires, qui se souviennent des raisons de cette guerre, qui soient convaincus que le plus dur combat restera toujours celui de la vie, de la paix et de l’amour.

C’est ainsi, c’est immuable, c’est à eux de porter à l’intérieur d’eux-mêmes les souvenirs de cette guerre.

Durant ces 4 prochaines années, nous aurons cet objectif, ce dessein.
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J’ai donc souhaité que nos enfants et nos jeunes soient présents encore plus nombreux ce matin.
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C’est pour cela que j’ai accepté sans hésiter la proposition de Denis Lecœur, conseiller municipal, correspondant Défense et Commandant de réserve de décorer Jonathan Allonge, réserviste opérationnel de la Marine Nationale, de la Médaille de Bronze du Service Militaire Volontaire.

Elle récompense tous les réservistes des 3 armées, la gendarmerie et la sécurité civile pour toutes les actions et le dévouement au service de la France.

Elle marque de fait le courage, la disponibilité et l’investissement.

Sa présence nous rappelle également la formidable jeunesse de nos soldats partis il y a 100 ans déjà pour se battre et risquer de mourir dans les champs de la Meuse ou de la Marne.

C’est à lui maintenant de reprendre le flambeau et de continuer à se souvenir pour transmettre à son tour.

C’est pour cela également que j’ai souhaité que les élèves de CM2 de M. Damien Bourgine, Directeur de l’école Jacques Gillet, soient à nos côtés ce matin.

Ils ont étudié durant plusieurs semaines, ils se sont imprégnés de ces moments de notre Histoire, ils ont choisi les lettres des poilus qu’ils ont souhaitées lire avec nous, celles qui les ont le plus touchés, ils ont compris que l’important était de ne jamais oublier.

Ces lettres auraient pu être écrites par nos grands-pères et nos arrière grands-pères. 

Lecture des lettres des enfants.

Mesdames, Messieurs, cette année, comme toutes les autres, même si ce discours est différent, je l’ai préparé avec la même application, la même volonté et la même gravité.

Mais cette année, au démarrage des centenaires, il n’était plus possible de reproduire ce que nous avions déjà fait les autres années.

Mais cette année, au lancement des anniversaires, il était de notre responsabilité, de notre devoir, de passer le flambeau.

Elle l’a compris, cette jeunesse, ils l’ont compris,, Jonathan, Manon, Téo et les autres.

C’est tous ensemble et avec eux que nous transmettrons ainsi aux générations futures, l’Histoire de ces soldats et même si les commémorations prendront d’autres formes.

C’est tous ensemble et avec eux que nous permettrons de conserver dans notre mémoire ces moments de notre Histoire et bien au-delà du 11 novembre 2018.

C’est tous ensemble et avec eux que nous conserverons ainsi au fond de nous, l’histoire de ces soldats, celle qui perpétuera la fierté d’être Français, celle qui fait la force de notre pays.

C’est à eux désormais de ne jamais oublier et de transmettre à leur tour. 

Ils sont notre avenir, ils resteront notre mémoire.

Vive la République. Vive la France.

dimanche 11 mai 2014

Allocution commémoration armistice du 8 mai 1945

Il y a 6 ans, jour pour jour, je prononçais mes premiers mots, mon premier discours, celui qui revêtait une importance si particulière, celui qui portait le poids de l’Histoire, celui que je ne l’oublierai jamais tout au long de ma vie.

Six ans ont passé déjà et je suis une nouvelle fois devant vous, le cycle de la vie et des fonctions électives sont ainsi, le temps passe, les événements se reproduisent mais la gravité de l’instant restera toujours la même. 

Nous nous retrouvons donc une fois de plus, pour évoquer la plus grande tragédie de l’Histoire de France, le drame de la seconde guerre mondiale.

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Alors, après avoir été réélu, les choses s’enchainent, les pensées aussi. On imagine ce qu’on fera dans les prochaines années, on pense aux projets qu’on défendra, aux difficultés qu’on affrontera.


Et puis, on se dit également, qu’on se retrouvera tous les 8 mai et les 11 novembre, à l’ombre d’un monument aux morts, chaque année, pour se rappeler de nouveau et tout faire ainsi pour ne rien oublier.

Ceux qui partagent ma vie depuis 6 ans maintenant savent très bien que ces moments restent pour moi des instants particuliers, ceux que je considérerai toujours différemment des autres.


Ceux qui m’accompagnent depuis 6 ans désormais savent très bien que je ne peux pas écrire les discours que je prononce ces jours-là comme les autres, que je dois prendre le temps, que je dois me poser, que je dois construire patiemment ce que je vous dirai.
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Durant 6 ans, j’ai donc passé de nombreuses heures à créer ces discours, j’ai recherché sur Internet les récits de nos soldats, j’ai raconté des moments si terribles, j’ai conté la grandeur de nos résistants, j’ai insisté sur la bonté d’âme des justes parmi les Nations, j’ai enfin été ému lorsque je vous parlais de ces juifs suppliciés et massacrés.

Après vous avoir raconté tellement de choses, après m’être documenté sur tant d’histoires, après vous avoir expliqué pourquoi nous ne devions jamais renoncer à être présents un matin de mai, après vous avoir décrit des choses si terrifiantes, je me retrouve une nouvelle fois devant vous et je dois encore et toujours prononcer de nouveaux mots.

Mais que pouvais-je vous écrire de nouveau, que pouvais-je vous raconter de plus que les autres années. Vous savez tellement de choses désormais.
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Et pourtant, comme les autres années, j’ai recommencé, j’ai réfléchi à un thème particulier, celui que j’allais développer. J’ai relu alors les discours écrits depuis 6 ans et je me suis arrêté sur quelques extraits d’entre eux.

Au cours de mes allocutions, je vous explique que nous sommes présents devant ce monument aux morts, non pas pour nous-mêmes, mais pour nos enfants.

Nous sommes là un matin de mai ou de novembre : 

  • Pour leur expliquer qu’ils ne devront jamais oublier ce que leurs ainés ont subi,
  • Pour leur expliquer que s’ils sont présents libres ce matin, c’est aussi parce que quelques-uns ont décidé de refuser l’oppression,
  • Pour leur raconter qu’ils devront profiter de chaque moment de leur vie,
  • Pour leur raconter que l’équilibre de la paix est si difficile à préserver,
  • Pour leur demander de tout faire pour que personne n’oublie ce que l’homme peut faire juste par idéologie.
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Nous ne sommes plus ici pour nous-mêmes et aussi longtemps que cela sera possible, nous devrons nous retrouver chaque matin du 8 mai pour leur expliquer qu’il peut suffire de la folie d’un homme pour plonger l’humanité dans le plus grand des chaos, que certaines idéologies peuvent entraîner l’horreur absolue, qu’ils doivent rester vigilants à tout prix.

Nous ne sommes plus ici pour nous-mêmes, nous sommes là pour transmettre à nos enfants, car c’est notre rôle, l’histoire de notre vie et l’histoire de la haine, pour qu’ils sachent que s’ils préservés aujourd’hui, c’est aussi parce que d’autres ont refusé, se sont levés ou se sont battus hier.
Je me souviens de Léa, Tom, Cécile et de tant d’autres enfants qui m’ont accompagné ces dernières années.

C’est pour eux que nous devons continuer à ne jamais oublier car la mémoire est notre seul instrument, la seule garante de paix, leur seul salut.

C’est à eux aujourd’hui de nous expliquer d’où ils viennent et comment ils doivent construire leur vie désormais.

C’est à leur tour de nous raconter ce qu’ils ont appris, ce qu’ils ont retenu et ce qu’ils voulaient vous dire simplement ce matin.
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Intervention Conseil Municipal des Jeunes.
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Mesdames, Messieurs, ceux qui me connaissent, savent très bien ce que je ressens à ce moment précis à l’écoute des mots des conseillers du Conseil municipal des jeunes.

Je voulais les remercier très sincèrement et leur dire qu’ils ont tout simplement compris l’importance d’être présents avec nous ce matin.

Et je terminerai en leur répétant quelques mots d’une des allocutions prononcées il y a déjà quelques années, sous le soleil et entouré de beaucoup d’entre vous.

C’est sûrement ce qu’ils doivent retenir de ces moments, de ces cérémonies, de leur premier apprentissage de la seconde guerre mondiale.

C’est sûrement ce qu’ils devront garder en eux tout au long de leur vie.

Anaïs, Lynscha, Maylis, Camille, vous vivez aujourd’hui dans un monde si paisible mais n’oubliez jamais que cela ne fut pas toujours le cas pour les générations précédentes et que la guerre est encore présente dans de nombreux endroits de la planète.

Anaïs, Lynsha, Maylis, Camille, continuez d’apprendre année après année, poursuivez votre apprentissage de ces moments douloureux mais finalement remplis d’espoir.

Anaïs, Lynsha, Maylis, Camille, vous devez comprendre que la liberté qui est la vôtre aujourd’hui a été possible parce que des sacrifices ont été consentis par d’autres, des héros anonymes, des soldats, des résistants, des justes parmi les Nations, dont les livres d’histoire ne parlent peut-être même plus, mais qui représentent ce qu’est la grandeur d’un homme et celle de notre pays.

Anaïs, Lynsha, Maylis, Camille, les résistants et les soldats dont vous avez commencé à apprendre l’histoire, doivent être des exemples pour chacun d’entre vous. Ils étaient jeunes, ils sont morts injustement mais ce qu’ils incarnaient était invincible comme vous le serez je l’espère au cours de votre vie.

Comme eux, vous devrez refuser la soumission, l’injustice et la fatalité. Vous ne devrez jamais baisser la tête, vous n’accepterez jamais le déshonneur, vous ignorerez la lâcheté.

Anaïs, Lynsha, Maylis, Camille, vous avez entre vos mains tout pour décider, avancer, libres et convaincus, vous êtes les seules à faire vos choix, à construire votre destin.

Vous devrez vous battre quand tout vous semblera perdu, quand vous n’aurez plus de force, car vous n’oublierez jamais qui vous devez être.

Anaïs, Lynsha, Maylis, Camille, le cri de la liberté poussé par ces résistants et ces soldats, nous devons l’entendre encore et le transmettre d’année en année, de génération en génération, ce cri est en nous, ils sont notre Histoire.

Anaïs, Lynsha, Maylis, Camille, soyez fiers de ces résistants, soyez fiers de ces soldats, soyez fiers de vos ainés, ils ont tant donné, soyez fiers de la France au nom de laquelle ils sont tombés.

Anaïs, Lynsha, Maylis, Camille, aimez la France parce que c’est le plus bel hommage que vous pourrez leur rendre.

Aimez simplement la France comme jusqu’au bout ils l’ont aimée.

Vive la République et vive la France.

mercredi 30 avril 2014

Les Nouvelles de Versailles, 30 avril 2014

Sylvie Sevin-Montel : "C'est un moment de rencontre privilégié avec ceux qui n'osent pas forcément téléphoner ou prendre rendez-vous en Mairie."


vendredi 25 avril 2014

Les Nouvelles de Versailles, 23 avril 2014

Thierry Essling : "Entre 2011 et 2013, il a été constaté de réels efforts, ce qui annule la perte du droit de préemption urbaine."

vendredi 7 mars 2014

Les Nouvelles de Versailles, 5 mars 2014

Thierry Essling : "Un espace qualitatif ouvert à tous en lieu et place d'un endroit non entretenu, non sécurisé et jonché de détritus."


Stéphane Mirambeau : "Nous n'avons pas porté de projets délirants, mais des projets qui correspondaient aux besoins des habitants."


mercredi 19 février 2014

Les Nouvelles de Versailles, 19 février 2014

Stéphane Mirambeau : "Je crois que c'est le premier conseil où l'on réalise le sans faute."


dimanche 9 février 2014

Quand la médiocrité vient au secours du néant ...

L'information est tombée cette semaine. Mme Valladon, ancienne Maire, est de retour sur Villepreux avec un nouveau rôle, celui de coach politique (sic!), un nouvel objectif, celui de conseiller la candidate socialiste, tête de liste de "Réussir Villepreux", Mme Fabienne Gelgon-Bilbault.

Depuis 2008 et sa défaite aux élections municipales, après avoir été écartée de son poste de Conseillère régionale par le Parti Socialiste en 2010, après son piètre résultat et ses 4,36% aux élections législatives en 2012, beaucoup l'avaient déjà oubliée, nous jamais.

Je peux vous l'assurer, chère Madame, les membres de l'équipe "Villepreux Autrement", ceux qui ont permis à notre ville de sortir de l'ombre dans laquelle vous la plongiez depuis si longtemps, ne vous oublieront jamais. Ils se souviendront toujours de votre bilan et de la situation dans laquelle vous avez laissé la Commune. 

Nous n'oublierons jamais la médiocrité que vous avez portée comme règle d'or à votre politique. Nous n'oublierons pas la médiocrité de votre action budgétaire avec l'envolée des budgets de fonctionnement, de la masse salariale et de l'endettement. Nous n'oublierons pas la médiocrité de vos décisions et de vos choix irresponsables. Nous n'oublierons pas la médiocrité qui vous plaisait tant et qui tirait Villepreux vers le bas. Nous n'oublierons jamais la médiocrité qui emmena Villepreux aux limites de la mise sous tutelle par l'Etat. Nous n'oublierons pas votre absence d'énergie, de volonté et de vision pour notre Ville.

Nous n'oublierons pas enfin la médiocrité de votre ambition. Nous n'oublierons jamais que vous répétiez sans cesse et durant 13 ans qu'il n'était pas possible de faire mieux, qu'il fallait accepter cette situation, que les Villepreusiens devaient se contenter de ce qu'ils avaient, qu'il fallait enfin vivre avec cette fatalité et se plaire dans cette médiocrité. 

Mme Valladon, Villepreux ne veut plus de vous, Villepreux n'est pas votre propriété, laissez la vivre ce qu'elle souhaite aujourd'hui, laissez la poursuivre sa destinée, laissez la continuer de réussir, elle en a le droit ! Vous lui avez fait assez de mal Madame, vous devriez vous excuser et partir pour de bon.
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Mais aujourd'hui, vous êtes encore là, car la candidate socialiste, Mme Gelgon-Bilbault, vous appelle au secours, comme si la médiocrité pouvait venir à l'aide au néant et au vide.

Mme Gelgon-Bilbault, durant 6 ans, nous avons été les témoins de l'absence de vos propositions, de l'absence de vos réflexions et de l'absence de vos idées. Nous étions présents lors des commissions municipales lorsque vous étiez incapable de mener la moindre des réflexions. Nous étions présents lors des conseils municipaux lorsque vous rougissiez simplement au lieu de réagir. Nous avons entendu vos attaques vides de sens, vides d'éléments et vides de hauteur. 

Et depuis le début de la campagne, nous vous voyons également reproduire les techniques du passé. Nous entendons les rumeurs que vous véhiculez sans honte, nous entendons les mensonges que vous faites courir, nous assistons au noyautage des associations que vous voulez reprendre, nous voyons l'absence d'envie et de passion. 

Mme Gelgon-Bilbault, votre engagement est si vide d'idées que vous devez utiliser une agence et un kit de campagne pour créer vos supports de communication formatés et tenter de convaincre les Villepreusiens, que vous devez utiliser un questionnaire pour préparer votre programme, comme si en 6 ans, vous n'aviez pas appris ce qu'il fallait pour Villepreux.

Mme Gelgon-Bilbault, Villepreux ne veut pas de vous, laissez la vivre ce qu'elle souhaite aujourd'hui, laissez la poursuivre sa destinée, laissez la continuer de réussir, elle en a le droit ! Vous lui feriez tant de mal si vous preniez en main sa gestion, vous devriez vous excuser et nous laisser continuer d'avancer pour elle.
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Mme Valladon, Mme Gelgon-Bilbault, quand la médiocrité vient au secours du néant, cela ne donne pas grand chose mais juste un roman, le roman de l'échec, votre livre de chevet depuis le début de vos engagements.

jeudi 30 janvier 2014

Les Nouvelles de Versailles, 29 janvier 2014

Stéphane Mirambeau : "La seconde phase de construction inclura aussi une école primaire. D'ici-là, notre capacité éducative nous permet d'absorber les nouveaux élèves sans construire."

mardi 28 janvier 2014

Le Parisien, 27 janvier 2014

"On est à 3.850€ le mètre carré pour une maison de ville, 4.000 pour una maison individuelle. On est totalement en phase avec le marché, on reste accessible et on répond à une forte demande locale. Il y a eu une grande concertation et une adhésion des habitants sur le projet.


mercredi 22 janvier 2014

Les Nouvelles de Versailles, 22 janvier 2014

"Une partie du terrain a, par ailleurs, été rétrocédée à la Ville et un gymnase et une école devraient y voir le jour."

jeudi 16 janvier 2014

Les Nouvelles de Versailles, 15 janvier 2014

Stéphane Mirambeau : "Personne ne pourra vous reprocher d'aller au bout de vos rêves."

vendredi 10 janvier 2014

Allocution "Cérémonie des vœux du Conseil municipal"

Mesdames, Messieurs, chers amis,

C’est avec le plus grand plaisir que je vous retrouve en ce début d’année pour vous présenter les vœux de l’ensemble de l’équipe municipale.

Je souhaite très personnellement la bienvenue à chacun d’entre vous et vous comprendrez, j’en suis persuadé, toute l’émotion que je peux, que nous pouvons, ressentir lorsque je débute cette cérémonie.

Je salue mes collègues présents à mes côtés ce soir. 

Je suis très heureux d’accueillir Mme Joséphine Kollmannsberger, Maire de Plaisir. 
Je souhaite la bienvenue à Mme Manuelle Wajsblat, Maire de Saint-Nom-la-Bretèche,
Bienvenu également à M. Arnaud Hourdin, Maire de Renemoullin.

Je leur souhaite beaucoup de réussite pour 2014. 

Bienvenue aux adjoints aux Maires et conseillers municipaux, représentants des villes voisines. 

Merci aux élus de Villepreux d’être avec moi encore une fois ce soir. 
Merci aux élus du Conseil Municipal des jeunes également.

Et puis bienvenue également à l’ensemble des habitants, des membres d’associations, des partenaires, à vous tous, cette cérémonie est la vôtre puisque nous la voulons ouverte à l’ensemble des Villepreusiens. Vous êtes Villepreux, vous l’incarnez et une nouvelle fois, c’est pour vous que nous sommes là ce soir.
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Avant de poursuivre et bien évidemment puisque cela reste la tradition et parce que tout simplement, c’est la première raison de notre présence ce soir, je tenais au nom de l’ensemble du Conseil municipal, à vous présenter nos vœux les plus sincères pour cette année 2014.

Que cette année vous protège, vous tous, ainsi que ceux que vous aimez. Que cette année soit douce, agréable, tranquille et reposante. Que cette année vous préserve des peines, des malheurs et des difficultés. 

Que cette année soit une année de répit, une année de reprise, une année de relance, d’espoir et d’optimisme.

Alors beaucoup d’entre vous, lorsqu’ils m’entendent parler comme cela, se disent que ce ne sont que des mots, des phrases mises bout à bout et que l’année 2014 sera sûrement aussi difficile que les autres.

Ils ont sûrement raison et la situation dans laquelle se trouve notre pays depuis tant années maintenant pourrait conduire au renoncement.

Mais c’est notre rôle cependant, à chacun, de garder le cap, de croire en l’avenir, de continuer à rêver et cela pour nous et pour nos enfants.

C’est pour cela que depuis 2 ans maintenant, je ne vous raconte plus la crise, vous la vivez au quotidien, vous la connaissez aussi bien que moi, mais je vous parle du futur, celui qui doit nous faire avancer, celui qui ne peut pas exister si nous décidions de baisser les bras et si nous invoquions sans cesse cette fatalité qui nous ronge depuis des années.

Alors oui, l’année 2014, sera sûrement difficile, dure et compliquée mais si la France décidait de renoncer, si nous décidions cela, si nous choisissions cette facilité, quel message, quel avenir donnerions-nous alors à nos enfants ?

Si nous n’avons plus de rêves, ils en ont encore tellement, ils les ont affichés ce soir, ils nous les ont racontés.

C’est pour eux sûrement que nous devons conserver quoiqu’il arrive cette force et croire en notre destinée. 

C’est le 1er message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Ce soir, comme les autres années, je voudrai une nouvelle fois vous parler de notre commune. Je ne vis qu’à travers elle depuis presque 6 ans. 

Je voudrai vous faire part de ce qui a été fait et de ce qu’il reste à faire.

Je voudrai vous exposer les réussites, discuter des déboires, vous expliquer les décisions, vous raconter les années à venir.

Je voudrai vous parler encore et toujours de nos projets et de nos idées.

Je voudrai déjà ouvrir le livre de notre prochaine histoire.

Je voudrai vous demander de croire en notre ville mais d’être convaincus également que son équilibre reste encore sensible et que quelques choix irresponsables, démagogiques ou dangereux pourraient mettre à mal les premiers résultats obtenus.

Je voudrai vous dire que la gestion d’une commune aujourd’hui se professionnalise et qu’elle ne peut plus se satisfaire des techniques du passé.

Mais vous le savez autant que moi et je vous le disais déjà l’année dernière. Cette cérémonie est particulière puisqu’a débuté la campagne des élections municipales ; celle qui vous conduira à choisir l’équipe qui aura en charge la destinée de notre commune pour les 6 prochaines années.

Nous sommes dans la campagne et des règles très précises m’imposent évidemment de ne pas utiliser cette tribune à des fins de propagande électorale. Je me conformerai donc à ces règles et j’adopterai un discours neutre, informatif et factuel.

Je vous raconterai l’année 2013, je vous parlerai de thèmes d’intérêt général, je ne ferai référence à aucune nouvelle idée, je ne vous parlerai d’aucun nouveau projet.

Mais je vous dirai juste néanmoins et à cet instant que nous sommes et resterons les mêmes quoiqu’il arrive.

C’est le 2ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Mesdames, Messieurs, 

Depuis le début de l’année 2013, au fil de mes discours, de mes allocutions, je vous fais part de l’émotion qui est la mienne lorsque je me souviens des premières fois, lorsque je me dis qu’il s’agit peut-être des dernières. 

Cette émotion n’a jamais été feinte et vous comprendrez j’en suis persuadé qu’elle soit encore présente ce soir.

En préparant cette cérémonie, j’ai relu le discours écrit pour la première cérémonie des vœux à la population, peut-être le plus symbolique, celui qui conservera sûrement une place un peu plus particulière que les autres.

Il donnait la direction, la vision et toute l’énergie indispensable à mon équipe et à notre commune pour affronter les défis qui s’ouvraient à nous.

Lorsque je pense à notre bilan, je me revois plus jeune de quelques années, rempli d’une telle force mais également de l’impatience du nouvel élu. 

C’était le 9 janvier 2009, souvenons-nous, 5 ans presque jour pour jour. Le moment où tout a commencé, le jour où le cap a été donné.

Je vous disais alors pour conclure ce discours de ma première cérémonie des vœux à la population. « Villepreux avait pris l’habitude de refuser d’essayer. La pire chose pour moi ce soir serait de vous dire que rien n’est possible et que nous devons encore accepter la fatalité, celle qui consiste à regarder le temps qui passe et à répéter que rien ne peut être fait pour s’excuser de ne rien faire.

Nous ne baisserons pas les bras, nous refuserons de ne rien faire. Dans 5 ans, nous nous retournerons sur notre parcours, sur nos choix, sur nos décisions. Dans 5 ans, nous regarderons derrière nous et je souhaite pouvoir le dire, j’ai fait quelque chose pour Villepreux, j’ai tenté de changer les choses, j’ai tout fait pour que notre ville se sorte de la situation dans laquelle elle se trouvait.

C’est ensemble que nous pourrons faire de Villepreux la ville que nous avons toujours rêvée, une ville solidaire, une ville ambitieuse, une ville du 21ème siècle, la première commune de notre canton. » 

Il y a 5 ans déjà, je regardais la lune en rêvant des étoiles et je vous disais que c’est ensemble, élus, habitants, employés municipaux, présidents et membres des associations, professeurs des écoles, partenaires publics et privés, que nous démontrerons encore une fois, que tout devient possible quand on le veut vraiment.

C’était il y a 5 ans et ces mots, cette direction, ne nous ont jamais quittés.

C’est le 3ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Mesdames, Messieurs, 

Au cours d’un mandat, les projets sont discutés, débattus, présentés et le Maire a un rôle primordial, celui du chef d’orchestre.

Il doit composer en fonction des envies de chacun, des demandes de la population, des contraintes, des objectifs et des priorités.

Le Maire doit proposer, écouter, analyser, convaincre et finalement décider.

Mais pour cela il n’est jamais seul et ne peut rien sans une équipe municipale à ses côtés.

Cette équipe lui donne la force dont il doit faire preuve au cours de son mandat. Cette équipe le soutient, le supporte, le protège aussi, le défend quand il le faut.

De sa cohésion naît la force nécessaire à son action. Cette cohésion a toujours été l’une de mes priorités, elle est encore maintenant l’un des atouts les plus importants, elle est la force qui m’accompagne depuis 6 ans maintenant.

Au cours de cette cérémonie un peu particulière, je voulais prendre le temps une nouvelle fois pour remercier chacun d’entre eux, les membres d’aujourd’hui comme ceux d’hier, ceux qui ont décidé de poursuivre et ceux qui préfèrent arrêter, ceux qui n’ont jamais en 6 ans, choisi l’intérêt particulier au détriment de l’intérêt général.

L’intérêt général peut caractériser chacun des membres de cette équipe et je pense, chacun des élus de notre commune indépendamment de leur couleur politique.

Je voulais leur dire simplement « merci » pour leur implication, « merci » pour leur dévouement et « merci » pour leur soutien.

Je voulais leur dire toute la fierté qui est encore la mienne d’avoir été à leur tête et d’avoir reçu leur confiance. 

Je voulais une nouvelle fois remercier chacun d’entre eux et en commençant par les adjoints : Thierry Essling, Pascale Mostermans-Delage, Claude Bertin, Florence Abiven, Valérie Barbosa, Olivier Cauchy et Françoise Bisserier, les conseillers municipaux délégués : Corinne Ricaud, Jean-Claude Paysan et Philippe Azincot, les conseillers municipaux : Dominique Ballast, Sylvie Toulouse, Annie Allègre, Danièle Preisser, Michel Saint-Martin, Philippe Lodé, Cyrille Tricart, Sylvie Sevin-Montel et Nicole Prades. Et puis je n’oublie pas, ceux qui ont quitté cette équipe mais qui furent de la première bataille, de la première victoire : Philippe Brière, Luc le Metayer, Elise Pelé, Roselyne Tâche, Pascal Venier, Sylviane Harlé, Jean-Michel Fos, Michel Licois et Michel Stourm.

Je voulais également remercier les élus de l’opposition ce soir pour leur présence, pour leur action au cours de ces années et pour leurs convictions.

Par le mode de scrutin, une opposition ne peut jamais influer sur les grandes décisions et sur les orientations majeures prises pour la ville.

Elle a cependant un rôle essentiel dans cette organisation en contraignant l’équipe municipale à se dépasser chaque jour de son mandat et à ne jamais rien laisser au hasard.


Comme je le répète souvent, je pense que nous n’avons été d’accord sur presque rien et nous n’essayons souvent plus, ni eux, ni nous de nous convaincre sur le bien ou le mal des propositions, des idées ou des projets.

Nous nous retrouvons cependant sur une chose, l’amour de notre commune et le souhait d’en assurer son développement et son avenir.

Je voulais donc citer et remercier à leur tour les conseillers municipaux d’opposition, les actuels Fabienne Gelgon-Bilbaut, Eric Magnon-Verdier, Patrick Bain, Daniel Rouchel, Claude Blanchard, Alain Martel et Eric Dubin et ceux ayant décidé d’arrêter leurs fonctions, Michèle Valladon et Annick Omond.

Ces 6 ans furent difficiles pour beaucoup d’entre nous, membres de la majorité ou de l’opposition.

Un élu est comme vous, il a une vie professionnelle, une vie privée et une vie de famille. Il est confronté aux mêmes maux et aux mêmes doutes mais il doit chaque jour se mobiliser pour sa vie publique et pour son engagement.

Je connais chacun d’entre eux mais je voulais profiter de ces moments pour en remercier 3 plus personnellement.

Je remercie avant tout Sylvie Sevin-Montel car je n’oublierai jamais qu’elle fut la première à m’avoir fait confiance et que je ne serai pas là devant vous ce soir s’il en avait été autrement.

Je remercie Florence Abiven pour son travail extraordinaire et son soutien de tous les instants même dans les moments les plus difficiles.

Et puis, comment ne pas remercier Thierry Essling, mon ami et 1er adjoint, pour ses conseils, sa présence, son soutien et parce qu’il a su, quand il le fallait, me dire les choses que je devais entendre.

Dans les prochains mois et quoiqu’il arrive, ils garderont toujours je peux vous l’assurer une place toute particulière en moi.

C’est le 4ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Lors de l’écriture de cette allocution, je me suis rendu compte très vite de la difficulté de ce que la loi m’impose ce soir.

Ceux qui me connaissent se rendent compte immédiatement de toute la frustration qui peut être la mienne.

Pendant 6 ans, j’ai expliqué chacun de nos projets, j’ai apporté un sens politique à chacune de nos décisions.

Et aujourd’hui, je dois rester informatif et neutre alors qu’il y a encore tant à dire. 

Alors 2013, c’est avant tout la poursuite des baisses des dotations de l’Etat avec 300.000 euros en moins par rapport à l’année 2012, 2013 ; c’est 3,9 millions d’euros consacrés aux investissements.

Mais 2013, c’est aussi en parallèle le retour à un endettement de l’ordre de 6,7 millions d’euros et 40% de moins par rapport à son niveau record avant notre arrivée.

2013, c’est pour la première fois depuis des années le choix de compenser l’évolution naturelle des bases fiscales par une baisse des taux d’imposition et pour limiter la perte du pouvoir d’achat des Villepreusiens.

2013, c’est l’aboutissement de plusieurs projets structurants pour la commune.


2013, c’est l’ouverture du Nautilus, votre grande médiathèque et un projet d’un montant de 1,7 million d’euros et subventionné à hauteur de 70%.

2013, c’est l’achèvement au printemps dernier du V-Park, votre parc sportif. 

2013, c’est l’ouverture de Crech’ndo, votre première crèche municipale et un projet de 1,1 million d’euros et subventionné à hauteur de 50%.

2013, c’est la finalisation de l’achat après presque 6 ans d’effort et de négociation de la moitié de la pépinière, soit 40.000 m². C’est aussi celle de 3.500 nouveaux m² dans le Côte de Paris pour poursuivre la mise en place de jardins familiaux.

2013, c’est la continuité des programmes pluriannuels d’investissements débutés il y a plusieurs années maintenant. Je citerai quelques-unes des réalisations :

  • Le Plan de Sécurisation Générale avec la sécurisation des voiries, l’installation de nouveaux éclairages dans les rues et la poursuite de l’étude sur le déploiement de caméras de vidéo-protection, 
  • La phase finale du Programme d’Informatisation des Ecoles avec l’installation des derniers tableaux numériques interactifs,
  • Le Programme de Réhabilitation des Ecoles avec la rénovation totale de l’école maternelle du Prieuré pour 642.000 euros et celle des toits de l’école maternelle du Val Joyeux,
  • Le Programme de Réhabilitation du Foyer résidence pour personnes âgées avec le début du changement complet de l’ensemble des huisseries des studios et l’installation de volets roulants automatiques,
  • Le Programme d’Embellissement de la Commune avec cette année un premier prix au concours départemental des Villes et Villages fleuris. 
2013, c’est également la création de la Communauté de Communes de l’Ouest Parisien et le rapprochement avec les villes de Plaisir et des Clayes-sous-Bois.

C’est aujourd’hui la perspective d’un développement commun et la nécessité désormais de raisonner ensemble.

Ce projet, porté par les villes de Villepreux et de Plaisir a été pensé avec un impératif, celui de ne pas conduire les habitants à payer toujours plus d’impôts.

Il a pour objectif, au-delà de la mise en œuvre de projets d’envergure, de générer des économies d’échelle, de mutualiser certains services, de créer des synergies entre les communes.

Il a été ainsi voulu pour apporter de la valeur et limiter les dépenses.

2013, c’est le lancement de plusieurs initiatives annoncées il y a un an et qui arrivent donc à leur terme. 

La première d’entre elles concernait la requalification et l’embellissement du centre-ville. 

Il est temps que Villepreux ait un centre-ville à la hauteur de son image, un lieu d’échanges, de convivialité, un lieu plus chaleureux, plus commerçant. 

De par sa conception même, les possibilités resteront limitées mais elles existent cependant. Elles seront étudiées avec beaucoup d’attention car la réhabilitation d’un centre-ville est un projet extrêmement structurant pour une commune.

Les premiers résultats de l’étude et les premières orientations envisageables seront présentés prochainement. 

La seconde initiative portait sur la réhabilitation et l’extension du Complexe Alain Mimoun. 

L’étude est aujourd’hui en cours et devrait déboucher sur des propositions intéressantes pour améliorer le fonctionnement de ce Complexe, réhabiliter l’existant et créer des extensions pour répondre aux besoins des associations. 

La troisième initiative portait sur la construction d’un nouveau complexe sportif dans la zone d’extension de la ZAC du Trianon.

Il répondra aux dernières normes environnementales, sera adapté de fait à un fonctionnement hivernal et proposera plus d’espace que les 2 gymnases du Trianon.

L’étude préalable au projet est en cours de finalisation. Elle sera présentée, comme pour le centre-ville, très prochainement. 

Le financement sera assuré en très grande partie par la vente des terrains sur lesquels se trouvent les gymnases actuels.

La dernière initiative concernait la réhabilitation du Théâtre de Villepreux.

Les premiers résultats se sont pas bons et conduisent à la plus grande des prudences quant à l’étendue précise des travaux qui seraient nécessaires.

L’état du Théâtre, sa construction même datant de plus de 30 ans, et surtout sa mise en conformité par rapport aux nouvelles normes conduiraient à engager des travaux dont les coûts pourraient dépasser 6 millions d’euros.

Oui, ce lieu fait partie de notre patrimoine, oui la polémique n’a plus sa place dans ce débat et oui la responsabilité devra guider ceux et celles qui devront traiter dans les prochaines années ce dossier très particulier.

Et 2013, c’est le lancement de la construction du Quartier des Hauts du Moulin et la création de 500 logements mêlant habitats collectifs et individuels dans un environnement de très haute qualité.

Ce projet mené en toute transparence et en collaboration avec les riverains et les associations a été compris et accepté.

Ce succès démontre bien une nouvelle fois qu’un projet doit être mené en toute sérénité. Il est impératif de cesser, au lancement de chaque nouveau projet, cette habitude consistant à véhiculer rumeurs, contre-vérités et toutes ces choses qui n’apportent rien, sauf de la peur, du bruit et de la confusion.

Et comment ne pas terminer ce bilan en rappelant les initiatives faites pour animer la commune et créer du lien entre les habitants ? 

Comment ne pas parler en effet 

  • des manifestations sportives dont la toute première édition de la Villepreusienne en complément du Trophée Sports, des manifestations festives avec le jubilé du jumelage avec Fulpmès, une très jolie fête de la Ville et l’organisation une nouvelle fois du bal des lycéens, 
  • des manifestations culturelles avec la poursuite de Place aux artistes et des jeudis musicaux, la continuité des restitutions associatives et scolaires au Théâtre et des journées du patrimoine, des animations proposées par « Le Nautilus » et l’opération bibliothèque à la piscine,
  • des initiatives vers les seniors avec l’organisation de plusieurs sorties et voyages cette année, de repas à thèmes à la résidence tous les mois, de la semaine bleue, de 2 thés dansants et la distribution des colis de Noël,
  • des réunions de concertation sur les projets et programmes communaux.
Comment ne pas parler également des initiatives envers les personnes plus faibles ou isolées avec le portage de repas et de livres à domicile ou la distribution d’aides ciblées.

Au-delà des investissements et des programmes pluriannuels, ces éléments participent aussi à la qualité de vie à Villepreux.

Mesdames, Messieurs, je terminerai là pour le bilan de l’année 2013. Un bilan factuel, neutre et informatif mais reprenant point par point ce qui avait été annoncé l’année dernière lors de la précédente cérémonie des vœux.

Une équipe municipale, un homme ou une femme politique, se doivent avant tout de dire ce qu’ils feront et faire ce qu’ils ont dit.

C’est le 5ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Parler de 2013 n’a pas été facile dans ces conditions, vous imaginez alors la difficulté pour 2014.

En préparant mon discours, j’ai hésité à vous parler d’orientations générales qui concerneront l’équipe qui remportera les prochaines élections et indépendamment de sa couleur politique.

J’avais envisagé d’évoquer la nécessité d’une gestion rigoureuse des finances pour pallier les baisses des dotations, la montée en puissance de l’intercommunalité pour offrir de nouvelle marges de manœuvre et de nouveaux services, la préservation de l’environnement pour limiter les conséquences des demandes de plus en plus pressantes de l’Etat en terme de constructibilité, le développement maîtrisé de la commune pour que Villepreux continue d’avancer et de vivre, l’application de la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2014.

Je voulais vous parler de tant d’autres sujets mais je vous laisserai le soin de découvrir les idées, les orientations et les projets des différents candidats.

Vous découvrirez donc dans les prochaines semaines les propositions faites par les équipes en lice et pour la gestion de notre ville et vous déciderez en toute connaissance de cause.

Dès mars prochain, vous aurez la responsabilité immense de choisir l’équipe municipale qui devra diriger la commune et affronter ces prochaines années.

Le verbe est pesé ; il n’est donc pas employé à la légère, il caractérise ce que vivront désormais les élus et pas uniquement ceux de Villepreux.

Ne sous-estimons pas ce que nous avons vécu pendant 6 ans et les conséquences de la crise. 

La gestion d’une commune sera de plus en plus difficile pour ceux qui prendront l’engagement de ne pas augmenter les impôts.

Tout le monde peut faire des promesses, combien peuvent les tenir. Tout le monde peut faire des rêves, combien peuvent les réaliser. 

C’est le 6ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Depuis janvier 2011, des personnes célèbres nous accompagnent au cours de la cérémonie des vœux et des premiers jours de la nouvelle année au travers d’une de leurs citations.

Depuis janvier 2011, elles ne furent jamais choisies au hasard.

Ce fut Albert Einstein qui fut le premier avec nous et qui déclarait : « La vie, c’est comme faire du vélo, il faut continuer d’avancer pour ne pas perdre l’équilibre… ». 

Ce fut Josiah Gilbert Holland en 2012 et qui écrivait « On n’atteint pas le ciel d’un simple saut, mais nous construisons l’escalier pour l’atteindre. » 

Ce fut Youssef Chanine en 2013 et qui déclarait : « La pensée a des ailes. Nul ne peut arrêter son envol. ». 

L’évidence des mots, des résultats et des décisions se suffit à elle-même et ne nécessite souvent aucune autre explication.

C’est le 7ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir. 

Cette année, Oscar Wilde sera avec nous et l’une des plus jolies des citations. 

Oscar Wilde écrivait ainsi : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. ». 

Je voulais terminer ce mandat par cette citation, ce dessein qui doit toujours guider une équipe municipale dans ses actions, dans ses décisions, qui doit toujours guider un homme ou une femme dans sa vie et qui me guidera le reste de la mienne.

Personne ne pourrait vous reprocher de viser haut, personne ne devrait vous reprocher de viser très haut, personne ne vous tiendrait rigueur d’avoir essayé. 

Qui pourra vous reprocher de vouloir accrocher la lune et de souhaiter ainsi le mieux pour votre commune, pour vos proches ou pour vous-même. 

Personne ne pourra vous reprocher d’avoir été jusqu’au bout de vos rêves et de vos limites. 

 Tous les projets doivent être menés en se fixant cela comme objectif initial : celui de vouloir le mieux, pour avoir au moins le bien et surtout ne rien regretter. 

Viser la lune pour atteindre au moins les étoiles ! 

La réussite, l’ambition, la volonté ne seront jamais des mots coupables ni des mots suspects. 

C’est le 8ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Nous devons tous garder cela en tête et surtout transmettre ce message à nos enfants. 

Et je voulais finir comme j’ai commencé, en vous parlant d’eux, ceux qui nous ont accompagnés au travers de leurs dessins et de leurs souhaits pour Villepreux et pour 2014, ceux qui sont là avec nous ce soir, sur la tribune et qui tenaient eux-aussi à participer comme ils le font depuis le début de leur engagement.

Cette carte de vœux leur est destinée, à Lena, Mailys et Juliette, à tous les enfants de Villepreux, Ils devront conserver cette règle de conduite tout au long de leur vie et ils l’ont compris, ils nous l’ont dit ce soir.

Chaque année, au mois de juin, je reçois, accompagné des membres de la Caisse des écoles, les élèves de CM2 avant leur entrée au collège.

Chaque année, mon message reste le même. Je leur dis simplement, comme je parlais à mes filles, de faire tout ce qu’il est possible de faire pour réaliser leurs rêves.

Je leur dis qu’au cours de leur vie, certains essaieront de briser ces rêves, d’autres voudront les faire renoncer, les derniers leur expliqueront qu’ils ne pourront jamais atteindre ce qu’ils veulent au plus profond d’eux-mêmes.

Je leur dis que personne n’aura le droit de casser leurs rêves et qu’ils devront, pour eux, se battre jusqu’au bout.

Ils devront regarder très haut dans le ciel et se dire que c’est possible, qu’ils peuvent y arriver. 

Ils devront se battre jusqu’au dernier moment et lorsqu’ils auront tout essayé, lorsqu’ils auront tout donné, ils auront le droit alors de baisser les bras.

Personne ne doit les baisser avant d’avoir tout essayé car il ne faut jamais vivre avec le moindre des regrets et parce que la lune est belle mais les étoiles le sont également.

C’était le 9ème message que je souhaitais partager avec vous ce soir.
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Mesdames, Messieurs, comme chaque année, j’ai pris un immense plaisir à vous recevoir au cours de cette cérémonie et à vous parler une nouvelle fois autour d’un discours un peu différent il est vrai. 

Ce soir, vous l’avez suivi autour de 9 messages que je souhaitais partager avec vous. Ils sont la parfaite conclusion de ses 6 ans de mandat. 

Il en reste encore un, le dernier, le 10ème, le même que celui de l’année dernière, une citation qui s’est souvent révélée vraie au cours de l’Histoire.

« Un homme qui oublie son passé se condamne à le revivre. » 

Ne l’oublions jamais, n’oubliez jamais d’où nous venons. 

Mesdames, Messieurs, je terminerai en vous disant tout l’honneur qui est le mien de vous avoir accueilli ce soir, en vous remerciant une nouvelle fois pour la confiance que vous avez portée en moi il y a déjà plusieurs années, et en vous disant toute la fierté qui aura été la mienne d’être le Maire de votre commune. 

Et surtout croyez moi et n’oubliez jamais : « Visez toujours la lune ! » et comme l’ont dit Lena, Mailys et Juliette, « Accrochez-vous à vos rêves ! ».

Excellente année 2014 et soyez heureux.

dimanche 5 janvier 2014

Cérémonie des vœux à la population


A l'aube de cette nouvelle année, je serai ravi de vous accueillir le vendredi 10 janvier prochain pour la cérémonie des vœux à la population. 

Je serai accompagné, comme tous les ans, des élus de l'équipe municipale. 

Je vous donne rendez-vous au Complexe Mimoun à partir de 19h30 et pour le début des allocutions aux environs de 20H00. 

A vendredi !