vendredi 29 mai 2009

Rencontre avec Gérard Larcher, Président du Sénat, 29/05/2009


M. Larcher, Président du Sénat, a souhaité rencontrer à Villepreux les maires du canton de Saint Nom-la-Bretèche. Cette rencontre avait comme objectif d'exposer les problèmes que chacun d’entre nous rencontre dans le cadre de sa mission.

La veille, je lui avais transmis les sujets qui me semblaient importants: le statut de la fonction publique, les gens du voyage, les finances locales, les transports et surtout l'intercommunalité.

Sur ce dernier point, M. Larcher a été très clair et même si les décisions ne sont pas encore finalisées, un consensus semble se dessiner au niveau de l'Etat, celui de fixer à fin 2011 la date limite pour que les communes intègrent un projet d'intercommunalité.

Jusqu’à maintenant et même si Villepreux participe à plusieurs syndicats intercommunaux et développe des partenariats avec les communes voisines, la réflexion initiée depuis plusieurs années n’a débouché sur rien de concret. Cet échec nous permettra de bâtir, dans les prochains mois, notre projet et être prêts au moment venu.

La localisation de notre commune et les structures déjà existantes nous permettent d’envisager plusieurs possibilités, nous devrons les étudier toutes afin de choisir la plus adaptée à notre ville et à nos souhaits de développement.

L’intercommunalité ne doit pas effrayer, elle nous permettra d’exister devant les deux OIN qui se développeront autour de nous au cours des prochaines années, de faire des économies d’échelle, de mutualiser les ressources et de peser sur les décisions car étant plus forts.

jeudi 28 mai 2009

Mon soutien à la Majorité Présidentielle, 28/05/2009

Les Français croient en l’Europe, les Français souhaitent l’Europe, mais les Français veulent une Europe qui leur ressemble : une Europe qui n’a peur de personne, une Europe qui a de la volonté, une Europe qui a de l’ambition, une Europe qui prend des risques.

Ne laissons jamais aux autres le soin de décider pour nous et pour notre avenir ...

lundi 18 mai 2009

Le tract assassin, la méthode des lâches, 18/05/2009

Certains viennent de recevoir un tract, encore un, contre moi et contre mon équipe.

Il se veut assassin, il se veut accusateur, il n’est, comme toujours, qu’absurde et stupide.

Encore une fois, il n’est que manipulations, mensonges, imprécisions, petites phrases ...

Alors, je pourrais reprendre chacun des points, l’un après l’autre, et y apporter un démenti ou une contradiction ; je pourrais dire à tous que cela est faux, comme cette augmentation inventée de 17% de nos indemnités ; à quoi bon, tout cela ne servirait à rien car tout continuera demain, on n’arrive jamais à rendre meilleur quelqu’un de médiocre.

Alors, je dirai juste une chose ce soir : un tract est toujours la solution la plus simple devant le manque de courage ; un tract permet à celui qui l’écrit d’y déverser sa haine ; un tract est d’autant plus virulent que son auteur se sent en danger, comme celui ridiculisé, un soir, lors d’un conseil municipal, tel l’enfant qu’on est et qui vient de se faire gronder car ayant mal appris sa leçon.

Tout cela est petit et n’arrivera pas à me détourner de mon objectif : celui de redresser notre ville. Je n’ai souhaité être Maire ni pour refaire les mêmes erreurs que celles du passé, ni pour donner la fatalité comme excuse à l’inaction.

La ville change chaque jour, nous sommes là non pas depuis 13 ans, mais depuis un an uniquement et que de travail accompli, que de choix étudiés, que de décisions prises.

Nous continuerons chaque jour, vous nous avez fait confiance, vous avez eu raison et ce ne sera pas quelques tracts sans intérêt et irrespectueux qui m’éloigneront de mon objectif. 

jeudi 14 mai 2009

Allocution Campagne des élections européennes, 13/05/2009



Plus de 200 personnes étaient réunies hier soir pour la réunion publique organisée par la Majorité Présidentielle dans le cadre des élections européennes.

Je tenais à remercier personnellement, M. Wauquiez, Secrétaire d'Etat en charge de l’Emploi, pour la grande pédagogie dont il a fait preuve au cours de son intervention. L’Europe semble lointaine, il a su montrer qu’elle était proche et pouvait avoir une incidence positive sur l’emploi dans notre pays.

Comme la France a su le démontrer durant 6 mois lors de la  présidence de l’Union Européenne, transformer l’Europe en une Europe proche et ambitieuse est possible. Il reste à le vouloir vraiment.
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Quel plaisir et quelle joie de vous voir réunis ce soir à Villepreux.
Bienvenue à tous, je remercie chacun d’entre vous pour sa présence, elle me touche.

Bienvenue à M. Wauquiez, Secrétaire d’Etat en charge du Travail, je suis honoré de vous recevoir ici,

Bienvenue à Mme Le Moal, députée de la 3ème circonscription, c’est toujours un plaisir de vous voir parmi nous,

Bienvenue à M. Delaporte, conseiller général, maire de la Celle Saint-Cloud et délégué de la 3ème circonscription,

Bienvenue à Mme Jaunet, conseillère régionale et secrétaire départementale de l’UMP,

Bienvenue aux nombreux maires et élus,

Bienvenue à Stéphane Dassé et Alexandre Morlet,

Bienvenue à vous tous qui avez répondu présents et montré ainsi votre intérêt pour l’enjeu des prochaines élections européennes.

Je dois vous avouer qu’une si belle assemblée n’avait pas été réunie depuis longtemps sur Villepreux.

Vous montrez tous ici ce soir que les choses peuvent changer et qu’une nouvelle image peut être donnée à notre ville.
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M. le Secrétaire d’Etat, si vous me le permettez, vous avez une responsabilité immense, comme celle de l’ensemble des candidats composant la liste de Michel Barnier et au-delà, comme celle de l’ensemble des membres de la Majorité Présidentielle, la responsabilité de montrer aux Français que l’Europe est l’Europe de la proximité, que l’Europe est l’Europe de l’ambition et donner ainsi envie aux Français d’aller voter le 7 juin prochain.
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Car malgré les mauvais sondages qui donnent un taux de participation très faible, les Français ont démontré lors des dernières élections l’intérêt qu’ils portent à la politique. Ce n’est donc pas elle qui ne les intéresse plus mais peut-être la façon dont nous leur avons présenté l’Europe qui ne les passionne pas.

Les Français croient en l’Europe, les Français souhaitent l’Europe, mais les Français veulent une Europe qui leur ressemble : une Europe qui n’a peur de personne, une Europe qui a de la volonté, une Europe qui a de l’ambition, une Europe qui prend des risques.
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Pour être honnête avec vous, je dois vous le dire, j’ai douté, moi aussi, de l’Europe qu’on me présentait depuis tant d’années.

Une Europe lointaine, technocratique, une Europe froide qui en fait ne me donnait pas envie d’avancer, une Europe qui ne me faisait pas rêver, une Europe enfin qui ne me ressemblait pas.
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Et puis, comme il y eut le discours du 14 janvier 2007 lors du Congrès à la Porte de Versailles qui changea ma perception de l’engagement politique, il y eu le 1er juillet 2008. La présidence française qui débuta alors pour 6 mois démontra qu’il était possible de faire autrement et de donner une autre image et un autre projet à l’Europe : une Europe pesant sur les décisions du monde, une Europe forte, une Europe protectrice, l’Europe que tant de Français rêvent et souhaitent vraiment.

A ce moment, j’ai cru en l’Europe, une Europe volontaire, une Europe ambitieuse, une Europe qui brillait enfin dans le monde, l’Europe dont j’étais fier et pour laquelle j’avais envie de me battre.
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La France s’est reconnue dans l’Europe de Nicolas Sarkozy car l’Europe était enfin en phase avec son Histoire.

Les Français se sont reconnus dans l’Europe que Nicolas Sarkozy a portée. Une Europe qui clamait au monde qu’elle existait. C’est elle que nous voulons aujourd’hui.

Il suffit souvent d’un homme, d’un instant pour qu’on se rende compte que tout est possible si l’on souhaite donner un grand dessein à une si belle idée.

L’Europe est ainsi notre seule chance pour être fort et écouté. Elle ira au-delà de l’Europe économique et à côté de la stabilité politique qu’elle instaure, elle protégera les plus faibles, préservera nos intérêts, veillera à chacun d’entre nous, nous sortira aussi plus rapidement de la crise mondiale.
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Pour mener à bien ce beau projet, l’Europe et la France ont besoin que nous soyons unis, l’Europe et la France méritent mieux que ces combats partisans qui ne débouchent sur rien, pénalisent notre volonté d’avancer et nous empêchent de nous projeter vers un projet commun.

A côté de certains partis de gauche qui passent leur temps à s’excuser et à ne rien proposer,

A côté, d’autres, plus oranges, qui passent leur temps à critiquer et devraient s’en excuser,

La Majorité Présidentielle autour du Président de la République est aujourd’hui la seule alternative pour proposer le projet ambitieux et proche, le projet que chacun sera fier de défendre. En regroupant les idées de la droite républicaine aux courants de pensée de la gauche modérée et moderne, la Majorité Présidentielle refuse ce clivage stérile, propose l’ouverture et l’union et fournit l’unique direction que chacun doit suivre aujourd’hui, celle de la raison, celle de l’ambition, celle du futur.
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M. Wauquiez, montrez nous avec le talent que nous vous connaissons et l’engagement qui est le votre, ce que l’Europe peut nous apporter chaque jour de notre vie pour relancer l’activité économique et le travail dans notre pays.

M. Wauquiez, montrez nous avec tout l’optimisme qu’il est nécessaire d’avoir comment l’Europe nous permettra d’entrevoir rapidement la fin de la crise.
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Le grand dessein que Nicolas Sarkozy souhaitait pour la France durant la campagne des élections présidentielles, nous le portons tous encore aujourd’hui.

Le grand dessein que Nicolas Sarkozy souhaite pour l’Europe depuis son élection, nous le porterons dans les prochaines années.

L’enjeu des élections européennes est immense, c’est à nous, c’est aux responsables politiques, c’est à vous, M. le Secrétaire d’Etat de nous le montrer aujourd’hui.

Avec la Majorité Présidentielle, continuons à donner à la France l’ambition qu’elle mérite,

Donnons à l’Europe l’ambition qu’elle doit avoir !

dimanche 10 mai 2009

La campagne des européeennes s'invite à Villepreux, 10/05/2009

C'est avec un immense plaisir et un grand honneur que nous recevons M. Wauquiez, Secrétaire d'Etat en charge de l'Emploi, mercredi 13 mai à 20H30 à la salle Petrucciani.

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, M. Wauquiez viendra nous parler, au nom de la Majorité Présidentielle, de l'incidence de l'Europe sur l'emploi dans notre pays.

L'Europe est un enjeu crucial dans les prochaines décennies, je vous attends tous très nombreux pour dialoguer avec lui en toute liberté et dans un objectif de construction et de proposition.

vendredi 8 mai 2009

Allocution Commémoration 8 mai 1945, 08/05/2009



Il y a un an déjà, je me trouvais ici, avec vous et aujourd’hui, à vos côtés, je me souviens de tout.

Je me souviens du moment lorsque j’ai quitté la mairie, il faisait beau, je me souviens du moment où je vous ai retrouvés dans le village, je me souviens du parcours pour arriver jusqu’à ce monument, je me souviens enfin de l’émotion quand j’ai vu les enfants.

Je me souviens de tout car la seconde guerre mondiale fut l’évènement tragique du 20ème siècle. Elle fut la guerre contre le mal absolu.

Elle opposa la compromission de Vichy à l’espoir de l’appel du 18 juin 1940.

Elle opposa l’horreur du nazisme au supplice des juifs, les dénonciations ignobles à la grandeur des justes.

Elle opposa enfin la froideur de la milice au courage des résistants.
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Le 8 mai 2008 comme maintenant, le poids de l’histoire était sur mes épaules, je le ressentais, je ressentais la France à mes côtés. La France de la fierté, celle de l’honneur.

Le 8 mai 2008 comme maintenant, nous n’étions pas seuls, nous étions entourés de leur présence, nous étions parmi ces Français, ceux qui ont su dire non à l’innommable, ceux qui ont rejeté la soumission et ceux qui ont subi tant de souffrances.

Tout cela doit rester gravé en nous à jamais.
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Ce matin, je ne me veux me souvenir que des hommes et des femmes qui ont fait ce que nous sommes aujourd’hui.

Je voulais leur rendre hommage.

Car à côté des bourreaux, des traitres et des assassins, je veux me souvenir avec vous des Français, si nombreux, qui incarnèrent les valeurs de la France.

La France qui tant de fois dans son histoire a su se lever pour se battre pour la liberté et la dignité des hommes, la France qu’il faut apprendre à nos enfants, la France qui nous permet aujourd’hui de briller.

La vraie France, elle n’était pas à Vichy, elle ne collaborait pas, elle ne dénonçait pas, elle ne torturait pas, elle n’assassinait pas.

En cette cérémonie de la commémoration de l’armistice de la seconde guerre mondiale, je tenais personnellement et passionnément à rendre hommage aux Français de la liberté, aux Français du courage, aux Français de l’honneur.

Aux heures les plus sombres de notre histoire, ils ont su, alors que tout semblait perdu et que renoncer était la facilité, dire simplement « non », car baisser les bras ne ressemblait pas à ce que la France incarnait à leurs yeux, le pays des droits de l’homme, le pays de la tolérance, le pays de la liberté.
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Ils se sont levés pour sauver l’honneur de notre pays, ils étaient la fierté de la France.

La fierté et l’honneur de la France n’étaient pas dans les bureaux de Vichy, ils ne s’appelaient ni Pétain, ni Doriot, la fierté et l’honneur de la France étaient à Londres et s’appelaient De Gaulle. En refusant d’accepter ce qui semblait inéluctable, il redonna en un instant, en un discours, l’espoir à tout un pays.

La fierté et l’honneur de la France se nommaient Philippe Kieffer, premier soldat touchant le sol de France, ce matin de juin 1944, en Normandie. Avec son commando, le commandant Kieffer l’hurlait au monde, l’armée française est de retour sur le sol de France et cette fois-ci, c’est pour y rester !

La fierté et l’honneur de la France se nommaient Jacques-Philippe Leclerc et se battaient avec la 2ème DB dans le désert d’Afrique, en Normandie puis en Europe. Ils se nommaient Marie-Pierre Koenig qui résista pendant seize jours aux attaques des armées italiennes et allemandes, puis remporta la bataille de Bir-Hakeim pour devenir en un jour, l’orgueil de la France libre.

La fierté et l’honneur de la France n’étaient pas dans la milice mais dans l’armée secrète, ils ne s’appelaient ni Laval, ni Darnand, ils ne s’appelaient ni Bousquet, ni Papon, ils avaient les visages de Jean Moulin et de Lucie Aubrac.

La fierté et l’honneur de la France se nommaient Pierre Brossolette, compagnon de la libération qui torturé pendant plus de 2 jours, se jeta du 4ème étage pour ne pas parler, et Jacques Bingen, compagnon de la libération qui arrêté par la Gestapo, préfèrera se suicider lui aussi pour conserver ses secrets.

La fierté et l’honneur de la France s’appelaient bien sûr Guy Moquet qui, la veille de sa mort, demandait simplement alors qu’il allait mourir « Ma petite Maman chérie soit courageuse ». Ils s’appelaient bien évidemment Maurice Druon lorsqu’il écrivit à Joseph Kessel en 1943, l’hymne de la Résistance, le « Chant des partisans ».

La fierté et l’honneur de la France ne se cachaient pas derrière les portes pour épier, attendre et dénoncer, son voisin, son ami, parce qu’ils étaient peut-être juif ou résistant.

La fierté et l’honneur de la France n’étaient pas ces auteurs de lettres anonymes dénonçant et dénonçant encore, sans même savoir pourquoi mais envoyant des innocents vers la mort.

La fierté et l’honneur de la France, sous la chape de haine qui recouvrait notre pays pendant l’occupation, étaient les « Justes parmi les nations », de tous milieux et de toutes origines, qui refusèrent l’ignoble en sauvant des juifs des persécutions, des déportations, de la barbarie.

La fierté et l’honneur de la France se nommaient Germaine Ribière qui créa l’Amitié Chrétienne en 1941 pour aider les juifs soumis aux décrets de Vichy et le Père Marie-Benoît, surnommé le père des juifs, qui aida des centaines d’entre eux à gagner la Suisse et l’Espagne à partir du Sud de la France. Ils s’appelaient Paul Ramadier qui refusa avec force les pleins pouvoir à Pétain puis participa à la Résistance.

La France comme vous l’entendez n’a jamais été celle de Vichy, elle est celle des résistants, celle des combattants, celle des justes, celle des mille visages, celle qui me donne la fierté de parler ainsi ce matin devant vous.
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Qu’ils soient morts sur les plages de Normandie ou de Méditerranée,

Qu’ils soient morts en libérant la Sicile, en pénétrant en Italie ou en franchissant le Rhin,

Qu’ils soient morts suppliciés dans les caves de la Gestapo ou torturés dans les prisons allemandes,

Qu’ils soient morts pourchassés dans le Vercors ou tués dans le maquis Corse,

Qu’ils soient morts exécutés pour avoir caché des juifs,

Qu’ils soient morts fusillés un matin de 1944 dans le Bois de Boulogne,

Ou qu’ils soient morts simplement un jour, une fois la guerre passée, en se demandant encore pourquoi on leur rendait hommage alors que tout cela leur avait semblé si naturel.

Qu’ils soient dans les livres d’histoire ou restés anonymes, ils sont la fierté et l’honneur de la France.

Ils n’ont pas seulement traversé l'Histoire, ils l’ont écrite et ce matin nous sommes tous un peu leurs enfants.
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Souvenez-vous il y a un an, je vous parlais de la crypte du Mont Valérien. Elle nous rappelle chaque année la réalité de ces hommes qui donnèrent leur vie pour leur pays et pour les autres.

A l’intérieur de ce lieu si particulier, chaque soldat tombé au champ d’honneur, chaque résistant mort d’avoir refusé de trahir les siens, chaque juste donnant sa vie pour sauver les juifs, pourrait y être présent, couché dans son cercueil pour l’éternité et continuant d’agrandir ce cercle du souvenir.

Ils formeront tous au-delà de notre mémoire, la légende de notre peuple, ils auront su sauver l’honneur de notre pays, ils resteront à jamais la fierté de la France.