vendredi 29 novembre 2013

Les Nouvelles de Versailles, 27 novembre 2013

Stéphane Mirambeau : "Ça fait plusieurs conseils municipaux qu'on en parle. Nous, quand on envisage, c'est pour agir". 


mercredi 20 novembre 2013

Les Nouvelles de Versailles, 20 novembre 2013

Stéphane Mirambeau  : "Vous dites parler au nom des Villepreusiens, mais ce n'est pas les retours que nous avons. Il faut faire quelque chose. Ce n'est pas de mon ressort l'établissement, mais ça l'est de le demander. Notre rôle est de lutter contre l'insécurité."

Désormais, nous savons officiellement quel sera le programme de la candidate socialiste pour les prochaines élections municipales en matière de sécurité, celui de la compréhension et de l'impunité envers les délinquants. 

La tranquillité des Villeupreusiens et la lutte contre la délinquance sera le notre.


samedi 16 novembre 2013

Le Parisien, 14 novembre 2013

"Selon nos informations, depuis plusieurs moins, des vigiles recrutés auprès d'une agence d'interim sont régulièrement embauchés pour de courtes périodes afin d'encadrer ces adolescents. Une initiative destinée à palier le manque d'effectifs face à des pensionnaires de plus en plus violents."


lundi 11 novembre 2013

Allocution cérémonie de l'armistice de la première guerre mondiale

Nous voici réunis, une nouvelle fois, en ce 11 novembre, devant ce monument aux morts, pour célébrer la mémoire des combattants de la Grande Guerre.
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C’est ainsi que dans une clairière de Rethondes, il y a quatre-vingt-quinze ans, à cinq heures du matin, le maréchal Foch signa l’armistice mettant fin à ce conflit et permit alors d’écrire dans les livres d’Histoire le bilan le plus terrible que le monde ait connu : 65 millions d’hommes mobilisés, 8 millions et demi de morts, 21 millions de blessés, 4 millions de veuves et 8 millions d’orphelins.
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Nous sommes le 11 novembre 2013 et ce sera ma dernière allocution d’une commémoration d’un armistice pour ce mandat.

Déjà la dernière et je l’ai écrite avec autant d’application, autant de patience mais également avec autant de gravité car celle-ci porte une nouvelle fois le poids de l’Histoire et concerne chacun d’entre nous.

Rien ne peut être semblable à l’écriture d’une allocution portant sur l’histoire de ces deux guerres mondiales.
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En 6 ans, je vous ai évoqué toutes ces choses que nous devons garder en nous et transmettre à nos enfants, pour qu’à leur tour, ils puissent les transmettre aux leurs.
 
Transmettre pour ne pas oublier, ne pas oublier pour ne pas reproduire.
 
Et je regardais les premiers reportages à l’approche du 11 novembre réalisés dans les communes de la Meuse, de la Marne et de l’Aisne.
 
Je regardais ces personnes prendre la direction de Verdun et apporter aux Maires des communes ayant perdu les leurs durant ce conflit, des flambeaux allumés depuis la flamme de la tombe du soldat inconnu.
 
Je les écoutais parler de ces mères qui n’ont jamais revu leurs fils partis aux combats. Je les entendais dire à quel point il était encore important d’honorer ces enfants de France morts pour leur pays et pour la liberté.
 
Dans quelques jours, nous célébrerons le centenaire du début de la première guerre mondiale et dans de nombreuses régions de France, dans des milliers de nos villes et à Villepreux en particulier, leur histoire sera encore évoquée.
 
Dans quelques mois alors, au travers d’expositions et de conférences, nous raconterons encore et encore.
 
Transmettre pour ne pas oublier, ne pas oublier pour ne pas reproduire.
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Nous raconterons que depuis la disparition du dernier poilu, le souvenir personnel des souffrances et des sacrifices a laissé la place à l’Histoire.
 
Nous expliquerons que pour que tant de souffrances et de sacrifices n’aient pas été consentis en vain, nous avons un devoir moral, celui de faire que cette Histoire construite sur ces destinées tragiques continue d’être une Histoire partagée.
 
Nous raconterons qu’à travers cette Histoire, chacun reconnaît une part de lui-même et puise la fierté dans notre pays, celle que nous voulons garder, qui fait notre force et que nous voulons, année après année, communiquer simplement à ceux qui nous suivrons.
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Nous raconterons le courage extraordinaire de nos soldats.
 
Nous n’oublierons pas l’hommage que nous devons leur rendre, à tous ceux qui ont combattu jusqu’à l’extrême limite de leurs forces avec dans le cœur l’amour de leur patrie, la conviction de défendre une juste cause et sans doute les êtres qu’ils aimaient.
 
Nous raconterons leur courage car ils se sont battus pour la France et sont morts pour la liberté.
 
Nous raconterons leur bravoure car c’est l’honneur d’un grand peuple de respecter ses soldats et d’honorer ceux qui sont morts pour le défendre.
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Mais nous raconterons également les exécutions sommaires des soldats français pour l’exemple et parce qu’ils hésitèrent quelques secondes avant de courir vers la mort.
 
Nous n’oublierons pas les combats durant lesquels plus de 100 hommes pouvaient mourir en une minute.
 
Nous expliquerons qu’aucun reproche ne pourra être porté même à ceux qui, après avoir affronté avec un courage inouï la plus terrible des épreuves, refusèrent un jour, un matin, d’avancer parce qu’ils n’en pouvaient plus et parce que tout cela leur semblait si absurde.
 
Transmettre pour ne pas oublier, ne pas oublier pour ne pas reproduire.
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Nous raconterons alors la vengeance née des souffrances, des mutilations, des destructions et de la haine de l’autre.
 
Nous n’oublierons pas ces soldats meurtris, qui au sortir de la guerre imploraient que ces horreurs ne se reproduisent pas.
 
Nous raconterons qu’il est facile de se venger, d’humilier et de rabaisser lorsqu’on sort vainqueur.
 
Nous expliquerons que la vengeance ne mène à rien sauf à la haine puis de nouveau au chaos.
 
Nous raconterons la seconde guerre mondiale, conséquence de cette vengeance, nous raconterons la Shoa, nous raconterons ce deuxième chapitre de l’horreur.
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Mais nous raconterons ensuite l’espérance née des efforts faits pour préserver la paix.
 
Nous n’oublierons pas la création de l’Organisation des Nations Unies, l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le début de la construction de l’Europe.
 
Nous raconterons la réconciliation entre les peuples Français et Allemand et la volonté de construire un avenir commun plutôt que celle de se détruire.
 
Nous raconterons que le plus dur était de tendre la main et d’ouvrir les bras pour tenter de pardonner.
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Transmettre pour ne pas oublier, ne pas oublier pour ne pas reproduire.
 
En 6 ans, certaines choses n’ont jamais du être décidées, elles se sont imposées d’elles-mêmes, elles étaient en moi.
 
Je n’ai pas décidé de prendre le temps de préparer chacune de ces allocutions, cela s’est imposé simplement à moi.
 
Je n’ai pas décidé d’être présent quoiqu’il ait pu m’arriver les 8 mai et les 11 novembre, pour lire chacune de ces allocutions, cela s’est imposé simplement à moi.
 
Je n’ai pas décidé de lire avec gravité chacune d’entre elles, cela s’est imposé simplement à moi.
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En 6 ans, je vous ai parlé et raconté tant de choses. Les avez-vous entendues ?
 
En 6 ans, j’ai préparé tant d’allocutions, fait tant de recherches, relu tant de paragraphes. Les avez-vous retenus ?
 
Mais même si vous repartez en ne conservant qu’une de ces phrases au fond de vous.
 
Même si vous repartez en ne ressentant que l’importance d’avoir été présent ce matin.
 
Même si vous repartez avec juste un unique souvenir remonté de votre mémoire.
 
Je pourrai alors dire très simplement et très humblement que j’ai peut-être réussi à faire ce qui s’est imposé à moi au cours de ces 12 matins de novembre et de mai.
 
Transmettre pour ne pas oublier, ne pas oublier pour ne pas reproduire.
 
Après ces 12 allocutions, après ces recherches, ces récits, ces souvenirs, des gueules cassées à la petite Marie, du Chemin des dames au sommet du ravin de Baby Yar, des poilus à la lettre de Guy Mocquet, je terminerai donc, après 6 ans de commémoration, en vous rappelant ce que je vous disais déjà l’année dernière : « Le plus dur combat restera toujours celui de la vie, de la paix et de l’amour. ».
 
Vive la République. Vive la France.

jeudi 7 novembre 2013

Les Nouvelles de Versailles, 6 novembre 2013

"Villepreux n'est pas un village. Si on travaille sur le centre-ville et qu'on obtient un mini Saint-Germain, j'en serai content."

vendredi 1 novembre 2013

Le Parisien, 31 octobre 2013

"Je défends ma ville. Je ne suis pas contre l'insertion, je demande que cet établissement ne pose plus de problèmes aux habitants. Il faudrait que l'encadrement soit renforcé."