lundi 31 décembre 2012

Bonne année 2013 !

L'année 2012 touche à sa fin et je vous adresse, à quelques heures du réveillon, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

Cette année n'a pas été, encore une fois, une année facile pour la très grande majorité des français. L'espoir né de l'élection de François Hollande a rapidement fait place à la plus grande désillusion. Les incantations et les rêves ne font pas long feu devant la réalité que nous subissons depuis 5 ans désormais. Dans ce contexte, avoir fait tant de promesses au peuple français en sachant qu'il était impossible de les tenir était au mieux irresponsable et au pire coupable.

Selon les analystes, l'année 2013 devrait être encore plus difficile que les années précédentes, difficile pour notre pays et donc pour chacun d'entre nous.

Nous sommes cependant contraints de reconnaître que personne ne sait encore aujourd'hui dans quel état l'économie mondiale sera réellement à la fin de l'année prochaine.  Mais comme chaque année, je vous le redis, l'important restera toujours de conserver l'espoir et l'optimisme dans l'avenir. C'est la conduite que nous avons adopté, l'équipe municipale et moi même, depuis le début de notre mandat.

Excellente année 2013 et à très bientôt lors de la cérémonie des vœux le 11 janvier prochain.

Bien cordialement.

lundi 24 décembre 2012

Joyeux Noël !


Comme chaque année depuis 2008 maintenant, je tenais à vous souhaiter un très bon et joyeux Noël.

En cette veille de réveillon, j'ai une pensée particulière pour les personnes qui seront seules ce soir. Noël peut être un moment magique pour ceux qui le passeront en famille, Noël est un moment difficile pour les autres. J'espère sincèrement qu'ils ne seront pas trop nombreux ...

dimanche 11 novembre 2012

Allocution cérémonie de l'armistice de la première guerre mondiale

Au lever du jour, le 11 novembre 1918 à 5h15 précises, dans une forêt en région parisienne, la première guerre mondiale pris fin.

Et nous voila une nouvelle fois ce matin, réunis tous ensemble, pour consacrer quelques minutes à nous souvenir et pour nous rappeler l’espace d’un instant.

Et comme chaque année et avant tout, nous évoquerons encore les 3 actes d’une des deux plus grandes tragédies du 20ème siècle.
*
*     *
Le premier acte concerne bien évidemment le bilan terrible, irréel et insupportable de cette Grande guerre qui n’a de Grande que le nombre des douleurs, des malheurs et des tués.

Nous parlerons de cet armistice, celui qui à 11h00 précises lorsque les canons cessèrent, donna aux livres d’Histoire : 65 millions d’hommes mobilisés, 8 millions et demi de morts, 21 millions de blessés, 4 millions de veuves et 8 millions d’orphelins.
*
*     *
Le second acte concerne le courage et la souffrance de nos soldats. Les générations qui commencèrent cette guerre l’avaient regardée arriver initialement comme une fatalité, puis comme une nécessité. Toute une jeunesse qui souffrait d’une forme de désespérance et d’un manque d’idéal, avait même fini par la regarder comme une rédemption.

Cette jeunesse partit le cœur presque gai en pensant que la guerre ne durerait que quelques mois et sans imaginer une seule fois connaître le plus grand des massacres.

La guerre devait être fraîche, joyeuse et rapide, elle fut la plus atroce des guerres et durera plus de quatre ans.

Aucun mot ne peut rendre compte de ce que vécurent ces hommes entassés dans des boyaux de boue sanglante, à demi-inondée, jonchée de cadavres, attendant la peur au ventre sous les obus l’ordre de monter à l’assaut.

Aucun reproche ne pourra être porté même à ceux qui, après avoir affronté avec un courage inouï la plus terrible des épreuves, refusèrent un jour, un matin, d’avancer parce qu’ils n’en pouvaient plus, que tout cela leur semblait si absurde, qu’ils n’avaient plus aucun rêve, aucune force et plus la moindre espérance.

Meurtris, blessés, défigurés, amputés, détruits, ils furent tous des héros et resteront à jamais dans notre mémoire.

La France ne devra jamais oublier ses enfants qui se sont battus pour elle. Elle se rappellera le sang versé sur la Marne, sur la Somme, à Verdun, au Chemin des Dames par les tirailleurs venus d’Afrique du Nord, d’Afrique Noire, de Madagascar et d’Indochine.
*
*     *
Le dernier acte est celui de la vengeance bien évidemment. Ils furent grands ces survivants qui rentrèrent chez eux avec le regard triste de ceux qui seront condamnés à vivre à jamais avec le souvenir du malheur, avec l’odeur de la mort.

Ces héros embrassèrent leurs parents, leur femme, leurs enfants.

Ils se remirent au travail, en silence, ne parlant de la guerre qu’en regardant, le dimanche en famille, quelques photos jaunies, celles qui vous font mal car mêlant les vivants à ceux qui n’eurent pas la chance de rentrer chez eux.

Ils se remirent à essayer de vivre, ne parlant de la guerre en implorant que cela ne se reproduise jamais. « Plus jamais ça » répétaient-ils, personne ne les écouta, la vengeance était si facile, la vengeance reste souvent la décision la plus simple.

Ils ne furent jamais entendus, jamais écoutés et à peine sortie de la guerre, le devoir de mémoire et la volonté de réconciliation firent place à ce souhait de vengeance.

En mettant l’orgueil et la fierté comme principes élémentaires, la suite de l’horreur se préparait déjà et donna naissance à un drame encore plus grand, à une tragédie encore plus importante, celle de la deuxième guerre mondiale à peine 20 ans après la fin de la première, celle de la Shoah et de l’extermination des ¾ des juifs de l’Europe occupée.
*
*     *
Ces actes devront toujours être les premiers éléments à rappeler.

Certains choqueront en montrant avec recul et froideur à quoi peuvent aboutir l’incompréhension entre les peuples, la haine de l’autre et la folie des hommes.

D’autres sublimeront l’honneur et le don de soi en reconnaissant à ses soldats un courage immense et un sens de la patrie que beaucoup d’entre nous pourraient oublier aujourd’hui.
*
*     *
A jamais, ce 11 novembre restera le jour où dans les 36.000 communes et villages de France, devant les monuments aux morts où sont gravés les noms des soldats qui ne sont jamais revenus, nous viendrons nous recueillir et rendre l’hommage qui leur est du.

Mais à la mort du dernier poilu Français, certains voulaient substituer cette journée par une grande fête de l’Europe, la fête de l’amitié, la fête de la paix comme si on pouvait profiter de cette disparition pour oublier notre passé, trop lourd à porter, trop difficile à oublier.

Mais cette guerre fait partie de chacun d’entre nous et la grandeur de notre pays réside également dans le fait que nous soyons encore émus à l’évocation du courage, de l’honneur, de l’engagement et de ce terrible bilan.

La mort du dernier poilu ne doit rien nous faire oublier, elle met fin seulement au souvenir personnel des sacrifices et des souffrances pour laisser place à l’Histoire, à l’Histoire de France, à notre Histoire.
*
*     *
C’est ainsi que le Gouvernement français a souhaité que depuis le 28 février 2012 nous rendions hommage chaque 11 novembre à tous les « morts pour la France ».

Au-delà d’une simple évocation l’année dernière, c’est la première fois à Villepreux en ce 11 novembre 2012 que nous rendons un hommage solennel à tous les soldats, morts, tombés pour notre pays.

Au-delà de leur courage, au-delà leur engagement, au-delà de leur honneur, quelque soit le conflit dans lequel ils se sont battus, ils étaient des hommes avant tout, des pères, des maris et des fils.

Nous n’avons pas ce matin à savoir si un conflit était plus légitime qu’une guerre, si une cause était plus juste qu’une autre. Nous n’avons pas à les juger en tant que soldat, nous avons à les saluer en tant qu’homme.

Le jour de leur départ, ils n’ont pas annoncé à leurs proches qu’ils partaient pour tuer.

Ils ont serré dans leurs bras leur fiancée ou leur épouse en leur disant qu’elles étaient plus importantes que leur propre vie, en leur promettant qu’il ne leur arriverait rien sans penser qu’elles recevraient quelques mois plus tard la dernière lettre de leur mari après qu’il a été tué.

Ils ont embrassé leurs parents en disant qu’ils les reverraient déjà très vite, en leur promettant qu’ils seraient prudents sans imaginer que des officiels viendraient quelques mois plus tard leur annoncer leur décès.

Ils ont essuyé une larme sur la joue de leurs enfants en se disant que même si la guerre allait être rapide, ils seraient déjà grands à leur retour et sans imaginer une seconde qu’ils ressentiraient quelques mois après, la douleur infinie de suivre le cercueil de leur père qu’un village entier allait enterrer.

Souvenons-nous qu’avant d’être des soldats, ils étaient des hommes avec leurs forces, leurs faiblesses, leurs doutes, leurs projets et leurs rêves. Souvenons-nous qu’ils auraient pu être nos enfants. Souvenons-nous qu’ils furent aussi les victimes de tant de fatalités. Souvenons-nous enfin qu’ils n’avaient pour beaucoup qu’à peine 20 ans.
*
*     *
Que ces soldats se soient battus dans la Marne ou tombés sous la mitraille ou sous les obus allemands dans champs de l’Aisne.

Que ces soldats se soient battus sur les plages de Normandie ou morts dans les forêts des Ardennes.

Qu’ils se soient battus dans les rizières de l’Indochine ou morts à Diem Bien Phu.

Qu’ils se soient battus dans les faubourgs d’Alger ou morts dans les dunes du Sahara.

Qu’ils se soient battus en Afghanistan, à Suez, dans les Balkans, au Moyen-Orient, au Tchad, en Côte d’Ivoire …

Ils ont tous droit au respect et aux honneurs que la Nation réserve à ceux qui ont fait pour elle le sacrifice de leur vie.

Nous leur devons non seulement à leur mémoire, mais aussi à leur famille, à leurs frères d’armes et à ceux qui continuent à risquer leur vie pour servir la cause de la France.

Nous devrons continuer à rendre hommage à chacun d’entre eux.
*
*     *
Rappelez-vous la crypte du Mont Valérien qui nous rappelle la réalité des suppliciés de la seconde Guerre mondiale et contribue au devoir de mémoire que cette guerre nous imposait.

Chaque année, l’arc de cercle des cercueils de l’Histoire s’agrandit pour intégrer la mémoire de chaque soldat mort pour défendre notre pays et nos valeurs, tué sur un champ de bataille aux quatre coins du monde.

Ces soldats sont l’Histoire de France, ils font partie de notre propre histoire.

Ces soldats ont donné leur vie, ils garderont une place particulière dans la notre.

Ils ont versé leur sang, nous leur consacrerons à jamais ces quelques moments.

L’honneur d’un grand pays restera toujours de respecter ses soldats et d’honorer ceux qui se sont battus et qui se sont morts pour les défendre.

L’honneur d’un grand peuple sera à jamais de remercier ceux qui ont donné leur vie pour leur pays.

L’honneur d’un grand peuple se symbolise des fois simplement dans une commémoration un jour d’automne, devant un monument aux morts à 09H00 du matin.

C’est dans ses moments précis, que nous ressentons alors simplement la fierté d’être Français.

vendredi 2 novembre 2012

50ème anniversaire "Amicale de Villepreux"

M. le Président,

Mesdames, Messieurs,

Je tenais avant tout à vous remercier de m’avoir invité. Et c’est avec un réel plaisir que j’ai accepté bien évidemment d’être avec vous aujourd’hui.

Je prends rarement la parole lors d’assemblées générales puisque, même si la Municipalité contribue à la vie associative, les associations existent avant tout par l’implication et le dévouement des bénévoles, elles sont les vôtres et vous êtes au cœur de leurs actions.

J’ai voulu dire quelques mots cependant cet après-midi, car dans le paysage associatif de Villepreux, vous êtes une association un peu particulière quand on y réfléchit bien.

Qu’on ait créé une association, qu’on soit membre de son bureau ou qu’on participe juste à son développement, on le fait par envie, par passion et parce que l’action entreprise procure un plaisir. Et ce plaisir, il peut être direct ou indirect.

Le sport vous donne un plaisir direct. Lorsque vous marquez un but, lorsque votre équipe mène au score, vous éprouvez immédiatement le plaisir d’avoir effectué un beau geste ou celui d’avoir remporté une rencontre.

L’art vous donne un plaisir direct. Lorsque vous créez une toile à partir de quelques tubes de couleurs, lorsque vous jouez d’un instrument de musique vous éprouvez immédiatement le plaisir de partager votre œuvre ou celui d’avoir su traduire la partition.

La culture vous donne un plaisir direct. Lorsque vous jouez une pièce de théâtre ou écrivez un roman, vous éprouvez immédiatement le plaisir de donner de l’émotion aux autres ou de livrer une partie de vous-même à vos proches.

La grande majorité des associations sont des associations de plaisir direct.

Mais à côté de celles-ci, vous avez les autres, moins nombreuses mais très présentes dans notre commune. Elles ne vous apportent pas de plaisir direct mais quelque chose d’autre, aussi important, le plaisir indirect de donner de soi pour les autres.

C’est le cas, par exemple, lorsqu’au travers des Restaurants du cœur et au moment où vous remettez le colis à des personnes en souffrance, elles vous regardent simplement et vous disent merci.
*
*     *
Mais vous, les donneurs de sang, que recherchez-vous réellement ? Que vous apporte le fait de donner votre sang pour les autres ?

Aucun plaisir direct, j’en suis persuadé si je me base sur mon expérience et la peur que j’ai systématiquement lorsque je dois faire une simple prise de sang.

Un plaisir indirect sûrement, c’est bien évidemment là qu’il faut chercher. Mais à la différence d’autres associations, ce plaisir est différent, il est diffus et je pense que ce n’est pas la raison de votre engagement.

Ce plaisir est diffus, puisque vous ne voyez jamais la personne qui va recevoir votre don. Mais cela n’est pas le plus important pour vous, l’important est juste de savoir que le don que vous faites permettra peut-être à quelqu’un d’être sauvé et de vivre.

Le don de soi pour la vie des autres, n’est-ce pas le plus beau des engagements ?
*
*     *
Alors, l’Amicale de Villepreux, c’est 179 dons en 1994 pour 179 donneurs et 420 dons en 2011 pour 266 donneurs. Ces résultats permettent aujourd’hui à Villepreux d'être reconnue comme une ville  particulièrement engagée dans le don de sang.

Et pour le Maire de Villepreux, cette reconnaissance est très importante puisqu’elle correspond à l’image que j’aime de notre commune : une ville sociale, une ville tournée vers les autres, une ville dont beaucoup de ses habitants donnent une partie d’eux-mêmes sans rien attendre en retour.

C’est ainsi que la Municipalité continue et continuera d’épauler l’Amicale et ainsi l’Etablissement Français du Sang. Et comme cela avait été fait il y a 25 ans, nous avons souhaité symboliser votre 50ème anniversaire par la plantation d’un acacia.

Vous êtes passé devant sans le voir, il est juste à l’entrée de la Salle des fêtes et une plaque sera installée prochainement.

L’acacia est un arbre particulier puisqu’il symbolise plusieurs éléments : il est symbole déjà de la vie et de l’immortalité mais représenté avec des fleurs fanées, rouges ou blanches, il est celui de la mort et de la renaissance. La vie et la mort, deux symboles liés bien évidemment au don de sang.

Je vous souhaite un excellent 50ème anniversaire et une longue vie.

Merci à tous.

dimanche 23 septembre 2012

Cérémonie « Les Villepreusiens à l’honneur »

Partie "Introduction"

Mesdames, Messieurs les Présidentes et Présidents d’association,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,
Bienvenue à toutes et à tous,

Les membres de l’équipe municipale et moi-même sommes réellement très heureux ce soir d’ouvrir la première cérémonie des « Villepreusiens à l’honneur ».
 
Tous les ans, nombreux d’entre vous réalisent des choses remarquables et cela dans de nombreux domaines.

Ces choses remarquables ne doivent pas être banalisées, elles doivent être récompensées, elles doivent être partagées entre nous tous et ceux qui les réalisent doivent être mis à l’honneur.
 
L'équipe municipale a donc souhaité organiser, chaque année, un évènement particulier, cet évènement, pour les mettre en lumière et cela autour de valeurs qui nous rapprochent.

Nous allons donc ce soir vous mettre à l’honneur et vous récompenser autour :
  • de la volonté de poursuivre une activité professionnelle,
  • de la persévérance de participer à l’embellissement de notre commune,
  • du courage de trouver toujours plus de forces pour réussir,
  • de l’ambition de progresser et d’apprendre.
Autant de valeurs que nous partageons, j’en suis persuadé, tous ce soir.

Quatre catégories seront donc récompensées ce soir :
  • la volonté concernera les médaillés du travail,
  • la persévérance récompensera les lauréats des maisons et balcons fleuris,
  • le courage récompensera les membres des associations sportives et de loisirs, celles qui ont participé à un championnat national ou européen ou celles qui se sont distinguées tout simplement dans leur discipline,
  • l’ambition concernera enfin les bacheliers de l’année 2012 ayant obtenu une mention.
*     *
Partie "Conclusion"

Mesdames, Messieurs,

J’espère que vous avez pris le même plaisir que nous ce soir pour ce premier évènement des « Villepreusiens à l’honneur ».
 
Nous avons ainsi et pour cette première fois :
  • remis 35 diplômes aux médaillers du travail,
  • récompensé 13 personnes ayant donné du temps pour embellir leur habitation et directement notre ville,
  • distingué 7 associations sportives ayant redoublé d’effort pour briller et faire briller notre commune,
  • récompensé 34 bacheliers ayant reçu une mention en 2012.
Et je sais, que vous êtes comme moi, comme nous. Je sais que vous aimez les challenges. Quand on habite Villepreux, on aime les challenges sinon vous ne seriez pas avec nous ce soir.
 
Alors, l’année 2012 sera l’année de référence et j’espère l’année prochaine mettra à l’honneur encore plus d’habitants, de lycéens, de sportifs, c’est tout ce que je souhaite ce soir pour notre commune.
 
Mesdames, Messieurs, quand je vous vois ainsi tous réunis ce soir, quand je vois cette pluralité d’ambition, quand je vois cette pluralité de persévérance, quand je vois cette pluralité de volonté et de courage, je dois vous avouer être particulièrement fier de représenter notre ville et d’être le Maire de Villepreux.

C’est vous, soyez en persuadés qui êtes à l’honneur ce soir et pour terminer, les élus se joignent ainsi à moi pour simplement vous dire merci, bravo et vous applaudir très sincérement.
 
A l’année prochaine et merci encore pour votre envie, votre passion et votre réussite.

samedi 30 juin 2012

La construction de la crèche ou le projet emblématique de notre mandat

Au cours de la vie d'une équie municipale, il existe des moments privilégiés. Ils nous marquent, peut-être, plus fortement que certains autres.

La décision prise cette semaine de confier, au prestataire retenu, la construction de la première crèche de notre commune fait partie de ces moments particuliers.
*
*     *
Ce projet, j'en suis convaincu, restera sûrement le plus emblématique de notre mandat et la preuve de notre engagement.

Il fut l'élément central de notre programme, pensé dès 2007, celui autour duquel tout s'articule peu à peu. Il montre à lui seul comment une idée mûrit, mois après mois, pour donner naissance, après plus de 4 ans, à ce qui sera l'une des plus belles réussites de notre mandat.
*
*     *
Ce projet montre avant tout que le coeur de l'action d'une municipalité reste les idées. Il n'était pas raisonnable, alors que Villepreux atteignait les 10.000 habitants et que la priorité de notre commune est celle de la famille, qu'elle ne se soit pas déjà dotée d'une crèche. Entre 1995 et 2008, en 13 ans de présence à la tête de la ville, pas un membre de l'opposition n'a ainsi eu la volonté de proposer la construction d'une telle structure.

Ce projet montre également qu'une idée, aussi bonne soit elle, doit avant tout être financée pour pouvoir voir le jour. Nous avons su trouver les financements possibles au travers de la vente des anciens terrains des Services Techniques à proximité de la Mairie. Nous avons recherché toutes les subventions susceptibles de nous être accordées.

Ce projet montre qu'une idée doit être réfléchie pour être menée à bien. Nous avons su attendre la définition du Plan Local d'Urbanisme pour identifier le meilleur terrain possible sur lequel la crèche sera implantée.

Tout cela démontre finalement que la volonté d'une équipe municipale peut contrer toutes les oppositions, peut lutter contre tous les recours, peut mener à bien tous ses projets alors que certains ne souhaitent que les bloquer.
*
*     *
Avoir des idées, trouver les financements, rechercher les subventions, réfléchir aux meilleurs moments pour démarrer et se battre à chaque instant, voilà autant d'éléments qui furent les nôtres pour mener à bien ce si beau projet, un projet pour l'enfance, un projet pour la famille mais avant tout un projet pour l'avenir.

Alors que certains continuent de confondre gestion d'une commune avec propagande partisane, nous réitérons encore une fois, qu'aujourd'hui comme hier, rien ne nous arrêtera dans notre action, rien ne pourra bloquer nos idées, rien ne contrera nos projets pensés uniquement dans l'intérêt général.

samedi 23 juin 2012

Allocution Passation de pouvoir à la Caserne de Villepreux

M. Philippe Court, Sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Germain en Laye, 

M. Alexandre Joly, Président du Conseil d’administration du Service Départemental d’Incendie et de Secours des Yvelines, Maire de Houilles et Conseiller général des Yvelines,

M. Michel Colin, Maire de Noisy-le-Roi et Conseiller général,
M. Gourdon, Conseiller général,

Mme Véronique Coté-Millard, Maire des Clayes-sous-Bois et députée suppléante de la 3ème circonscription des Yvelines,

Mme Manuelle Wajsblat, Maire de Saint-Nom-la-Bretèche,

M. Arnaud Hourdin, Maire de Rennemoulin,

Mesdames, Messieurs les élus de Villepreux et des autres communes,

M. le Colonel Patrick Secardin, Directeur Départemental du SDIS des Yvelines, 

M. le Lieutenant-colonel Eric Belgioino, Chef du groupement territorial Ouest, 

M. le Lieutenant Philippe Morel, Chef de centre descendant du Centre de Première Intervention de Villepreux – les Clayes-sous-Bois, 

M. le Lieutenant Patrick Pape, relève de Philippe Morel,

Mesdames, Messieurs,
*
*     * 
Je me revois parmi vous il y a déjà un an maintenant. Nous étions tous réunis pour l’inauguration de la nouvelle caserne mutualisée entre les villes de Villepreux et des Clayes-sous-Bois.

Cette inauguration marquait la concrétisation d’un beau projet et d’une belle collaboration débutée il y a plusieurs années.

Et aujourd’hui, nous sommes réunis pour une nouvelle étape dans l’histoire des pompiers de nos deux villes, une étape importante, celle du changement de votre Chef de centre,

Et parmi vous, je me sens encore un peu chez moi ici et ce n’est pas uniquement en raison du terrain que la ville vous a rétrocédé.

Les pompiers sont une grande famille, je reconnais d’ailleurs bon nombre d’entre vous aujourd’hui, vous étiez là avec nous l’année dernière, je me sens, je dois l’avouer, entourés par des amis désormais.
*
*     *
Depuis 2008, la collaboration qui s’est mise en place entre les Pompiers, le SDIS et la municipalité a toujours été une collaboration cordiale, riche mais avant tout efficace et tournée vers l’intérêt général et uniquement vers cela.

Mais comment il aurait pu en être autrement quand on réfléchit quelques instants.

Je rappelais l’année dernière que vous êtes le courage, l’abnégation, le dévouement.

Vous avez une place toute particulière dans le cœur des Français, ils vous aiment car ils savent que dans les pires moments de leur vie, ils pourront toujours compter sur vous.

Personne ne pourrait ainsi imaginer que vous refuseriez d’apporter de l’aide à quelqu’un qui souffre, à quelqu’un qui serait en danger, à quelqu’un qui n’aurait plus personne.

Les pompiers restent le Service Public le plus apprécié des Français et ils le méritent bien évidemment.
*
*     *
Alors nous sommes aujourd’hui réunis pour souhaiter la bienvenue au Lieutenant Pape mais avant tout pour dire au revoir au Lieutenant Morel.

J’ai appris à connaître le Lieutenant Morel depuis plusieurs années maintenant.

C’est un homme de grandes qualités, un homme passionné, pragmatique, d’une grande humilité et d’une très grande volonté.
*
*     *
M. Morel, mon lieutenant, prendre de nouvelles fonctions n’est jamais une chose simple. Il arrive que certains doutent de ne pas y arriver, que certains hésitent à prendre des décisions ou que d’autres renoncent quelques semaines après avoir commencé.

M. Morel, si vous continuez à faire preuve du même amour pour votre métier, de la même passion pour ce que vous faisiez chaque jour ici et du même professionnalisme que vous avez eu depuis toujours et notamment ces dernières années à Villepreux, je suis convaincu, sans prendre beaucoup de risque, que vous réussirez tout simplement ce nouveau défi et que vous continuerez avec succès votre carrière déjà bien remplie.

M. Pape, mon lieutenant, je ne vous connais pas encore mais je sais déjà une chose, il n’y a aucune raison pour que les qualités de votre prédécesseur ne soient pas également les vôtres puisqu’elles sont avant tout, celles de votre profession.

Mon lieutenant, une page se tourne ce samedi, elle est blanche aujourd’hui et c’est maintenant à vous d’écrire la suite de l’histoire, celle de la caserne de Villepreux – Le Clayes-sous-Bois, celle des pompiers de notre ville et la votre également.

Bienvenue à Villepreux, dans votre caserne désormais, dans votre ville et c’est au nom de tout le Conseil municipal que je représente aujourd’hui, au nom de tous les habitants de Villepreux et des Clayes-sous-Bois, que je vous souhaite sincèrement la plus belle des réussites.

dimanche 20 mai 2012

Ouverture repas des 45 ans du jumelage à Fulpmès


Monsieur Robert Denifle, Maire de Fulpmès, 
Herr Robert Denifle, sehr Geehrter Burgermeister, 

Monsieur l’Ambassadeur, 
Ihre Excellentz Herr Stéphane Gompertz, 

Mesdames, Messieurs les élus de Fulpmès et de Villepreux, 
Sehr Geehrte Gemeinde Räte von Fulpmès und Villepreux, 

Cher amis,
Liebe Freunde,
Mesdames, Messieurs, 
Sehr Geehrte Damen und Herren, 

*
*     * 
En 2008, j’avais promis de venir à Fulpmès, dans votre ville, vous retrouver et célébrer les 45 ans de notre jumelage. 

2008, hatte ich versprochen nach Fulpmès zu kommen um sie wieder zu sehen und das Jubilähum unserer Partnerschaft zu feiern die seit 45 Jahren besteht. 

Nous sommes en 2012 et je suis très heureux d’être ici, parmi vous, cela était important pour moi, cela est important pour Villepreux.

2012, freue ich mich hier bei ihnen zu sein. Dies ist sehr wichtig für mich, auch eben so wichtig für Villepreux. 

Alors, je remercie l’ensemble des personnes qui ont permis que nous soyons réunis ce soir pour fêter notre amitié et notamment les deux présidentes des Comités de Jumelage, Mme Margarita Taraud et Mme Françoise Bisserier. 

An dieser Stelle möchte ich all denen personen danken, die es uns erlaubt haben, dass wir heute dieses Fest unserer Freundschaft haben. Einen ganz besonderen Dank an unsere beiden Partnerschaft Präsidentinnen : Margarita Taraud und Françoise Bisserier. 

Je vous remercie pour votre accueil, il est convivial, il est chaleureux, il est amical, il est à l’image de votre ville, il est à votre image, à l’image de notre jumelage né en 1967. 

Für ihren herzlichen und freundschaftlichen Empfang der ihrer Gemeinde entspricht, er ist wie ihr Dorf, es ist wie ihr, er ist wie unsere Partnerschaft seit neunzehn hundert sieben und sechzig. 

Et puis je remercie personnellement l’ensemble des familles d’accueil et, au-delà, tous ceux qui font vivre le jumelage. 

Und ein persönliches Dankeschön an alle Gastfamilien, sowie an alle, die die Partnerschaft aufrecht erhalten.  
*
*     * 
Il y a quelques jours, j’ai pris une nouvelle fois la parole devant le Monument aux morts à Villepreux pour célébrer l’anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. 

Anlässlich der Gedenkfeier der Friedensschliessung nach dem zweiten weltkrieg, habe ich in meiner Rede ganz besonders die Freundschaft die uns heute verbindet hervor gehoben.
 

Les jumelages sont nés d’une formidable prise de conscience, celle de ne pas reproduire les erreurs du passé et ne plus avoir peur de l’avenir. 

Das Ziel der Partnerschaft ist es, die Fehler der Vergangenheit nicht zumachen und zuversichtlich in die Zukunft zu schauen.
 

Les jumelages portent encore aujourd’hui ces objectifs : apprendre des autres, accepter leurs différences, se nourrir de leur culture et finir par les aimer. 

Die Partnerschaften lehren uns die Unterschiede zu akzeptieren die Kultur der anderen zu entdecken und sie zu schätzen.
 
*
*     * 
Le jumelage entre Fulpmès et Villepreux est né de cette volonté, il y a maintenant 45 ans, sous l’impulsion de deux Maires pour lesquels j’ai une pensée toute particulière ce soir vers Bertl Hupfaupf et Jacques Gillet. Ils ont permis que tout devienne possible entre Français de Villepreux et Autrichiens de Fulpmès. 

Ich denke ganz besonders an die beiden Bürgermeister Bartl Hupfaupf und Jacques Gillet. 
*
*     * 
Nous fêtons aujourd’hui le 45ème anniversaire de l’union entre nos deux communes, le plus ancien jumelage entre une ville de France et une ville d’Autriche. 

Wir feiern heute den fünf und vierzigsten Geburstag der Gemeinschaft unserer Städte, die älteste Partnerschaft zwischen Osterreich und Frankreich.
 

Un jumelage est un mariage, un engagement entre deux villes, une promesse faite à l’autre, de rester le même au fil des années et continuer à l’aimer. 

Eine Partnerschaft ist eine Hochzeit, ein engagement zwischen zwei Städte, ein Versprechen. 

Ce jumelage est notre fierté, il doit être protégé, il doit se développer, il fait partie de notre patrimoine. 

Wir sind stolz auf diese Partnerschaft, sie muss geschützt werden, sie muss weiter entwickelt werden, sie gehört zu unserer Erbschaft.
 

Il existait avant mon arrivée, je l’ai reçu en devenant Maire de Villepreux et ma responsabilité est de le transmettre à mes successeurs. 

Sie bestand schon, als ich Burgenmeister von Villepreux wurde. Meine Aufgabe ist es sie an meiner Nachfolger zu übermittelt.
*
*     * 
Pour célébrer ce 45ème anniversaire et pour vous montrer notre attachement à votre ville et à votre amitié, je suis maintenant très heureux de vous offrir au nom de la ville de Villepreux ce présent, cette sculpture créée par une artiste de notre commune. 

Um unser Jubiläum zu feiern und um ihnen unsere Verbundenheit mit ihrer Gemeide und ihrer Freundschaft zu zeigen habe ich die Ehre, im Namen der Gemeinde Villepreux ihnen dieses geschenk zu uberreichen. 

Les 3 ors utilisés, l'or jaune, l'or blanc et l'or rose symbolisent notre jumelage au travers de l’alliance, de l’union et de la proximité. 

Für dieses Kunstwerk wurden drei verschiedene Gold Arten verwendet, gelb gold, weiss gold und rose gold symbolisieren die Allianz, das Bundnis und die Nähe unserer Partnerschaft. 

Les 3 ors utilisés sont entremêlés pour montrer nos liens forts et étroits nés il y a maintenant 45 ans. 

Die drei Gold Stäbe sind miteinander verknüpft und unterstreichen unsere Starke und Enge verbundenheit. 

Les 3 ors ont des creux, des bosses. Ils ont été martelés, ils ont été contraints mais ils ont résisté. Ils nous disent ainsi que dans une relation, rien n’est acquis pour toujours et que c’est à chacun d’entre nous, au fil des années, de tout faire pour préserver l’amitié qui existe entre nous. C’est ce que nous avons toujours réussi à faire de génération en génération, c’est que nous continuerons à réussir dans les prochaines années. 

Die drei Gold Stäbe sind nicht gradlining. Sie haben Tiefen und Höhen. Sie stellen die Schwierigkeiten diese Uberwundenen darstellen. Wie eine Partnerschaft soll immer däfur, wir müssen gemeinsam daran arbeiten, dass unsere Verbindung bestehen bleibt und die Freundschaft weiter gefürhrt wird.
 

Longue vie à notre jumelage et une longue vie à notre amitié. 
Ein langes leben für unsere Partnerschaft , ein langes leben für unsere Freundschaft.

mardi 8 mai 2012

Allocution commémoration armistice du 8 mai 1945

Cela fait la 5ème fois depuis 2008 que je me retrouve devant vous le 8 mai.

Un an est passé, déjà, et nous sommes encore une fois réunis devant ce monument pour prendre le temps de nous rappeler.

La vie est ainsi faite, les années passent, les unes après les autres, de plus en plus vite, elles nous éloignent à chaque instant un peu plus de l’enfance.

La vie est ainsi faite, elle s’accélère quand on vieillit et nous ne trouvons même plus le temps de faire ce que nous devons faire, nous n’avons même plus celui de nous souvenir.

Alors ce temps, nous le prendrons néanmoins encore une fois ce matin et nous nous arrêterons, ne serait-ce que quelques minutes, pour nous rappeler et célébrer ceux qui ont combattu et fait la fierté de notre pays, ceux qui nous permettent aujourd’hui de vivre librement.
*     * 
En 4 ans déjà, nous nous sommes souvenus de tous les maux les plus terribles, de tous les actes les plus ignobles, de tous ces évènements qui ont fait de la seconde guerre mondiale la plus grande tragédie de notre Histoire.

En 4 ans, je vous ai parlé des choses qui me touchent directement et qui font que cette guerre a une place toute particulière en moi.

En 4 ans, je vous ai parlé de ces soldats, morts loin de leur pays, débarquant sur les plages de Normandie, tués en Afrique du Nord et se battant uniquement pour la liberté.


En 4 ans, je vous ai parlé de ces gens ordinaires, les « Juste parmi les nations », qui n’hésitèrent jamais au péril de leur vie à cacher des juifs pour leur éviter la déportation et la mort.

En 4 ans, je vous ai parlé de la petite Marie, victime de la rafle du Vel d’Hiv et qui écrivait avec ses mots d’enfants à son père en pensant qu’elle allait le retrouver. Je vous ai parlé de la petite Marie, morte un matin gazée à Auschwitz.

En 4 ans, je vous ai parlé de l’histoire monstrueuse de Babi Yar, le lieu où l’humanité s’est arrêtée, pendant deux jours en septembre 1941, juste au sommet d’un ravin.

Et aujourd’hui, alors que Raymond Aubrac vient de nous quitter, je tenais en ce 8 mai 2012, prendre le temps de célébrer, ceux qui à la différence des bourreaux, des collaborateurs et des assassins, étaient la fierté et l’honneur de la France.

Je veux rendre hommage avec vous, avec tous ces enfants, avec Léna, Ludivine, Pierre, Benjamin, Tom et Cécile, aux résistants français.

Ils ont permis à notre pays de sortir de cette guerre, malgré la compromission et le déshonneur du gouvernement français, la tête un peu plus haute.
*     * 
Ces résistants ont su, aux heures les plus sombres de notre histoire, alors que tout semblait perdu et que fermer les yeux était la facilité, dire simplement « non », « non » à l’oppression, « non » à l’injustice, « non » à la barbarie car baisser les bras ne ressemblait pas à ce que la France incarnait pour eux.

Ils sont là parmi nous ce matin, nous devons ressentir leur présence et raconter leur histoire. Nous raconterons le triste destin que beaucoup d’entre eux ont subi.

La prison, la torture par la Gestapo, l’exécution par fusillade ou décapitation ou la déportation dans les camps de concentration nazis étaient souvent le terme de leur action, le terme de leur vie.

Nous parlerons du camp de Souge en Gironde, du stand de tir de Balard et surtout du Mont-Valérien à Paris qui voient les exécutions d’innombrables d’entre eux.

Et nous parlerons du Fort Montluc à Lyon dans lequel tant de résistants furent internés avant leur exécution ou leur déportation.

Nous parlerons de ces femmes, si importantes dans l’organisation de la résistance et qui étaient, quant à elles, transférées plutôt en Allemagne pour y être décapitées.

Nous parlerons d’Olga Bancic, arrêtée par les Brigades Spéciales à Paris et décapitée à la prison de Stuttgart, le 10 mai 1944, elle avait trente-deux ans et d’Emilienne Mopty, membre du réseau Charles Debargen, arrêtée en septembre 1942 et décapitée elle aussi dans la cour de la prison de Cologne le 18 janvier 1943.

Nous devrons raconter l’histoire de chacune d’entre elle, de chacun d’entre eux pour que personne n’oublie ce qu’est le don de soi et le combat pour des valeurs.

Nous ne devrons rien omettre, nous devrons expliquer comment ils se sont battus et comment ils sont morts. Nous ne devons jamais les oublier.
*     * 
Nous parlerons des résistants classés Nacht und Nebel par les nazis, les 102 militants du réseau Alliance gazés dans la nuit du 1 au 2 septembre 1944 au camp de Struthof.

Nous parlerons de tous ceux qui préférèrent se suicider pour ne pas parler sous la torture. Nous citerons Fred Scamaroni, responsable du réseau Action R2 Corse et qui se suicida dans sa cellule pour ne rien révéler, Berty Albrecht, qui se donna la mort par pendaison en 1943, Jacques Bingen, compagnon de la libération qui arrêté par la Gestapo, préfèrera se suicider lui aussi pour conserver ses secrets et Pierre Brossolette, compagnon de la libération qui torturé pendant plus de 2 jours, se jeta du 4ème étage pour ne rien dévoiler Nous parlerons de tous ceux qui furent exécutés sans rien dire.

Nous citerons Pierre Griffi qui, devant le peloton d’exécution, hurla « Je meurs en soldat français ! » et Jean Nicoli qui écrivit à ses enfants sur un paquet de cigarettes avant qu’on vienne le chercher pour le tuer « Ne pleurez-pas, souriez-moi. Soyez fier de votre papa. ».

Nous parlerons de tous ceux qui moururent les armes à la main lors des durs combats du maquis. Nous citerons l'écrivain Jean Prévost dans le Vercors et Bernard Amiot dans le Gers.

Nous parlerons de tous ces enfants, d’à peine 15 ans, qui furent exécutés sans état d’âme, certaines fois sans raison et qui, au moment même de mourir, ne ressentaient même pas de haine pour leur ennemi mais une formidable espérance dans leur action et dans l’avenir.

Nous parlerons bien sur de Guy Moquet, comment ne pas le citer ce matin, qui, la veille de sa mort, demandait simplement « Ma petite Maman chérie soit courageuse. ».

Et bien sur, nous parlerons des 35 fusillés de la Cascade du Bois de Boulogne. Nous nous recueillerons devant ce chêne qui porte encore les traces des balles les ayant tués.

Nous parlerons des 5 martyrs du Lycée Buffon, morts à 17 ans et jetés dans une fosse commune après avoir été fusillés. Morts pour rien, ils écrivaient simplement à l’aube de leur mort avec une force et une telle espérance à leurs proches.

Jean Arthus à son fils : « J'espère que tu es assez fort et que tu sauras continuer à vivre en gardant confiance en l'avenir. ».

Pierre Benoit à ses parents : « La vie sera belle. Nous partons en chantant. ».

Pierre Grolet à ses parents : « Pauvres parents chéris, sachez que ma dernière pensée sera pour vous, je saurai mourir en Français. ».

Lucien Legros à ses parents : « Nous allons mourir le sourire aux lèvres, car c'est pour le plus bel idéal. ».

Jacques Baudry à ses parents : « Mes pauvres parents chéris, j’ai eu la chance de savoir, avant de mourir, que vous étiez courageux. La guerre sera bientôt finie. »

Quel courage à à peine 20 ans !
*
*     *
Et puis nous terminerons bien évidemment en parlant de Jean Moulin et de Raymond Aubrac et de leur arrestation à Calluire. Nous sommes le 21 juin 1943, funeste journée qui changea l’histoire de la Résistance, il est 15 heures environ, une quinzaine d’hommes de la Gestapo commandés par Klaus Barbie encerclent la maison du Docteur Dugoujon à Calluire à l’intérieur de laquelle se tient une réunion clandestine de la résistance organisée par Jean Moulin pour unifier les mouvements de la résistance.

Sept résistants sont arrêtés avec la brutalité qu’on peut imaginer et transférés à la prison Montluc de Lyon. Jean Moulin, l’homme qui ne parlera pas, même sous la torture, meurt, des suites des horribles sévices infligés par la Gestapo, lors de son transfert qui le conduisait vers Berlin et les camps de concentration.

Raymond Aubrac et Jean Moulin se croisèrent une dernière fois dans la prison de Lyon. Ils ne se regardèrent pas, ils ne prononcèrent aucun mot, cela était inutile puisqu’au milieu du silence assourdissant, on pouvait alors entendre hurler la France.

Raymond Aubrac est mort le 11 avril, il était l’un des derniers de nos grands résistants. C’est pour lui également que nous leur rendons hommage ce matin.
*
*     *
Alors, Léna, Tom, Cécile, ces résistants expliquent d’où vous venez et comment vous devez construire votre vie.

Léna, Tom, Cécile, ces résistants doivent être un exemple pour chacun d’entre vous. Ils étaient jeunes, ils sont morts injustement mais ce qu’ils incarnaient était invincible.

Comme eux et au cours de votre vie, vous devrez refuser la soumission, l’injustice et la fatalité. Vous ne devrez jamais baisser la tête, vous n’accepterez jamais le déshonneur, vous ignorerez la lâcheté.

Camille, tu as entre tes mains tout pour décider, avancer, libre et convaincue, tu es la seule à faire tes choix, à construire ton destin. Tu devras te battre quand tout te semblera perdu, quand tu n’auras plus de force, car tu n’oublieras jamais qui tu devras être.

Léna, Tom, Cécile, le cri de la liberté poussé par ces résistants, nous devons l’entendre encore et le transmettre d’année en année, de génération en génération, ce cri est en nous, ils sont notre Histoire.

Léna, Tom, Cécile, vous devez comprendre que la liberté qui est la votre aujourd’hui a été possible parce que des sacrifices ont été consentis par d’autres, des héros anonymes, dont les livres d’histoire ne parlent peut-être même plus, mais qui représentent ce qu’est la grandeur d’un homme et celle de notre pays.

Léna, Tom, Cécile, soyez fiers de ces résistants, soyez fiers de vos ainés, ils ont tant donné, soyez fiers de la France au nom de laquelle ils sont morts.

Léna, Tom, Cécile, aimez la France parce que c'est votre pays et parce que c’est le plus bel hommage que vous pourrez leur rendre.

Léna, Tom, Cécile, aimez simplement la France comme jusqu’au bout ils l’ont aimée.

vendredi 4 mai 2012

Inauguration du « local » de répétition musicale

Mesdames, Messieurs, bienvenue à tous pour l’inauguration du local, la salle de répétition musicale ouverte depuis le mois d’octobre 2011.

Je débute, si vous le permettez, par souhaiter la bienvenue au Conseil municipal des jeunes. Bienvenue à vous pour votre première sortie officielle depuis votre élection. Je vous donne rendez-vous également mardi prochain pour la commémoration de l’armistice de la seconde guerre mondiale.

Je souhaite la bienvenue à Mesdames et Messieurs les élus,

Bienvenue aux membres du Lions Club, M. Georges Pasty qui prendra ses fonctions de Président en juillet et Bernard Houelbec.

Bienvenue aux membres de l’association Accords et à Cris et David Ciszewski, Président.

Bienvenue aux personnels communaux présents ce soir.

Bienvenue à tous.
*
*     *
Avant de laisser la parole aux différentes parties prenantes dans ce projet, je souhaitais, si vous me le permettez prendre quelques minutes pour les remercier personnellement.

Je voulais remercier tout d’abord, Pascale Mostermans, Adjointe au Maire en charge de la Jeunesse et de la Petite enfance pour sa détermination sans faille pour mener à bien le projet. Dès notre arrivée et devant les attentes remontées des jeunes musiciens, elle avait souhaité porter le projet de création d’une salle spécifique pour l’expression musicale.

Plusieurs fois, Pascale a remis le sujet au cœur du débat et je suis ravi qu’aujourd’hui que cette salle ait vu le jour.

Je remercie évidemment l’ensemble de l’équipe municipale car tout projet, quelque soit sa taille, est un projet d’équipe et chaque décision est prise en commun. Et dans ce projet, une décision majeure devait être prise, celle du choix du lieu. Alors, nous avons décidé et créé le local dans l’ancienne annexe de la Poste, cela en raison de son positionnement privilégié, proche, de l’Ecole de Musique, et permettant de construire ainsi des synergies. Alors, oui, choisir c’est renoncer mais nous ne regrettons pas une seconde ce choix et l’absence de retours des habitants démontre que chacun d’entre eux a pris en compte l’enjeu de cette création.

Je remercie l’association Accords et à Cris, en charge de la gestion de la salle. Mener un projet en commun est à la fois plus intéressant et souvent plus efficace que le mener seul puisque cela permet de confronter nos idées et nos points de vue. Nous avons fait confiance à l’association et nous avons eu raison, elle a fait confiance en retour à la municipalité car elle sait que nous voulons avancer avec elle dans une direction commune, celle d’apporter de nouvelles activités pour la jeunesse, pour la musique et pour la culture.

Je remercie le Lions Club pour sa participation. Elle a permis de finaliser l’équipement du local en offrant, dans le cadre de son action envers la jeunesse menée en 2011, un don permettant d’acquérir les matériels de musique nécessaires. Je connais bien le Lions Club et ses membres savent que la municipalité répond souvent positivement pour les aider dans le montage de leurs évènements. Je sais également que nous pouvons compter sur eux lorsque nous menons des projets en ligne avec vers leurs priorités.

Je termine pour terminer bien évidemment les Services Techniques de la commune qui ont réalisé l’ensemble de la réhabilitation de cette pièce.
*
*     *
Je souhaite longue vie au local, j’espère qu’il sera un lieu de convivialité, un lieu de plaisir, un lieu de création. Il entre maintenant officiellement dans le patrimoine culturel de la commune.

dimanche 29 avril 2012

Engagement local ou propagande nationale ?

En 2008, j'ai décidé personnellement de conduire une liste sans étiquette. La grande majorité des hommes et ds femmes composant l'équipe municipale m'a d'ailleurs suivi pour cette raison. Pas une fois depuis je n'ai regretté cette décision. 

Déjà en 2007, au cours de la campagne des élections municipales, je défendais le fait que la gestion d'une commune de 10.000 habitants n'était ni une affaire de droite, ni une affaire de gauche mais celle de la réflexion et du bon sens. 

Chaque jour, l'équipe municipale travaille pour Villepreux et cela indépendamment des prochaines échéances, de la propagande des partis politiques ou des décisions gouvernementales. Quels pourraient être les liens entre nos projets, qu'il s'agisse du Parc sportif, de la construction de la Crèche ou de l'informatisation des écoles, avec des éléments de politique nationale ? Absolument aucun bien évidemment !

Tout au long de notre mandat, notre action n'est dictée que par l'amour que nous portons à la Commune et non par la pression d'un parti politique quel qu'il soit. Un engagement municipal n'a de sens que si celui-ci est porté par l'intérêt général envers les Villepreusiens et Villepreux. C'est ce que certains membres de l'opposition oublient encore trop souvent aujourd'hui.

Depuis 2008, chaque Conseil municipal est le lieu d'attaques contre le Président de la République et le Gouvernement. Quel est le lien entre ces pratiques et un engagement municipal ? Aucun, si ce n'est la volonté de dresser un nuage de fumée, de ramener tout à la politique générale et de tout abîmer, juste pour masquer un manque infini d'idées et l'absence de griefs réels contre notre action.

Depuis 2008, à chaque élection, le Marché est le lieu de propagande où certains distribuent sans relâche des tracts de politique nationale. Quel est le lien entre ces pratiques et un engagement municipal ? Aucun, si ce n'est la volonté d'utiliser cet engagement pour des ambitions personnelles ou pour la promotion de certains partis politiques. 

Après 4 ans, l'équipe municipale aura montré ses différences avec ses opposants, que ce soit au travers de la gestion financière rigoureuse, de la proximité avec la population ou de la vision pour l'avenir de notre Commune. 

En 2012, elle aura encore prouvé qu'il en existe une autre majeure. L'équipe municipale n'avance que pour Villepreux et pour personne d'autre. Elle n'avance que pour vous, chaque jour, chaque instant, sans arrière-pensée, sans état d'âme mais avec la volonté farouche de donner à notre ville la place qu'elle mérite. 

jeudi 12 janvier 2012

Cérémonie de la remise des 3V de Villepreux

Stéphane Mirambeau

Troisième cérémonie des 3V ce soir.

M. Lamy, Saint Germain-en-Laye est en quelque sorte responsable de cette cérémonie puisque les 3V sont issus de vos « Soleil d’Or ».

Cette distinction vise à remercier officiellement des personnes remarquables, donnant de leur temps pour les autres ou pour la ville.
*
*     *
Les personnes que nous souhaitons mettre à l’honneur au cours de cette cérémonie se retrouvent donc autour de 3 mots clés.

Elles se retrouvent autour des valeurs essentielles: la solidarité, la générosité, le respect, la tolérance …

Elles se retrouvent autour de la volonté indispensable pour mener à bien leur action et leur engagement.

Enfin, elles se retrouvent autour de la vérité parce qu’un engagement sincère ne peut être lié à une quelconque arrière-pensée.

J'appelle Claude Bertin, Adjoint au Maire en charge des associations et des commerces à venir me rejoindre pour nous donner le nom des 2 personnes distinguées ce soir.

Claude Bertin

Françoise Nicolas

Madame Nicolas, ma chère Françoise.

C'est tout à la fois un honneur et un plaisir pour moi de te remettre cette distinction des 3V qui marque le dévouement que tu as consacré au service des autres, 40 années au service des Villepreusiens.

En 1975, te voilà vice-présidente de « l’Association de Familles Villepreux, les Clayes » et en1977, tu deviens présidente, tu le resteras pendant 10 ans.

En 1981 est créé par l'association un service d’aide-ménagère aux familles en difficultés. Il sera géré pendant 15 ans par l'association des Familles jusqu’à sa fusion avec l’association d’aide à domicile.

En 1987 tu quittes la Présidence de l’association des familles. Elle compte alors 850 familles adhérentes rien qu'à Villepreux.

Auparavant et dès 1977 tu étais devenue membre du CA du CCAS tu le resteras pendant plus de 20 ans jusqu'en 1998.

Tu participes également à la création de l’association SOS Villepreux dont tu seras la trésorière pendant quatre ans.

En 1996 tu quittes le CA de l’association de famille et tu entres au conseil d'administration de l’aide à domicile ou tu exerces encore actuellement.

Tout simplement pour toutes les actions que je viens d'évoquer et pour lesquelles Monsieur le Maire de Villepreux entouré du conseil municipal sont heureux et fier de t'accorder cette distinction pour ces années de dévouement au service des habitants de Villepreux.

Paul Arsac

Monsieur Arsac,

En octobre 1978, vous assurez la vice-présidence de l’Association laïque des centres de loisirs éducatifs, structure comptant déjà 15 salariés. Vous en assurerez la charge jusqu’en 1983 date à laquelle la municipalité crée les centres de loisirs.

En 1989 vous devenez trésorier de l’Association sportive Municipale de Villepreux qui regroupait l'ensemble des associations sportives et vous le resterez jusqu'en 2007.

En 2001 vous prenez la Présidence de l'office des sports nouvellement créé et vous assurez encore aujourd’hui cette fonction actuellement.

Depuis 40 ans maintenant, vous avec choisi le bénévolat au service des Villepreusiens.

En 1984, vous devenez le trésorier et l’animateur de l'association des cyclos randonneurs de Villepreux. En 1987, vous en devenez le Président et l’êtes encore aujourd'hui.

Cette façon de considérer le cyclo-tourisme et le sérieux avec lequel vous le faites pratiquer vous a fait remarquer par les organismes départementaux du cyclisme. C'est ainsi qu'a leur demande vous organisez de deux évènement pour les cyclistes amateurs :

En 1993 vous organisez la Francilienne. 3000 cyclo-randonneurs vont partir de Villepreux pour réaliser ce Tour de l'ile de France.

Tous les 4 ans vous organisez la randonnée Paris/Brest/Paris et ses 1230 km, ses 53 nations représentées, ses 5000 participants et leurs familles à héberger, ses 2000 camping-car plus les voitures à accueillir. La prochaine édition aura lieu en 2015

Investi auprès de la jeunesse de Villepreux depuis plus de 40 années, porteur d'un projet à rayonnement National et International Monsieur le Maire de Villepreux et son Conseil Municipal sont heureux de vous remettre la distinction des 3V.

dimanche 8 janvier 2012

Cérémonie des voeux du Conseil municipal

Mesdames, Messieurs, chers amis,

Nous sommes ravis de vous recevoir ce soir pour cette nouvelle cérémonie. C’est avec un réel plaisir que nous vous retrouvons en ce début d’année pour vous présenter nos meilleurs vœux.

Bienvenue à Christian Blanc, député de la 3ème circonscription, je vous remercie pour votre présence et la proximité que vous avez eu avec Villepreux tout au long de votre mandat,

Bienvenue à Gérard Larcher, Sénateur-Maire de Rambouillet, c’est toujours une joie et un honneur de vous recevoir dans notre commune.

Bienvenue à Michel Colin, Conseiller général et Maire de Noisy le Roi et à Olivier Delaporte, Conseiller général et Maire de la Celle Saint-Cloud,

Bienvenue aux Maires des communes voisines, certains viennent pour la première fois et nous sommes très heureux de vous recevoir, Emmanuel Lamy, Maire de Saint-Germain-en-Laye, Claude Jamaty, Maire de Bailly, Arnaud Hourdin, Maire de Rennemoullin, Bertrand Hauet, Maire de Saint- Germain de la Grange,

Bienvenue aux élus de Villepreux, aux adjoints au maire et conseillers municipaux, représentants des villes voisines. Je salue notamment Etienne de Pommery, adjoint au Maire de Feucherolles et Jean-François Blanc, adjoint au Maire de Fontenay-le-Fleury,

Bienvenue aux enseignants de Villepreux, aux assistantes maternelles, aux commerçants et artisans, aux prestataires de service, aux présidents des associations, aux nouveaux arrivants, à l’ensemble des personnes actives de notre ville,

Bienvenue à l’ensemble des employés communaux,

Et puis bienvenue également à l’ensemble des habitants qui nous font le plaisir d’être présents ce soir. Il nous a semblé normal en effet de vous accueillir lors de cette cérémonie. Vous êtes Villepreux et vous devez être là avec nous ce soir.
*
*     *
Avant tout, le Conseil municipal se joint à moi pour vous souhaiter une excellente année 2012. Un Conseil qui se présente devant vous pour la dernière fois à 29. Dès l’année prochaine, 14 nouveaux Conseillers municipaux nous rejoindront suite à la création du Conseil Municipal des Jeunes. Ils seront élus dès février et présents avec nous lors de la cérémonie de 2013.

Dans ce cadre, nous aurons la responsabilité de faire vivre ce Conseil en impliquant ces nouveaux élus dans la vie de la commune, en leur confiant des missions et des études et surtout de prenant en compte leurs idées et leurs demandes lorsque celles-ci ont du sens pour l’intérêt général et pour la jeunesse en particulier.

Que cette année soit la plus heureuse, la plus agréable, la plus reposante possible.

Au-delà de ses vœux, l’année 2012 sera une année difficile, nous le savons tous et il ne serait pas raisonnable de le dissimuler ce soir.

Elle sera une année charnière car, au-delà des échéances électorales prochaines, nous saurons avant la fin du mois de décembre si la France et l’Europe ont réussi à affronter cette crise terrible, celle qui ébranle l’équilibre des Etats.

Souhaitons tous, pour l’avenir et la stabilité de notre pays, que l’année 2012 soit l’année des bonnes nouvelles, celles de la reprise et de la sortie de crise.
*
*     *
Encore une fois, nous devons parler de la situation économique en France et de la crise européenne car leurs conséquences impacteront directement notre budget pour cette année et pour les années futures.

Une ville fait en effet partie d’un écosystème à l’intérieur duquel nous trouvons différents acteurs : l’Etat, la Région, le Département et demain les structures intercommunales et évidemment, les autres pays de l’Europe et du Monde.

Une commune n’est pas complètement autonome puisque qu’elle dépend de finances provenant de l’Etat au travers des dotations et, dans une moindre mesure, du Département, voire de la Région au travers de subventions d’investissements.

Les communes ont ainsi, année après année, intégré dans leur budget et donc dans leur fonctionnement, ces dotations sans penser qu’elles pourraient être remises en cause. La France vivant au-dessus de ses moyens depuis des décennies, pourquoi cela s’arrêterait-il demain ?

La crise financière avait mis un terme à ce postulat et sonné la fin de l’Etat providence, la crise des dettes souveraines amplifiera encore cette tendance. Nous devons nous y préparer tous.
*
*     *
Chaque mois de janvier, je vous annonce ainsi que la nouvelle année sera difficile tant les crises s’enchainent les unes après les autres.

En 2010, le plan de relance par l’investissement décidé par le Gouvernement avait permis de limiter la catastrophe. L’économie française avait reculé et l’emploi avait souffert mais cela dans des mesures moindres par rapport à d’autres pays. Cette décision était la bonne pour préserver la croissance et maintenir ainsi l’activité. Elle a cependant conduit à une augmentation importante de la dette publique.

La France doit désormais réagir rapidement pour réduire cette dette sans bloquer la relance de l’économie. On perçoit alors toute la difficulté de la chose mais cela n’est plus optionnel. Nous devons prendre les décisions avant que les agences de notation ou le fond monétaire international ne décident pour nous.

Et dans cette situation, comment croire aujourd’hui ceux qui n’hésitent pas, à des fins électoralistes, à proposer la création de dizaines de nouveaux milliers de fonctionnaires ou le retour à la retraite à 60 ans s’ils parvenaient au pouvoir.

Personne n’est dupe et ne croyons plus toutes ces promesses. Les Grecs ont fait cette erreur et ils ont cru à des promesses similaires lors des dernières élections. Chacun a pu voir où cela les a menés ? Ces promesses n’ont même plus leur place dans le débat d’aujourd’hui et nous savons qu’elles sont irréalistes voire totalement farfelues.

Bien au contraire, cette situation nécessitera de mettre en œuvre d’autres mesures pour réduire la dette publique, elles seront indispensables.

Même si la situation est difficile pour beaucoup, et comme le Président de la République l’a rappelé lors de ses vœux, il y a des raisons d’espérer et il est toujours nécessaire de garder confiance dans l’avenir car la France est un grand pays, la France résiste, la France a encore son destin entre ses mains et saura réagir devant les difficultés comme tout au long de son Histoire.

En Allemagne, le nombre de personnes occupant un emploi a atteint un record en 2011 avec un taux de chômage passé sous la barre des 7%, à son plus bas niveau depuis 20 ans. En Espagne par contre, il est déjà envisagé que le déficit public du pays dépasse les 8% de son Produit Intérieur Brut.

A nous de savoir aujourd’hui et cela sans renier notre identité le chemin que nous souhaitons suivre, celui de l’Allemagne ou de l’Espagne. A ce titre, la réflexion initiée ces derniers jours sur l’application de la TVA sociale est une piste intéressante et qui va dans le bon sens, celui de redonner de la compétitivité à nos .

Pour prendre la bonne direction, il faudra sûrement se remettre en question dans les prochaines années et changer certaines de nos habitudes.
*
*     *
Et en termes d’habitudes, la France a depuis toujours dépensé plus qu’elle ne gagnait, la France a regardé les crises en pensant une nouvelle fois que l’exception française allait lui permettre de s’en sortir à moindre frais. A force de prévenir qu’il ne faut pas faire reposer le poids de la dette sur les générations futures, la réalité nous a rattrapé.

La situation était évidemment prévisible, certains n’avaient simplement pas voulu y croire et c’est la quatrième fois en 4 ans, que je vous parle de la nécessité d’envisager un nouveau mode de fonctionnement.

En 2009 déjà, je vous disais déjà que : « Les conséquences de la crise pour les communes sont souvent plus importantes pour celles qui sont les moins bien armées puisque les baisses, mêmes légères, des subventions versées par l’état, la région ou le département peuvent directement impacter un équilibre budgétaire déjà sensible. »

En 2010 : « Au niveau local, cette crise marque un changement profond dans la compréhension même de ce que sera et devra être la gestion d’une commune dans les prochaines années.

Nous devons ainsi comprendre lorsque le Président de la République lui-même déclare qu’avec 25% de rentrées fiscales en moins pour l’Etat cette année, les dotations versées aux communes ne pourront plus augmenter au cours de ces prochaines années et baisseront sûrement. ».

Et puis l’année dernière : « Cette crise n’est pas terminée et montre désormais que l’Etat providence à qui on demande tant ne pourra pas continuer éternellement.

Car la crise économique et financière touche aujourd’hui directement les Etats.

L’année 2010 nous a appris que rien n’était acquis, qu’aucun pays n’était à l’abri. »

La sortie de crise de notre pays viendra également de la prise de conscience de chacun que le système actuel n’est plus viable en l’état.
*
*     *
Ce sera la même chose pour les communes qui doivent s’attendre selon moi à un processus irréversible de diminution des dotations de l’Etat, leur gel annoncé cette année n’étant que la première étape.

Les communes devront donc s’adapter rapidement et recentrer à terme leur action autour des prérogatives principales comme la gestion de l’eau, des ordures ménagères, de l’éclairage public, de la réfection des voiries. Conserver le même train de vie qu’aujourd’hui en augmentant les taux d’imposition ne serait pas une solution alternative acceptable alors qu’il faut préserver le pouvoir d’achat des Français. Cette mutation prendra du temps, peut-être plusieurs années, mais comment envisager d’autres solutions ?

Cette crise était donc prévisible, elle n’en est pas pour autant moins violente pour les communes et c’est parce que nous l’avions anticipée également que Villepreux est mieux armée aujourd’hui pour encaisser les baisses de dotations du moins si celles-ci restent raisonnables et étalées dans le temps.
*
*     *
Le couperet a été donc brutal pour Villepreux avec cette année plus de 700.000 € en moins attendus sur le budget voté en décembre pour l’année 2012. 700.000€, soit plus de 11,5% de nos rentrées fiscales.

Dans ces conditions, vous comprenez pourquoi la consolidation du socle financier de la commune était la priorité de notre mandat.

Contenir les dépenses de fonctionnement, réduire l’endettement, stabiliser la masse salariale, limiter la pression fiscale mais surtout continuer d’investir sont aujourd’hui encore plus qu’hier des obligations que nous tenons depuis maintenant 4 ans.

Le repli sur soi-même n’a pas sa place, l’arrêt des investissements est irresponsable et la hausse des taux d’imposition pas encore nécessaire. Nous garderons le cap encore cette année et malgré les mauvaises nouvelles de ces derniers mois.

Alors que certains demandent dès maintenant la limitation de nos investissements pour privilégier l’augmentation des dépenses courantes, nous leur répondons qu’un tel comportement serait coupable à la fois pour Villepreux mais également pour la France.

Les collectivités territoriales sont responsables de 70% de l’ensemble des investissements de notre pays. Imaginez les conséquences sur les rentrées fiscales, la survie de nos entreprises et le vieillissement des infrastructures d’une baisse de 50% de ces investissements.

Ce sont dans les situations les plus périlleuses qu’il est nécessaire de faire les choix les plus ambitieux.
*
*     *
L’année 2011 est derrière nous, elle marqua la continuité de notre plan d’actions et le respect de notre feuille de route.

J’ai souhaité vous présenter le bilan de l’année écoulée au travers de quelques exemples caractéristiques de notre action.

L’année 2011 fut déjà l’année d’opérations majeures portant sur la voirie et sur l’embellissement de la commune.

Plus d’un million d’euros a été consacré à la réhabilitation du quartier Ouest de la Haie Bergerie, à la réfection des voies et des trottoirs du Parc de la Cavée, de certaines rues du Village et de l’entrée des Hauts-de-Grizy et à la sécurisation du carrefour de la Femme et l’enfant.

En ligne directe avec les recommandations du Grenelle II sur l’environnement, l’installation d’éclairage à leds s’est poursuivie.

L’embellissement de la commune reste un élément très important pour l’image de notre ville. Il a été continué cette année avec, au-delà du travail sur le fleurissement, la création de la Coulée verte. Le Conseil général a reconnu d’ailleurs la qualité de la réalisation en nous décernant le prix du thème « Promenades au quotidien » au concours des villages et villes fleuries.

Le second exemple concerne le lancement de nos programmes pluriannuels.

La première tranche du Programme d’Informatisation des Ecoles a été lancée pour un montant de 147.000€ et porte sur le câblage des écoles, le déploiement des premiers matériels informatiques et l’installation des tableaux numériques interactifs.

Concernant les écoles et les centres de loisirs, 170.000€ ont été consacrés à la réhabilitation continue avec le changement des fenêtres de la cantine Jean Rostand, la remise à neuf de la cour de l’Ecole Jean de la Fontaine ex Marie Curie et la réparation de la toiture du Centre du Clos Crozatier.

Le Programme de Réhabilitation des Infrastructures et des Matériels sportifs a débuté également pour un montant de 120.000€ comprenant entre autres la réfection de 2 terrains de tennis.

Je poursuis ce bilan par la finalisation des travaux d’équipement en vidéo-protection, participant à la prévention de la délinquance et à l’aide à la résolution de certains délits.

L’installation se termine aujourd’hui et les équipements seront opérationnels dans les prochaines semaines. A terme et en fonction des premiers résultats, d’autres caméras pourraient être ajoutées au dispositif à des endroits stratégiques, notamment au niveau du Parc sportif, de la Gare routière du Val Joyeux ou de la Place du Théâtre.

Pour terminer sur l’année 2011, je citerai bien évidemment un projet qui nous tenait à cœur, celui de la création d’une salle de répétition musicale dans le village, à destination de nos jeunes musiciens et qui avec l’organisation des jeudis musicaux à la Maison Saint-Vincent montrent bien notre engagement envers la culture. Ces deux initiatives sont la preuve également qu’il est possible de proposer des nouveautés à un coût limité et pour la satisfaction du plus grand nombre.
*
*     *
Le cap sera tenu également en 2012, c’est l’engagement pris ce soir par l’équipe municipale que j’ai le plaisir et l’honneur de diriger.

En 4 ans, ils ont un peu vieilli mais ils gardent la même énergie, la même volonté notamment lorsqu’ils voient le travail réalisé sur l’année 2011 et les perspectives jusqu’à la fin de notre mandat. Je tenais à les remercier pour leur soutien et leur implication sans faille depuis l’automne 2007.
*
*     *
L’année 2012 sera une année passionnante à l’instar des années précédentes.

Le vote du budget a été avancé au mois de décembre pour nous permettre de débuter nos investissements immédiatement.

Conformément au calendrier prévisionnel, les travaux liés à la construction de la Grande bibliothèque débuteront cette année et ils donneront naissance en lieu et place de la salle des fêtes de la Haie Bergerie à plus de 500 m² destinés à la culture. Cette Grande bibliothèque permettra également de renforcer nous l’espérons l’attractivité de notre Centre ville.

Autre projet attendu, le Parc sportif devra voir le jour dans sa globalité d’ici la fin de l’année. Ce parc dédié aux sportifs, aux enfants et aux familles comprendra notamment le nouveau skate-park, un terrain multisports, des jeux pour les plus petits mais également une grande plaine engazonnée et une piste d’athlétisme ouverte à tous. Une attention toute particulière sera portée à l’embellissement de ce site.

Nous sommes également ravis d’annoncer une seconde voie de sortie pour le quartier du Val Joyeux. Depuis sa création, ce quartier souffrait en effet d’un enclavement du à sa construction même, enclavement pénalisant les habitants et générant de nombreux problèmes de circulation. Ce projet devrait faciliter le désenclavement attendu par tous les habitants de ce quartier depuis des années.

Enfin et je terminerai par le lancement d’un projet emblématique de notre programme, celui de la crèche avec l’objectif ambitieux d’une ouverture pour septembre 2013. Ce projet sera couplé à une réflexion sur l’optimisation de nos structures d’accueil et permettra de répondre à l’arrivée de nouveaux habitants au cours des prochains mois. Cette crèche complétera efficacement un réseau d’assistantes maternelles particulièrement développé et notre halte-garderie.

Les programmes pluriannuels seront poursuivis notamment avec 72.000€ pour la seconde phase de l’Informatisation des écoles et 88.000€ pour la modernisation de certaines applications et équipements du Système d’Information de la Mairie.

Nous sommes particulièrement fiers de vous annoncer ce soir que nous pourrions mener à bien l’intégralité de ce programme d’investissements sans avoir recours à l’emprunt et imaginer ainsi une diminution de 42% de notre endettement à l’horizon 2014 par rapport à 2008 et

Et je dois dire malheureusement à ceux qui continuent sans cesse, de bloquer l’action municipale au travers de recours incessants que ce pas moi qu’ils pénalisent uniquement, mais la grande majorité des Villepreusiens et le développement de notre commune. Il faut apprendre à vivre ensemble et à accepter qu’un projet soit réalisé pour l’intérêt général. Arrêtons de tout centrer par rapport à soi-même, à son intérêt particulier ou à son ambition personnelle.

Bloquer aujourd’hui la vente de nos terrains des anciens Services Techniques a déjà fait perdre à la commune plus d’un million d’euros entre la somme initialement négociée et l’estimation d’aujourd’hui, 4.3 millions au lieu de 5.3 en 2011. 1 million d’euros en moins parce que certains pensent que la ville leur appartient et qu’ils ont le droit de bloquer pour bloquer.

Nous leur disons que c’est une erreur grave, voire coupable dans ce contexte financier si difficile. Nous leur disons également qu’il est encore temps de renoncer ou qu’ils devront s’expliquer le moment venu. Ces terrains sont constructibles et ils seront vendus quoiqu’il arrive. Dans le cas contraire, nous saurons rechercher tous les financements temporaires possibles pour pallier le retard dans la vente de ces terrains.

En fonction de la situation, d’autres investissements pourront être réalisés et concerneront l’amélioration du patrimoine bâti de la commune comme par exemple, la réhabilitation des groupes scolaires du Prieuré, de Gérard Philippe ou du Val Joyeux, la modernisation du complexe Mimoun ou encore la réfection de la toiture du théâtre.

La maitrise des dépenses de fonctionnement sera poursuivie. Nous renforcerons encore et toujours la recherche des économies tout en conservant notre objectif de qualité de service. Nous travaillerons ainsi sur l’optimisation de nos achats mais également sur la chasse aux coûts cachés, ceux qui n’apportent rien sauf des dépenses inutiles.

A côté de ces investissements, une attention toute particulière sera portée au transport cette année. Même si une offre est présente en termes de transports publics, elle peut encore être améliorée.

Nous travaillons actuellement à la redéfinition de certains trajets avec les sociétés concessionnaires des lignes du STIF, seule structure ayant la compétence dans la gestion du transport en Ile-de-France. En effet, nous avons besoin de transversalité, elle permettra des liaisons plus simples entre les grands pôles que sont Versailles, Saint-Quentin ou Plaisir et bien sûr, entre les Gares de Villepreux - les CSB et de Saint-Nom la Bretèche.

Est-il normal aujourd’hui de ne pas pouvoir rejoindre la Gare de Saint-Nom la Bretèche directement depuis Villepreux ? Est-il normal encore de faire 1h15’ de bus pour rejoindre Versailles ? La réponse est clairement non et le développement des transports publics répond à un triple objectif : celui de l’écologie en limitant le nombre de véhicules sur nos routes, celui de la préservation du pouvoir d’achat à l’heure d’un pétrole toujours plus cher et celui de la qualité de vie en diminuant le temps passé dans les embouteillages.

Je dois terminer en disant un mot sur l’intercommunalité. Pour les communes, les structures intercommunales peuvent être une chance, elles peuvent être un fardeau. Elles seront une chance si leurs objectifs prioritaires restent la recherche d’économies d’échelle, la synergie entre les services et la mutualisation des moyens. Elles seront définitivement un fardeau si elles ne débouchent que sur des coûts de structure supplémentaires.

Alors, maintenant que nous savons que nous serons regroupés comme je l’avais souhaité avec mes amis des Clayes-sous-Bois et de Plaisir, je dois vous avouer qu’il n’est plus temps de s’interroger sur la pertinence ou non d’être à 3 ou de se regrouper au sein de la CASQY. Il est prioritaire et critique d’organiser les intercommunalités pour qu’elles soient sources d’optimisation et non de coûts additionnels. Villepreux acceptera ainsi les propositions qui vont dans cette direction, sera des plus critiques dans le cas contraire et saura faire entendre sa voix.
*
*     *
Mesdames, Messieurs, chers amis, j’espère ne pas avoir été trop long ce soir pour vous adresser ses quelques mots. J’aurai encore pu vous parler longtemps tant nous avons de choses à dire sur Villepreux et sur la situation de notre pays.

Alors, tous les ans, nous nous retrouvons pour fêter l’arrivée de la nouvelle année.

Et année après année, vous m’avez entendu parler de l’excellence et de l’exemplarité, de la responsabilité et de l’optimisme, de la confirmation et de l’accélération et pour terminer l’année dernière de la continuité dans l’action entreprise depuis 2008.

Ces valeurs restent les nôtres, celles devant être portées chaque jour, en refusant de baisser les bras devant les mauvaises nouvelles, en recherchant chaque instant de nouvelles marges de manœuvre et en continuant à prendre des décisions parfois difficiles mais nécessaires.

L’action municipale est ainsi faite, elle ne faiblit pas, ni ne ralentit.

Cette année, Josiah Gilbert Holland, romancier américain, nous a accompagné dans cette cérémonie au travers de sa citation inscrite sur nos affiches et nos cartes de vœux : « On n’atteint pas le ciel d’un simple saut, mais nous construisons l’escalier pour l’atteindre ».

L’année 2012 sera une belle année, elle sera une grande année, elle devra encore être l’une des marches qui nous permettra d’atteindre nos objectifs et de construire notre avenir.

Cela sera possible, nous en sommes persuadés, tous ensemble et pour Villepreux.

Excellente année 2012.

Stéphane Mirambeau
Maire de Villepreux
6 Janvier 2012