dimanche 20 mai 2012

Ouverture repas des 45 ans du jumelage à Fulpmès


Monsieur Robert Denifle, Maire de Fulpmès, 
Herr Robert Denifle, sehr Geehrter Burgermeister, 

Monsieur l’Ambassadeur, 
Ihre Excellentz Herr Stéphane Gompertz, 

Mesdames, Messieurs les élus de Fulpmès et de Villepreux, 
Sehr Geehrte Gemeinde Räte von Fulpmès und Villepreux, 

Cher amis,
Liebe Freunde,
Mesdames, Messieurs, 
Sehr Geehrte Damen und Herren, 

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En 2008, j’avais promis de venir à Fulpmès, dans votre ville, vous retrouver et célébrer les 45 ans de notre jumelage. 

2008, hatte ich versprochen nach Fulpmès zu kommen um sie wieder zu sehen und das Jubilähum unserer Partnerschaft zu feiern die seit 45 Jahren besteht. 

Nous sommes en 2012 et je suis très heureux d’être ici, parmi vous, cela était important pour moi, cela est important pour Villepreux.

2012, freue ich mich hier bei ihnen zu sein. Dies ist sehr wichtig für mich, auch eben so wichtig für Villepreux. 

Alors, je remercie l’ensemble des personnes qui ont permis que nous soyons réunis ce soir pour fêter notre amitié et notamment les deux présidentes des Comités de Jumelage, Mme Margarita Taraud et Mme Françoise Bisserier. 

An dieser Stelle möchte ich all denen personen danken, die es uns erlaubt haben, dass wir heute dieses Fest unserer Freundschaft haben. Einen ganz besonderen Dank an unsere beiden Partnerschaft Präsidentinnen : Margarita Taraud und Françoise Bisserier. 

Je vous remercie pour votre accueil, il est convivial, il est chaleureux, il est amical, il est à l’image de votre ville, il est à votre image, à l’image de notre jumelage né en 1967. 

Für ihren herzlichen und freundschaftlichen Empfang der ihrer Gemeinde entspricht, er ist wie ihr Dorf, es ist wie ihr, er ist wie unsere Partnerschaft seit neunzehn hundert sieben und sechzig. 

Et puis je remercie personnellement l’ensemble des familles d’accueil et, au-delà, tous ceux qui font vivre le jumelage. 

Und ein persönliches Dankeschön an alle Gastfamilien, sowie an alle, die die Partnerschaft aufrecht erhalten.  
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Il y a quelques jours, j’ai pris une nouvelle fois la parole devant le Monument aux morts à Villepreux pour célébrer l’anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. 

Anlässlich der Gedenkfeier der Friedensschliessung nach dem zweiten weltkrieg, habe ich in meiner Rede ganz besonders die Freundschaft die uns heute verbindet hervor gehoben.
 

Les jumelages sont nés d’une formidable prise de conscience, celle de ne pas reproduire les erreurs du passé et ne plus avoir peur de l’avenir. 

Das Ziel der Partnerschaft ist es, die Fehler der Vergangenheit nicht zumachen und zuversichtlich in die Zukunft zu schauen.
 

Les jumelages portent encore aujourd’hui ces objectifs : apprendre des autres, accepter leurs différences, se nourrir de leur culture et finir par les aimer. 

Die Partnerschaften lehren uns die Unterschiede zu akzeptieren die Kultur der anderen zu entdecken und sie zu schätzen.
 
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Le jumelage entre Fulpmès et Villepreux est né de cette volonté, il y a maintenant 45 ans, sous l’impulsion de deux Maires pour lesquels j’ai une pensée toute particulière ce soir vers Bertl Hupfaupf et Jacques Gillet. Ils ont permis que tout devienne possible entre Français de Villepreux et Autrichiens de Fulpmès. 

Ich denke ganz besonders an die beiden Bürgermeister Bartl Hupfaupf und Jacques Gillet. 
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Nous fêtons aujourd’hui le 45ème anniversaire de l’union entre nos deux communes, le plus ancien jumelage entre une ville de France et une ville d’Autriche. 

Wir feiern heute den fünf und vierzigsten Geburstag der Gemeinschaft unserer Städte, die älteste Partnerschaft zwischen Osterreich und Frankreich.
 

Un jumelage est un mariage, un engagement entre deux villes, une promesse faite à l’autre, de rester le même au fil des années et continuer à l’aimer. 

Eine Partnerschaft ist eine Hochzeit, ein engagement zwischen zwei Städte, ein Versprechen. 

Ce jumelage est notre fierté, il doit être protégé, il doit se développer, il fait partie de notre patrimoine. 

Wir sind stolz auf diese Partnerschaft, sie muss geschützt werden, sie muss weiter entwickelt werden, sie gehört zu unserer Erbschaft.
 

Il existait avant mon arrivée, je l’ai reçu en devenant Maire de Villepreux et ma responsabilité est de le transmettre à mes successeurs. 

Sie bestand schon, als ich Burgenmeister von Villepreux wurde. Meine Aufgabe ist es sie an meiner Nachfolger zu übermittelt.
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Pour célébrer ce 45ème anniversaire et pour vous montrer notre attachement à votre ville et à votre amitié, je suis maintenant très heureux de vous offrir au nom de la ville de Villepreux ce présent, cette sculpture créée par une artiste de notre commune. 

Um unser Jubiläum zu feiern und um ihnen unsere Verbundenheit mit ihrer Gemeide und ihrer Freundschaft zu zeigen habe ich die Ehre, im Namen der Gemeinde Villepreux ihnen dieses geschenk zu uberreichen. 

Les 3 ors utilisés, l'or jaune, l'or blanc et l'or rose symbolisent notre jumelage au travers de l’alliance, de l’union et de la proximité. 

Für dieses Kunstwerk wurden drei verschiedene Gold Arten verwendet, gelb gold, weiss gold und rose gold symbolisieren die Allianz, das Bundnis und die Nähe unserer Partnerschaft. 

Les 3 ors utilisés sont entremêlés pour montrer nos liens forts et étroits nés il y a maintenant 45 ans. 

Die drei Gold Stäbe sind miteinander verknüpft und unterstreichen unsere Starke und Enge verbundenheit. 

Les 3 ors ont des creux, des bosses. Ils ont été martelés, ils ont été contraints mais ils ont résisté. Ils nous disent ainsi que dans une relation, rien n’est acquis pour toujours et que c’est à chacun d’entre nous, au fil des années, de tout faire pour préserver l’amitié qui existe entre nous. C’est ce que nous avons toujours réussi à faire de génération en génération, c’est que nous continuerons à réussir dans les prochaines années. 

Die drei Gold Stäbe sind nicht gradlining. Sie haben Tiefen und Höhen. Sie stellen die Schwierigkeiten diese Uberwundenen darstellen. Wie eine Partnerschaft soll immer däfur, wir müssen gemeinsam daran arbeiten, dass unsere Verbindung bestehen bleibt und die Freundschaft weiter gefürhrt wird.
 

Longue vie à notre jumelage et une longue vie à notre amitié. 
Ein langes leben für unsere Partnerschaft , ein langes leben für unsere Freundschaft.

mardi 8 mai 2012

Allocution commémoration armistice du 8 mai 1945

Cela fait la 5ème fois depuis 2008 que je me retrouve devant vous le 8 mai.

Un an est passé, déjà, et nous sommes encore une fois réunis devant ce monument pour prendre le temps de nous rappeler.

La vie est ainsi faite, les années passent, les unes après les autres, de plus en plus vite, elles nous éloignent à chaque instant un peu plus de l’enfance.

La vie est ainsi faite, elle s’accélère quand on vieillit et nous ne trouvons même plus le temps de faire ce que nous devons faire, nous n’avons même plus celui de nous souvenir.

Alors ce temps, nous le prendrons néanmoins encore une fois ce matin et nous nous arrêterons, ne serait-ce que quelques minutes, pour nous rappeler et célébrer ceux qui ont combattu et fait la fierté de notre pays, ceux qui nous permettent aujourd’hui de vivre librement.
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En 4 ans déjà, nous nous sommes souvenus de tous les maux les plus terribles, de tous les actes les plus ignobles, de tous ces évènements qui ont fait de la seconde guerre mondiale la plus grande tragédie de notre Histoire.

En 4 ans, je vous ai parlé des choses qui me touchent directement et qui font que cette guerre a une place toute particulière en moi.

En 4 ans, je vous ai parlé de ces soldats, morts loin de leur pays, débarquant sur les plages de Normandie, tués en Afrique du Nord et se battant uniquement pour la liberté.


En 4 ans, je vous ai parlé de ces gens ordinaires, les « Juste parmi les nations », qui n’hésitèrent jamais au péril de leur vie à cacher des juifs pour leur éviter la déportation et la mort.

En 4 ans, je vous ai parlé de la petite Marie, victime de la rafle du Vel d’Hiv et qui écrivait avec ses mots d’enfants à son père en pensant qu’elle allait le retrouver. Je vous ai parlé de la petite Marie, morte un matin gazée à Auschwitz.

En 4 ans, je vous ai parlé de l’histoire monstrueuse de Babi Yar, le lieu où l’humanité s’est arrêtée, pendant deux jours en septembre 1941, juste au sommet d’un ravin.

Et aujourd’hui, alors que Raymond Aubrac vient de nous quitter, je tenais en ce 8 mai 2012, prendre le temps de célébrer, ceux qui à la différence des bourreaux, des collaborateurs et des assassins, étaient la fierté et l’honneur de la France.

Je veux rendre hommage avec vous, avec tous ces enfants, avec Léna, Ludivine, Pierre, Benjamin, Tom et Cécile, aux résistants français.

Ils ont permis à notre pays de sortir de cette guerre, malgré la compromission et le déshonneur du gouvernement français, la tête un peu plus haute.
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Ces résistants ont su, aux heures les plus sombres de notre histoire, alors que tout semblait perdu et que fermer les yeux était la facilité, dire simplement « non », « non » à l’oppression, « non » à l’injustice, « non » à la barbarie car baisser les bras ne ressemblait pas à ce que la France incarnait pour eux.

Ils sont là parmi nous ce matin, nous devons ressentir leur présence et raconter leur histoire. Nous raconterons le triste destin que beaucoup d’entre eux ont subi.

La prison, la torture par la Gestapo, l’exécution par fusillade ou décapitation ou la déportation dans les camps de concentration nazis étaient souvent le terme de leur action, le terme de leur vie.

Nous parlerons du camp de Souge en Gironde, du stand de tir de Balard et surtout du Mont-Valérien à Paris qui voient les exécutions d’innombrables d’entre eux.

Et nous parlerons du Fort Montluc à Lyon dans lequel tant de résistants furent internés avant leur exécution ou leur déportation.

Nous parlerons de ces femmes, si importantes dans l’organisation de la résistance et qui étaient, quant à elles, transférées plutôt en Allemagne pour y être décapitées.

Nous parlerons d’Olga Bancic, arrêtée par les Brigades Spéciales à Paris et décapitée à la prison de Stuttgart, le 10 mai 1944, elle avait trente-deux ans et d’Emilienne Mopty, membre du réseau Charles Debargen, arrêtée en septembre 1942 et décapitée elle aussi dans la cour de la prison de Cologne le 18 janvier 1943.

Nous devrons raconter l’histoire de chacune d’entre elle, de chacun d’entre eux pour que personne n’oublie ce qu’est le don de soi et le combat pour des valeurs.

Nous ne devrons rien omettre, nous devrons expliquer comment ils se sont battus et comment ils sont morts. Nous ne devons jamais les oublier.
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Nous parlerons des résistants classés Nacht und Nebel par les nazis, les 102 militants du réseau Alliance gazés dans la nuit du 1 au 2 septembre 1944 au camp de Struthof.

Nous parlerons de tous ceux qui préférèrent se suicider pour ne pas parler sous la torture. Nous citerons Fred Scamaroni, responsable du réseau Action R2 Corse et qui se suicida dans sa cellule pour ne rien révéler, Berty Albrecht, qui se donna la mort par pendaison en 1943, Jacques Bingen, compagnon de la libération qui arrêté par la Gestapo, préfèrera se suicider lui aussi pour conserver ses secrets et Pierre Brossolette, compagnon de la libération qui torturé pendant plus de 2 jours, se jeta du 4ème étage pour ne rien dévoiler Nous parlerons de tous ceux qui furent exécutés sans rien dire.

Nous citerons Pierre Griffi qui, devant le peloton d’exécution, hurla « Je meurs en soldat français ! » et Jean Nicoli qui écrivit à ses enfants sur un paquet de cigarettes avant qu’on vienne le chercher pour le tuer « Ne pleurez-pas, souriez-moi. Soyez fier de votre papa. ».

Nous parlerons de tous ceux qui moururent les armes à la main lors des durs combats du maquis. Nous citerons l'écrivain Jean Prévost dans le Vercors et Bernard Amiot dans le Gers.

Nous parlerons de tous ces enfants, d’à peine 15 ans, qui furent exécutés sans état d’âme, certaines fois sans raison et qui, au moment même de mourir, ne ressentaient même pas de haine pour leur ennemi mais une formidable espérance dans leur action et dans l’avenir.

Nous parlerons bien sur de Guy Moquet, comment ne pas le citer ce matin, qui, la veille de sa mort, demandait simplement « Ma petite Maman chérie soit courageuse. ».

Et bien sur, nous parlerons des 35 fusillés de la Cascade du Bois de Boulogne. Nous nous recueillerons devant ce chêne qui porte encore les traces des balles les ayant tués.

Nous parlerons des 5 martyrs du Lycée Buffon, morts à 17 ans et jetés dans une fosse commune après avoir été fusillés. Morts pour rien, ils écrivaient simplement à l’aube de leur mort avec une force et une telle espérance à leurs proches.

Jean Arthus à son fils : « J'espère que tu es assez fort et que tu sauras continuer à vivre en gardant confiance en l'avenir. ».

Pierre Benoit à ses parents : « La vie sera belle. Nous partons en chantant. ».

Pierre Grolet à ses parents : « Pauvres parents chéris, sachez que ma dernière pensée sera pour vous, je saurai mourir en Français. ».

Lucien Legros à ses parents : « Nous allons mourir le sourire aux lèvres, car c'est pour le plus bel idéal. ».

Jacques Baudry à ses parents : « Mes pauvres parents chéris, j’ai eu la chance de savoir, avant de mourir, que vous étiez courageux. La guerre sera bientôt finie. »

Quel courage à à peine 20 ans !
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Et puis nous terminerons bien évidemment en parlant de Jean Moulin et de Raymond Aubrac et de leur arrestation à Calluire. Nous sommes le 21 juin 1943, funeste journée qui changea l’histoire de la Résistance, il est 15 heures environ, une quinzaine d’hommes de la Gestapo commandés par Klaus Barbie encerclent la maison du Docteur Dugoujon à Calluire à l’intérieur de laquelle se tient une réunion clandestine de la résistance organisée par Jean Moulin pour unifier les mouvements de la résistance.

Sept résistants sont arrêtés avec la brutalité qu’on peut imaginer et transférés à la prison Montluc de Lyon. Jean Moulin, l’homme qui ne parlera pas, même sous la torture, meurt, des suites des horribles sévices infligés par la Gestapo, lors de son transfert qui le conduisait vers Berlin et les camps de concentration.

Raymond Aubrac et Jean Moulin se croisèrent une dernière fois dans la prison de Lyon. Ils ne se regardèrent pas, ils ne prononcèrent aucun mot, cela était inutile puisqu’au milieu du silence assourdissant, on pouvait alors entendre hurler la France.

Raymond Aubrac est mort le 11 avril, il était l’un des derniers de nos grands résistants. C’est pour lui également que nous leur rendons hommage ce matin.
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Alors, Léna, Tom, Cécile, ces résistants expliquent d’où vous venez et comment vous devez construire votre vie.

Léna, Tom, Cécile, ces résistants doivent être un exemple pour chacun d’entre vous. Ils étaient jeunes, ils sont morts injustement mais ce qu’ils incarnaient était invincible.

Comme eux et au cours de votre vie, vous devrez refuser la soumission, l’injustice et la fatalité. Vous ne devrez jamais baisser la tête, vous n’accepterez jamais le déshonneur, vous ignorerez la lâcheté.

Camille, tu as entre tes mains tout pour décider, avancer, libre et convaincue, tu es la seule à faire tes choix, à construire ton destin. Tu devras te battre quand tout te semblera perdu, quand tu n’auras plus de force, car tu n’oublieras jamais qui tu devras être.

Léna, Tom, Cécile, le cri de la liberté poussé par ces résistants, nous devons l’entendre encore et le transmettre d’année en année, de génération en génération, ce cri est en nous, ils sont notre Histoire.

Léna, Tom, Cécile, vous devez comprendre que la liberté qui est la votre aujourd’hui a été possible parce que des sacrifices ont été consentis par d’autres, des héros anonymes, dont les livres d’histoire ne parlent peut-être même plus, mais qui représentent ce qu’est la grandeur d’un homme et celle de notre pays.

Léna, Tom, Cécile, soyez fiers de ces résistants, soyez fiers de vos ainés, ils ont tant donné, soyez fiers de la France au nom de laquelle ils sont morts.

Léna, Tom, Cécile, aimez la France parce que c'est votre pays et parce que c’est le plus bel hommage que vous pourrez leur rendre.

Léna, Tom, Cécile, aimez simplement la France comme jusqu’au bout ils l’ont aimée.

vendredi 4 mai 2012

Inauguration du « local » de répétition musicale

Mesdames, Messieurs, bienvenue à tous pour l’inauguration du local, la salle de répétition musicale ouverte depuis le mois d’octobre 2011.

Je débute, si vous le permettez, par souhaiter la bienvenue au Conseil municipal des jeunes. Bienvenue à vous pour votre première sortie officielle depuis votre élection. Je vous donne rendez-vous également mardi prochain pour la commémoration de l’armistice de la seconde guerre mondiale.

Je souhaite la bienvenue à Mesdames et Messieurs les élus,

Bienvenue aux membres du Lions Club, M. Georges Pasty qui prendra ses fonctions de Président en juillet et Bernard Houelbec.

Bienvenue aux membres de l’association Accords et à Cris et David Ciszewski, Président.

Bienvenue aux personnels communaux présents ce soir.

Bienvenue à tous.
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Avant de laisser la parole aux différentes parties prenantes dans ce projet, je souhaitais, si vous me le permettez prendre quelques minutes pour les remercier personnellement.

Je voulais remercier tout d’abord, Pascale Mostermans, Adjointe au Maire en charge de la Jeunesse et de la Petite enfance pour sa détermination sans faille pour mener à bien le projet. Dès notre arrivée et devant les attentes remontées des jeunes musiciens, elle avait souhaité porter le projet de création d’une salle spécifique pour l’expression musicale.

Plusieurs fois, Pascale a remis le sujet au cœur du débat et je suis ravi qu’aujourd’hui que cette salle ait vu le jour.

Je remercie évidemment l’ensemble de l’équipe municipale car tout projet, quelque soit sa taille, est un projet d’équipe et chaque décision est prise en commun. Et dans ce projet, une décision majeure devait être prise, celle du choix du lieu. Alors, nous avons décidé et créé le local dans l’ancienne annexe de la Poste, cela en raison de son positionnement privilégié, proche, de l’Ecole de Musique, et permettant de construire ainsi des synergies. Alors, oui, choisir c’est renoncer mais nous ne regrettons pas une seconde ce choix et l’absence de retours des habitants démontre que chacun d’entre eux a pris en compte l’enjeu de cette création.

Je remercie l’association Accords et à Cris, en charge de la gestion de la salle. Mener un projet en commun est à la fois plus intéressant et souvent plus efficace que le mener seul puisque cela permet de confronter nos idées et nos points de vue. Nous avons fait confiance à l’association et nous avons eu raison, elle a fait confiance en retour à la municipalité car elle sait que nous voulons avancer avec elle dans une direction commune, celle d’apporter de nouvelles activités pour la jeunesse, pour la musique et pour la culture.

Je remercie le Lions Club pour sa participation. Elle a permis de finaliser l’équipement du local en offrant, dans le cadre de son action envers la jeunesse menée en 2011, un don permettant d’acquérir les matériels de musique nécessaires. Je connais bien le Lions Club et ses membres savent que la municipalité répond souvent positivement pour les aider dans le montage de leurs évènements. Je sais également que nous pouvons compter sur eux lorsque nous menons des projets en ligne avec vers leurs priorités.

Je termine pour terminer bien évidemment les Services Techniques de la commune qui ont réalisé l’ensemble de la réhabilitation de cette pièce.
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Je souhaite longue vie au local, j’espère qu’il sera un lieu de convivialité, un lieu de plaisir, un lieu de création. Il entre maintenant officiellement dans le patrimoine culturel de la commune.