vendredi 28 novembre 2008

Qui a dit que l'opposition n'avait pas d'idée ?

Depuis plusieurs semaines, l'opposition met régulièrement en ligne de nouveaux sites Internet. Ils pensent sûrement que cela va leur permettre d’avoir des idées à proposer pour notre ville et de cesser ainsi  leurs attaques absurdes et stériles.

Occuper l'espace et faire du bruit n'ont jamais signifié débattre sur le fond et depuis quelques mois, j'en étais arrivé à me demander si l'opposition allait un jour, avoir une idée intéressante et sur laquelle nous pourrions travailler tous ensemble.

Je l'ai enfin trouvé cette idée sur l'un de leurs sites, et s’ils me le permettent, je la reprendrai à mon compte. Elle est en bas de mon blog, à droite sous la liste des liens, c'est la météo de Villepreux.

Je tiens à les remercier.

jeudi 27 novembre 2008

Conseil municipal, 27/11/2008

Toute l'équipe municipale vous attend ce soir pour le conseil municipal du mois de novembre.

Durant ce conseil, je serai enchanté d'accueillir M. Jean-Claude Paysan, nouveau conseiller municipal de la majorité, en remplacement de Mme Roselyne Tâche qui a préféré mettre un terme à son mandat.

La liste des délibérations et les rapporteurs pour chacune d'entre elles sont indiqués ci-dessous.
  1. FINANCES : TARIFS COMMUNAUX 2009 - C. TRICART
  2. FINANCES : ADMISSION EN NON VALEUR - C. TRICART
  3. FINANCES : AUTORISATION DE POURSUITES PERMANENTES - C. TRICART
  4. FINANCES : IMPUTATION EN SECTION D’INVESTISSEMENT - AMORTISSEMENT 500 € - C. TRICART
  5. FINANCES : REDEVANCE 2009 POUR L’ASSAINISSEMENT COMMUNAL - C. TRICART
  6. ASSAINISSEMENT COMMUNAL DM N°2 - C. TRICART
  7. MARCHE : RELATIF A LA RESTAURATION SCOLAIRE ET MUNICIPALE - S. MIRAMBEAU
  8. ADHESION AU SEY : SYNDICAT D’ELECTRIFICATION DES YVELINES - T. ESSLING
  9. MODIFICATION DE LA DELEGATION DES POUVOIRS DU MAIRE - S. MIRAMBEAU
  10. INDEMNITES DES ELUS - S. MIRAMBEAU
  11. URBANISME : PROCEDURE DE DECLARATION DE PARCELLE EN ETAT D’ABANDON MANIFESTE – SITE DE LA PEPINIERE - T. ESSLING
  12. URBANISME : SUBVENTION DU CONSEIL GENERAL POUR L’ETUDE PLU - T. ESSLING
  13. RESSOURCES HUMAINES : CREATION DE POSTES COMMUNAUX - S. MIRAMBEAU
  14. JOURNEE DE SOLIDARITE - S. MIRAMBEAU
  15. RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION - T. ESSLING
  16. CIMETIERE : RETROCESSION SUITE A L’ABANDON D’UNE CONCESSION (ANNULEE)- S. MIRAMBEAU
  17. ETUDES SURVEILLEES : ECOLE MARIE CURIE ET JEAN ROSTAND - F. BRIERE
  18. QUESTIONS DIVERSES

lundi 24 novembre 2008

Le parti socialiste ou l'art de ne pas savoir perdre

Avec le parti socialiste, les défaites ne passent pas et savoir perdre ne fait jamais partie de leur programme.

L’extraordinaire cacophonie, suite aux résultats des élections internes, le démontre encore une fois. Quand il ne s’agit pas de 26 voix, il s’agit de 42, mais leurs arguments restent les mêmes.

Pour le parti socialiste, il faut accepter la démocratie mais uniquement quand elle va dans votre sens. Sinon, il faut la rejeter, l'une des conditions pour adhérer à ce parti étant de refuser les résultats démocratiques.

Le parti socialiste nous montre aujourd’hui que son incapacité va au-delà de la gestion d'un état ou d'une commune, elle atteint l'impossibilité même d’organiser une élection interne.

Une chose est sûre, que ce soit au niveau local ou au niveau national, ils restent les mêmes mais au moins cette fois-ci, cela reste en famille.

Le groupe socialiste de Villepreux reste silencieux sur ce sujet, il est en effet plus simple et plus populiste de parler d’un discours du 11 novembre ou du beach soccer que des problèmes de fond du parti socialiste.

Pathétique encore une fois ...

dimanche 23 novembre 2008

Allocution Accueil des nouveaux arrivants - 21/11/2008

C’est la première fois que cette cérémonie d’accueil des nouveaux arrivants a lieu. Nous y avions pensé lors de la campagne, auparavant, les nouveaux habitants étaient invités lors des vœux du Maire au mois de janvier mais cela ne nous semblait pas être la meilleure solution pour pouvoir discuter tranquillement avec eux.

Si vous me le permettez, je souhaiterais commencer par une petite anecdote. Nous étions là toute l’équipe hier soir, nous finissions la préparation du conseil municipal de la semaine prochaine et après 3 heures de travail, nous discutions encore d’un sujet préoccupant : « que devais-je vous dire ce soir ? »

Chacun avait son idée, je devais présenter la ville, je devais parler des infrastructures, je devais surtout ne pas faire trop de politique, je ne devais pas vous effrayer, je devais être moi-même. A 23H00, nous discutions encore du contenu du discours que je devais faire pour l’accueil des nouveaux arrivants.

Ce qui s’est passé hier soir n’est pas juste une anecdote, c’est un symbole, le symbole de ce que nous sommes depuis maintenant plus d’un an, depuis le début de la campagne.

Nous traitons tous les sujets avec la même motivation, nous croyons en ce que nous faisons, nous voulons toujours faire mieux, rien ne nous laisse indifférents et surtout, soyez en sûrs, nous avons conscience de la responsabilité qui est la nôtre aujourd’hui.

Alors, ce soir, nous voulons essayer de vous transmettre notre envie, faire de Villepreux la ville de l’exemple et la ville du canton, la ville où l’on vient, non pas par défaut, mais parce qu’on a envie de l’aimer et qu’on souhaite qu’elle se développe dans le futur.
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Comme je viens de vous le dire, depuis 8 mois et mars 2008, un seul mot nous accompagne : responsabilité. Un mot difficile, un mot qui nous accompagne à chaque instant, à chaque moment. Nous ne pensons qu’à cela, dans chacune de nos décisions, dans toutes nos discussions.

Mais ce soir, je n’ai pas envie d’être juste responsable, je veux être optimiste. Je veux être optimiste car je souhaite vous parler, de ce qu’on vous parle que très rarement, de ce qu’on oublie un peu trop, je veux vous parler également du potentiel de notre ville.

Il serait de mauvais goût, en effet, de vous inviter, vous les « nouveaux arrivants de Villepreux », et vous lister les problèmes de la commune.

J’aurais pu c’est vrai prendre un air grave et vous dire que les finances de la commune étaient au plus bas, j’aurais pu ajouter que l’endettement était au plus haut, que les taux d’imposition ne nous laissaient aucune marge de manœuvre, j’aurais continué en ajoutant que la préfecture nous regardait de près et se demandait s’il ne valait pas mieux nous mettre sous tutelle, j’aurais fini enfin en disant que les subventions ne rentraient plus et qu’en plus l’opposition était de mauvaise foi !
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Depuis 8 mois et face à ces problèmes, j’en arrive à ne plus parler du potentiel de Villepreux, alors que c’est cela le plus important quand on y pense. Même entre nous, nous oublions le potentiel de notre ville.
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Le potentiel de Villepreux, c’est avant tout son présent : Villepreux a des écoles, un collège, un lycée, une piscine, des infrastructures sportives, un tissu associatif, un environnement préservé. Nous sommes à 20 km de la porte d’Auteuil, proche des aéroports, à deux pas des forêts. Nous sommes près de tout et loin des nuisances.
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Le potentiel de Villepreux, c’est sa place dans le canton : ce canton composé de 8 villes : Noisy-le-Roi, Bailly, l’Etang la Ville, Saint-Nom la Bretèche, Feucherolles, Rennemoulin, Chavenay et Villepreux. Villepreux est la plus grande d’entre elles mais à vouloir rester isolée depuis des années, elle a perdu toute influence. Elle est la plus grande en nombre d’habitants, elle n’en reste pas moins celle montrée du doigt car à l’écart des autres. Nous sommes la 3ème de la circonscription et la première du canton, nous devons être la ville qui influence les autres, nous devons être la ville leader. Nous devons montrer la direction et que les autres nous suivent. Si nous voulons tenir notre rôle, nous devons montrer que nous pouvons changer et faire que la ville puisse se relever.
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Le potentiel de Villepreux, ce sont ses habitants bien évidemment qui la font vivre et ce sont surtout vous les nouveaux venus. Villepreux est une ville remplie d’histoire. Elle ressemble à un village qui ne voulait pas devenir ville mais qui en est devenue une malgré lui. Vous apportez du sang neuf, vous ne connaissez pas le passé, vous ne portez pas ce poids qui nous empêche d’avancer.

Durant la campagne, je me souviens, des personnes nous disaient qu’elles ne pouvaient pas partir avec nous car elles étaient là depuis trop peu de temps. Je répondais la même chose, être là depuis quelques mois n’empêche pas d’être intelligent, d’avoir la tête sur les épaules et de vouloir avancer pour la ville.

Certaines fois, je me demande si ne pas habiter Villepreux depuis des années ne permet pas d’avoir le détachement qu’il faut pour gérer une commune et prendre les décisions nécessaires et quelques fois douloureuses.
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Il reste un quatrième facteur au potentiel de Villepreux. Vous l’avez peut-être deviné. Quel 4ème élément ai-je mis ce soir acteur du potentiel de Villepreux. J’en ai déjà parlé, j’ai hésité, j’ai osé bien évidemment, le potentiel de Villepreux, c’est l’équipe municipale également. Je voulais ce soir en  profiter pour lui rendre hommage.

Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas fait. Je ne suis pas tendre avec elle et peut-être de plus en plus dur car ce que j’exige de moi-même, je l’exige peut-être un peu trop des autres.

Je sais que le temps passe vite et chaque jour qui passe est un jour de moins pour Villepreux. Il y a tant à faire.

L’équipe qui est devant vous ce soir a travaillé pour mener la campagne et remporter la victoire. Durant 6 mois, chaque soir, nous n’avions qu’un objectif, une volonté, une direction. Ce n’était pas une option, ce n’était pas un souhait, c’était un impératif: préparer ce que nous voulions mettre en œuvre et ce qu’il fallait pour Villepreux.

Nous sommes venus de nulle part mais notre volonté nous a poussée chaque jour un peu plus et nous a fait gagner. Personne ne croyait en nous et nous doutions certaines fois bien évidemment.

Nous n’avons jamais douté sur un point, Villepreux devait changer et nous voulions participer à ce changement.

Nous n’avons pas fait tout cela, je n’ai pas mené cette équipe à la victoire, pour laisser Villepreux dans cet état. C’est tous ensemble que nous arriverons à réussir et à changer les choses.
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Alors comme vous le voyez, Villepreux a des atouts pour réussir mais a échoué durant des années. Pourquoi personne n’a souhaité développer ce potentiel ? Il est souvent plus facile de se plaire à la médiocrité.

En invoquant la médiocrité tout devient plus simple, tout peut s’expliquer, les mauvais choix, les erreurs, la situation, l’avenir aussi. Certains ajoutent à la médiocrité, la fatalité qui consiste à répéter qu’on ne pouvait rien faire, que tout était écrit, et que personne n’y pouvait rien.

La médiocrité et la fatalité sont deux amis avec qui on aime vivre et qui restent souvent des amis fidèles. Elles ont été des amies de Villepreux durant … 13 ans je crois environ.
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Si nous avons fait le choix de nous lancer dans la campagne, si nous trouvons la volonté de travailler chaque jour, si nous avons tous voulu être présents ce soir avec vous pour vous parler de notre action et de Villepreux, c’est avant tout car nous voyons dans notre ville le potentiel qui n’a jamais ou très peu été utilisé.
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Villepreux avait pris l’habitude de refuser d’essayer. Alors je le répète l’important pour moi n’est pas d’échouer ou de réussir mais d’essayer de se mesurer aux autres communes. C’est de faire qu’au bout de plusieurs années, on puisse se dire, voila ce que nous avons fait pour sortir notre ville de cette situation.
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Il faut redonner à Villepreux le gout de réussir et le gout de la réussite. A l’inverse de certains autres, nous n’avons jamais pensé que ces mots étaient honteux.

Les attentes, nous le savons, sont nombreuses mais nous sommes en place pour 6 ans et tout ne peut être fait tout de suite. Alors il faut savoir patienter et même pour nous cette attente est difficile car nous aimons l’action et ces projets sont notre vision pour notre ville.

Les grands projets sont devant nous et c’est cela qui est notre raison d’avancer. L’avenir est devant nous, c’est aujourd’hui que nous pouvons faire de Villepreux, la ville dont nous avons toujours rêvé.

Bienvenue à tous !

mardi 18 novembre 2008

De l’ombre à la lumière : délivrance, Place aux artistes - 14/11/2008

 
Dans le cadre de l’initiative "Place aux artistes", la seconde exposition a débuté le vendredi 14 novembre et a permis à Mme Corinne Asselin de faire découvrir ses œuvres au plus grand nombre.

La centaine de personnes présente au vernissage et composée d’habitants, de représentants d’associations, d’élus locaux et même de non villepreusiens a pu apprécier le talent de cette artiste et participer à la réussite de ce vernissage.

L’ambiance très chaleureuse et détendue a favorisé la rencontre et la discussion avec l'artiste. Autour d’un cocktail organisé personnellement par Mme Asselin , les visiteurs ont pu profiter de ce moment de plaisir devant ses toiles qui allient précision et esthétisme.

Ce deuxième vernissage fut un réel succès et le planning déjà complet pour l’année 2009 montre que cet évènement répond précisément à une attente exprimée par tous.

L’ouverture de la Mairie à la culture est une réelle opportunité : elle permet à Villepreux de rayonner dans le canton en se faisant connaître, aux artistes de trouver un lieu d’exposition à la hauteur de leur talent, aux habitants de faire un pas vers une plus grande connaissance de la culture.  

L'exposition "De l'ombre à la lumière : délivrance" est accessible jusqu'au 2 janvier 2009 en libre accès durant les heures d'ouverture de la Mairie.

lundi 17 novembre 2008

Intervention nuit de la poésie - théâtre de Villepreux, 15/11/2008

Madame la députée de la 3ième circonscription des Yvelines,
M. le conseiller général,
Madame la conseillère générale, attachée à la culture pour le Conseil Général des Yvelines,
Mesdames, Messieurs les élus
Mesdames, Messieurs
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Un discours politique est comme un poème.

Son auteur cherche l’inspiration puis les mots s’enchaînent.

Il cherche le rythme, lent certaines fois, puis s’accélérant soudain quand il veut être percutant.

Il veut être compris car c’est ce qu’on attend de lui.

Il veut émouvoir aussi mais en refusant d’en faire trop.

Il se promène avec les mots et voyage accompagné des phrases.

Il veut atteindre sa destination sans dévoiler l’itinéraire trop rapidement.
*****
Vous me connaissez un peu maintenant, j’aime jouer avec les mots, je connais l’impact qu’une phrase peut avoir, je sais qu’elle peut blesser, je sais qu’elle peut faire réfléchir, je sais qu’elle peut faire rêver, je sais aussi qu’elle peut choquer.
*****
Un discours politique est comme un poème mais n’en est pas un totalement et je ne vous ferai pas l’affront ce soir, devant une telle assemblée, de vous dire que je suis un poète. Ce serait bien évidemment faux.

J’ai quitté la poésie un après-midi de juin, après mon bac de français, et même si j’ai essayé de nombreuses fois de la reconquérir quand j’étais amoureux, elle n’a jamais voulu de moi !

Je ne vous dirai pas non plus que je suis un connaisseur ou un adepte de la poésie et que je l’aime plus que tout. L’important est ailleurs. Un maire ne peut pas tout aimer mais il doit se battre pour que vous puissiez continuer à aimer ce qui est important pour vous. Il doit tout faire pour que des évènements comme ceux de ce soir continuent d’exister.
*****
Un discours politique est comme un poème. L’objectif reste le même, vouloir faire passer un message et j’espère que ce message devient plus clair ce soir.

J’aurais aimé que M. Bédier soit présent ce soir. Je sais qu’il aime la Culture. Il l’aime comme beaucoup ici et comme beaucoup de mon équipe. Je lui aurais dit très sincèrement et du fond du cœur.

Continuez d’aider les villes qui, malgré les difficultés financières, refusent de baisser les bras.

Continuez d’aider les villes qui veulent conserver la Culture comme un élément incontournable de la vie de la ville.

Continuez d’aider Villepreux pour que des évènements comme celui-ci puissent exister encore longtemps.

Nous ne pourrons rien faire sans vous !

vendredi 14 novembre 2008

L'opposition ou l'impossibilité d'un débat de fond

La lecture rapide des réflexions (sic !) et des articles de l’opposition ces dernières semaines m’interpelle et prouve leur incapacité chronique à positionner le débat sur le fond ou alors sur celui de l’ineptie et de la polémique la plus absurde. Au lieu de débattre sur les idées, proposer des choix alternatifs à notre politique ou présenter leur vision sur l’avenir de notre ville, ils continuent inlassablement sur l’étroitesse d’esprit comme le montrent leurs dernières publications :

  • La fermeture durant 15 jours du square des Pyrénées pour des raisons de sécurité en juin,

  • La chute d’un arbre provenant de la propriété du comte de Saint-Seine en août,

  • La formation des équipes lors du beach soccer en septembre,

  • ...
Leur dernière trouvaille est dans la même lignée ! J’aurais copié le discours de Nicolas Sarkozy lors de la commémoration du 90ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918 !

Je suis perplexe quant à cette information car sachant que j’ai lu mon discours à 9H45 et le Président de la République à 11H00, trois possibilités existent:

  1. J’ai écrit personnellement le discours de Nicolas Sarkozy pour cette cérémonie,

  2. Nicolas Sarkozy m'a fourni personnellement le discours qu’il avait préparé pour que je m’en inspire,

  3. Ceux qui ont lancé cette polémique ne sont pas sains d’esprit.
Je laisse à chacun le choix de la possibilité qu’il juge la plus probable.

On pourrait en rire c’est vrai, si le leader de l’opposition n’était pas une des cadres de la région, première région de France. Pathétique …

mardi 11 novembre 2008

Discours en hommage à M. Gérard Gervais, mairie de Villepreux, 11/11/2008

Ce matin, cette cérémonie est particulière car une tristesse l’entoure. Je souhaitais dédier mes paroles à M. Gervais.

M. Gervais était le Directeur Général des Services de Villepreux depuis 1996. Il nous a quittés la semaine dernière, victime d’une longue maladie.

Je ne l’ai connu que quelques semaines depuis mon élection en mars dernier mais je souhaitais parler de lui aujourd’hui. Je me suis rendu compte en quelques jours de l’homme qu’il était.

Je n’avais pas voulu changer l’équipe qui était en place avant mon arrivée. J’avais refusé cette chasse aux sorcières qui consiste à rejeter ceux qui étaient là avant vous. J’ai voulu privilégier notre ville en conservant les compétences et la connaissance de Villepreux.

Je ne le regrette pas une seconde aujourd’hui.

M. Gervais était un homme dévoué, qui aimait son métier plus que tout, qui mettait de côté ses propres convictions, qui se voulait au service des élus et de la commune. Il refusait la politique, son rôle n’était pas celui-là.

M. Gervais était un homme qui a su faire face devant l’horreur. Il a su être objectif devant la maladie, lucide quant à l’avenir, volontaire en gardant l’espoir. Je le revois devant moi, souriant, alors que j’étais abattu, volontaire, alors que je baissais les bras pour lui.

Comme je l’ai écrit à son épouse : mes mots ne sont que des mots et ils ne soulageront pas la peine qui entoure sa famille aujourd’hui. Ils sont cependant sincères et viennent du cœur. Je sais que la mort est monstrueuse car elle vous enlève des êtres chers en quelques secondes et les remplace par le vide.

En ayant une pensée respectueuse envers M. Gervais, que son épouse reçoive ce matin mes plus profondes condoléances.

Je dédie personnellement et à toute sa famille cette commémoration et cette cérémonie.

Stéphane Mirambeau
Maire de Villepreux

Allocution cérémonie de l'armistice de la première guerre mondiale, 11/11/2008

1918, 2008, 90 années, déjà, depuis la fin de la première guerre mondiale.

90 ans et je suis honoré d’être devant vous aujourd’hui pour lire avec le plus grand respect ces quelques lignes, pour saluer le courage de nos combattants engagés pour la liberté. Le 8 mai aura été la date de l’émotion, le 11 novembre sera celle du respect.

1918, 2008, 90 ans pour refuser d’oublier
. La mort du dernier poilu français, au printemps dernier, a marqué pour certains le début de la rédemption et la volonté de vouloir gommer les souvenirs de cette guerre.

Déjà le remplacement évoqué l’année dernière de la commémoration de l’armistice du 11 novembre par une journée de fraternité entre la France et l’Allemagne marque une première étape.

Les évènements survenus dans le monde et dans des pays proches démontrent la nécessité de constituer une Europe forte, bâtie sur une ossature franco-allemande et garante de la paix.

Cette volonté ne doit pas nous faire oublier pour autant la bravoure et le sacrifice de nos soldats. La fin programmée de cette cérémonie ne doit pas être l’oubli du courage.

Nous célébrons peut-être cette commémoration pour l’une des dernières fois et l’oubli arrivera avec le temps qu’on le souhaite ou non.

Alors prenons quelques minutes encore, au moment où je lis ce discours, pour écouter et se recueillir encore une fois en souvenir de ces soldats. Prenons le temps ce matin pour ne pas les oublier.


1918, 2008, 90 ans pour condamner.
Toutes les guerres doivent être condamnées car elles touchent des innocents, détruisent des familles, massacrent des peuples. Avec 20 millions de morts et 21 millions de blessés, la première guerre mondiale doit être condamnée comme l’une des pires de l’Histoire.

Je voulais également condamner de n’avoir vu que le soldat et non plus l’homme dans tant de décisions. Durant la bataille du Chemin des Dames en 1917, pour une erreur d’interprétation puis un excès d’orgueil, l’offensive française fut un échec cruel et un massacre pour les soldats engagés avec 200.000 victimes françaises en quelques semaines.

Je souhaitais condamner la pratique de l’exécution des soldats pour l’exemple. Cette procédure visant à maintenir les troupes en parfait état d’obéissance fut largement utilisée dans un souci d’exemplarité par les états-majors de différents pays impliqués dans le conflit dont la France.

Non, les poilus ne refusaient pas de se battre, ils n’étaient pas lâches mais refusaient qu’on les envoie vers une mort certaine, refusaient de combattre à outrance alors que plus de 100 hommes pouvaient mourir en une minute lors des assauts les plus sanglants.

Je condamne également l’après guerre et l’orgueil des vainqueurs. La guerre est une chose, la réconciliation en est une autre. Il faut tendre la main à ses ennemis d’hier, cela pour préparer l’avenir. Il fallait savoir ouvrir les bras pour essayer de reconstruire ensemble et unis.

Tant de choses auraient pu être différentes en faisant cela. En portant l’orgueil et la fierté comme symboles de la victoire, on se préparait simplement au pire. En rejetant l’autre, en le montrant du doigt, en l’humiliant, tout était là pour que le replis sur soi fasse son œuvre et donne naissance à l’avènement d’Hitler. Tout aurait pu être différent en regardant le peuple vaincu autrement.


1918, 2008, 90 ans pour célébrer.
Je voulais terminer en saluant le courage et le dévouement des soldats qui ont combattu pour notre pays. Cela me semble normal de terminer par cela, c’est cela que je souhaite retenir aujourd’hui.

90 ans pour se souvenir des nuits et des petits matins lorsque les soldats se réveillaient avec la peur de mourir et en sachant qu’ils allaient devoir se battre. 90 ans pour s’imaginer ce qu’ils ont pu ressentir un matin d’automne, en 1915 ou 1917, au moment de sortir de leur tranchée pour s’élancer vers l’inconnu.

Ces tranchées, la fumée, les gaz, les rats, les maladies, la faim, le froid, l’absence de leurs proches, cette guerre était terrible mais ils savaient lorsque l’ordre les faisait se lever, courir et se battre pour la France.


Après 90 ans, que vous ayez décidé de célébrer, de dénoncer ou même d’oublier cette guerre et cette date, chacun choisira ce qu’il a jugé le plus juste.

Je n’ai jamais aimé le terme de « devoir de mémoire » car la mémoire envers ceux qui ont lutté pour notre liberté ne devrait jamais en être un.

Ces enfants venus nombreux devant ce monument aux morts montrent à tous que l’important est ailleurs. En perpétuant le souvenir de ces combattants, ils continueront d’exister à jamais dans les cœurs et les mémoires des générations futures.


Ce matin, nous avons parlé de l’histoire de nos familles
car même si pour beaucoup la première guerre mondiale est désormais loin derrière eux, elle aura eu des conséquences sur notre vie à tous.

Ce matin, nous avons parlé de la mort, nous avons parlé du courage, nous avons parlé du dévouement, nous avons parlé du respect.
Des mots souvent répétés dans ma bouche mais caractérisant si bien les anciens combattants de cette guerre.

Vous vous êtes battus, vous vous êtes levés, vous avez couru dans ces champs boueux du Nord de la France, vous êtes morts pour que nous puissions être là ce matin.

En quelques secondes, vous avez fait une chose que certains essaient d’atteindre sans y arriver durant toute leur vie. Vous avez fait cette chose rare, vous avez inscrit à jamais votre nom dans l’histoire de France.

Stéphane Mirambeau
Maire de Villepreux

lundi 10 novembre 2008

Anniversaire de l'armistice du 11 novembre

En ce jour si particulier qu'est le 90ème anniversaire de l'armistice de la première guerre mondiale, je vous donne tous rendez-vous demain à 9H30 devant la maison de Fulmes.

Je suis sincérement très fier de pouvoir déclarer mon respect pour nos soldats morts pour la liberté.

Je remercie les enseignants pour leur présence avec les classes de CM1 et CM2 des écoles de Villepreux. Je lirai mon discours entouré par ces enfants qui feront honneur à tous nos combattants en chantant la Marseillaise.

Il est important de transmettre à chacun d'entre eux la nécessité de se souvenir de nos soldats. Il se sont battus pour la France, prenons le temps encore aujourd'hui pour les saluer et leur dire merci.

jeudi 6 novembre 2008

Une bien triste nouvelle

J’ai reçu ce matin la triste nouvelle de la mort de M. Gérard Gervais, ancien Directeur Général des Services de Villepreux depuis plus de 10 ans.

M. Gervais était déjà malade quand nous sommes arrivés en mars dernier et je ne l’ai connu que très peu.

J’avais pu noter cependant son immense dévouement envers la commune et son sens du devoir. M. Gervais était employé au service de Villepreux et sa position dictait chaque jour ses actions.

L’équipe communale a été sincèrement attristée par cette nouvelle, même si nous l’attendions depuis plusieurs jours maintenant.

En ce jour si triste, j’ai une pensée particulière pour son épouse, sa fille ainsi que pour toute sa famille. Dans ces moments difficiles, je suis de tout cœur avec vous et je vous prie de recevoir mes plus sincères condoléances.

samedi 1 novembre 2008

L'aberration de certaines décisions administratives ...

L’année 2009 sera une année difficile pour les communes de notre pays. Depuis plusieurs mois maintenant les indicateurs préparent à l’évidence : les rentrées fiscaleas seront faibles, les subventions seront en diminution, les budgets devront être contenus. En cette période de crise, nous devons, chaque jour un peu plus, être prudents et responsables.

Ce que nous faisons au niveau de la commune, nous le demandons au niveau de l’Etat, de la Région et du Département car c’est tous ensemble que nous sortirons de la crise.

Leurs décisions aujourd’hui semblent cependant accuser un certain flottement. L’exonération de la taxe professionnelle pour les investissements des entreprises jusqu’au 1er janvier 2010, la modification des règles d’attribution de la péréquation cette même taxe ou la volonté de réformer la dotation de solidarité urbaine démontrent une totale inadéquation des décisions avec les besoins des communes.

C’est ainsi que nous avons accueilli, pour notre ville et avec une grande surprise, la dernière décision du Conseil Général des Yvelines. Comment comprendre, alors que la crise mondiale met les communes dans une situation plus que délicate, de voter une subvention de 8.000€ à une association pour l'organisation d'un évènement culturel et de retirer simultanément plus de 80.000€ de subvention à notre commune!

Cette décision est un exemple d'un choix purement comptable qui ne prend pas en compte l'état financier des communes. Elle est aberrante et je la refuse. Nous rejetons ces décisions qui n’ont aucun sens car sans fondement mais basées sur une idéologie. Nous avons fait part de notre incompréhension en demandant au Conseil Général de réétudier notre dossier.

Que nous soyons de droite ou de gauche, que nous représentions le département ou la commune, j’espère au plus profond de moi-même que nous souhaitons tous le mieux pour notre ville.