jeudi 25 mars 2010

Vainqueur grâce ou vainqueur à cause ?

Les résultats des élections régionales sont sans ambigüité. Les listes de la gauche unie sont sorties vainqueurs. Ces résultats ont confirmé les sondages qui, depuis plusieurs mois, annonçaient les défaites programmées des listes de la Majorité présidentielle. Il aurait été plus simple de rester à l'écart et de refuser l'engagement pour la région Ile-de-France. Je n'ai pas voulu renoncer car, même dans la difficulté, la conviction doit être la plus forte.

Depuis dimanche et en fonction des intérêts personnels, les analyses sont bien évidemment toutes différentes. Certains crient que la défaite est celle du Président de la République. D'autres encore proclament qu'elle est celle du Maire de la commune. 

Le pire est que personne et pas même un Président de région n'a déclaré simplement que la victoire était la leur et la conséquence de leur gestion exemplaire. Les Français ont ainsi voté contre l'Autre et non pas pour eux. Quelle ambition !

Bien souvent, certains Français se trompent d'élections. On plébiscite le gouvernement lors des élections européeenes, on vote contre le gouvernement aux élections municipales, on rejette un maire lors des élections régionales.

Quand les Présidents de région tombent dans les mêmes travers, il est raisonnable de se poser la question : "Se trompent-ils eux-mêmes d'élections ou savent-ils simplement que la victoire n'est absolument pas de leur fait ?"

vendredi 19 mars 2010

Allocution Signature des Accords d’Evian

Toutes les commémorations sont entourées d’une atmosphère particulière car nous prenons le temps, quelques minutes, un instant, pour parler de courage, pour parler de dévouement, pour parler de mémoire, pour parler aussi de tristesse mais surtout pour parler de la fierté qui doit vous habiter, chacun, d’avoir servi la France.

Je suis avec vous devant ce monument aux morts pour célébrer la signature des accords d’Evian en ce 19 mars 2010.

J’aurais été avec vous également devant ce même monument pour célébrer la signature des mêmes accords si vous me l’aviez demandé le 5 décembre

Vous avez souhaité organiser cette commémoration ce jour, votre commémoration, et personne ne devrait remettre cela en cause.

Choisir entre le 19 mars et le 5 décembre ne doit pas être une décision politique mais celle de la mémoire et du respect. Cette décision doit provenir de vous et de ce que vous pensez être le plus juste. La polémique n’a pas sa place encore aujourd’hui.

Vous avez obéi à la France comme les autres, vous avez combattu comme les autres, vous avez ressenti la même souffrance, connu les mêmes horreurs, eu les mêmes doutes, certains d’entre vous sont morts, d’autres ont été blessés. Ce constat montre que bien que toutes les guerres soient si différentes, les soldats restent les mêmes.

Mais pour celle-ci, à votre retour, contrairement à d’autres guerres, vous n’avez pas été accueillis en héros, on ne vous a pas célébrés, on n’a pas tenté de savoir, on n’a pas cherché à connaitre ce que vous aviez vécu. Cela n’intéressait pas car vous reveniez de la mauvaise guerre.

L’Histoire comprend et comprendra toujours des mauvaises guerres, celles qu’on ne veut pas étudier, celles dont personne n’a envie de parler. les Etats-Unis ont eu la guerre du Vietman, nous avons eu la guerre d’Indochine et puis évidemment cette guerre d’Algérie.

Alors, qu’on vous laisse simplement et au minimum avoir le choix de la date qui vous convient le mieux car ce matin, c’est bien vous qui êtes mis à l’honneur.

Combien d’entre vous n’ont jamais été écoutés ou non pas osé raconter leur histoire. Comme beaucoup d’autres, je n’étais pas intéressé à ce que mon père voulait me raconter. Je vous avais parlé, il y a un an, de mon regret de ne pas avoir su simplement être à l’écoute et d’avoir refusé de prendre le temps.

Que cela est triste de se rendre compte après si longtemps que vous auriez pu apprendre au lieu de rejeter.

Les cicatrices de cette guerre ne se sont jamais refermées, elles sont toujours présentes et ne permettent pas encore de réconcilier le peuple d’Algérie à celui de France.

Alors que quelques années après la plus monstrueuse des guerres, la France et l’Allemagne entamaient un travail de réconciliation qui connut, selon moi, son aboutissement lorsque le 8 mai 2009, le Président de la République Nicolas Sarkozy et la Chancelière Allemande Angela Merkel, se recueillirent main dans la main pour montrer qu’il fallait aller au-delà de la guerre, même la plus terrible qui soit.

A la différence et après 46 années passées aujourd’hui depuis le 19 mars 1962, la situation entre la France et l’Algérie reflète encore le conflit du passé et il n’est pas encore envisageable dans les prochaines années de voir la même scène entre les Présidents Français et Algérien.

Cette tension ne doit pas vous empêcher de vivre vos souvenirs. N’écoutez pas ce que certains peuvent vous dire, croyez en ce que vous avez fait, soyez fiers d’avoir servi votre pays.

Transmettez aux plus jeunes et à vos proches votre histoire, l’histoire de cette guerre, l’histoire de ces soldats. Apprenez leurs vos souffrances et vos doutes, parlez leurs de vos souvenirs, ne rabaisser jamais votre courage devant quelques uns.

L’histoire de chacun d’entre vous doit être transmise aux plus jeunes car les histoires de tous, réunies entre elles, forment ainsi et simplement, en ce matin du 19 mars 2010, une partie de notre Histoire, une partie de l’Histoire de France.

samedi 6 mars 2010

Mon soutien à Valérie Pecresse

Chère Madame, Cher Monsieur,

En mars 2008,  les Villepreusiens m'ont fait confiance pour mettre en place une politique responsable, ambitieuse et d'intérêt général. Vous aviez compris qu’un changement profond devait avoir lieu dans la gestion de notre commune pour lui permettre de mieux préparer son avenir. Les enjeux régionaux ne méritent-ils pas la même prise de conscience ?

En 12 ans, aucun projet structurant n’a servi les intérêts de la Région et encore moins ceux de Villepreux.

Quel est le bilan pour les transports, le logement, la formation, l’éducation, la sécurité et le développement économique ? Aucune amélioration ni pour la Région, ni pour Villepreux

Malgré une hausse vertigineuse des impôts de +46% en 6 ans, le conseil régional conduit par M. Huchon a été incapable d’anticiper, de programmer et de financer les investissements nécessaires pour rendre meilleure la vie des Franciliens et notamment des Villepreusiens.

Ceux qui vous disent aujourd’hui d’accepter la fatalité, de renoncer à l’ambition, de croire aux promesses déjà faites mais non tenues tenaient les mêmes discours lors des dernières élections municipales.

C’est pour ces raisons que je soutiens le projet de Valérie Pecresse en étant le candidat de Villepreux sur la liste qu’elle défend dans les Yvelines.

Son projet, ambitieux, propose de vraies solutions pour améliorer durablement le quotidien des Franciliens ; il est porté par une équipe à l’image des Yvelines : dynamique et riche de sa diversité.

Valérie Pecresse a fait le choix de l’union dès le premier tour : UMP, Nouveau Centre, Radicaux Chrétiens démocrates, Progressistes, Gauche moderne, MPF, CNPT, forment une équipe ouverte et rassemblée, animée d’une même volonté de changement.

Seule cette liste est capable de faire de l’Ile-de-France une région moderne, dynamique, susceptible de concurrencer les régions Européennes.

Alors, le dimanche 14 mars, je vous invite à faire comme moi, à voter et faire voter pour la liste conduite dans les Yvelines par Valérie Pecresse et David Douillet !

Grand meeting avant le premier tour