samedi 3 juin 2017

Allocation des Accords d'Evian, 19 mars 2017


En mai 1961, le Gouvernement français et le Gouvernement provisoire de la république algérienne entament des négociations difficiles.

Tout est déjà joué. Le 18 mars 1962, le Gouvernement français cède ses pouvoirs sur l’Algérie et le Sahara au travers de la signature des accords d’Evian. 

Ils mettent fin à ce que personne ne voulait appeler « guerre d’indépendance » mais qualifiait juste « d’événement d’Algérie ».

Ces accords se traduisent alors dès le lendemain par un cessez-le-feu applicable sur l’ensemble du territoire et par les deux camps.

8 ans pour un cessez-le-feu, 8 ans pour la fin d’un conflit entre les troupes françaises et les combattants de l’armée de libération nationale, 8 ans également pour un référendum sans appel et plus de 90% de la population française de métropole approuvant ces accords le 8 avril 1962.

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La guerre ne s’arrêta pas en un instant mais continuera jusqu’à la proclamation solennelle de l’indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962.

Le cessez-le-feu, appliqué immédiatement par l’armée française n’est respecté ni par l’Organisation armée secrète qui prétend empêcher l’application des accords par une vague d’attentats dès avril 1962, ni par le Front de libération nationale.

Ce dernier se déchaîne ainsi contre les civils français et les harkis, faisant même plus victimes civiles européennes et musulmanes après le 19 mars qu’avant.

Le bilan de cet « événement » fut particulièrement lourd. On dénombra 27.000 militaires français tués, des centaines de disparus, 65.000 blessés, 152.000 morts dans les rangs du FLN, 500.000 morts algériens civils et combattants.

Et puis, les millions de personnes déplacées, 300.000 orphelins, 400.000 détenus, 300.000 réfugiés au Maroc ou en Tunisie.

Un lourd bilan pour une vraie guerre.
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Les années s’enchaînent, les commémorations également, nous nous retrouvons en ce matin du 19 mars pour nous rappeler, célébrer et remercier nos soldats qui ont combattu et souffert pour notre pays.

Bien évidemment, depuis le 19 mars 1962, chaque année, votre histoire a déjà été racontée, cela fait déjà presque 10 ans que j’en parle à vos côtés mais nous sommes une nouvelle fois tous réunis encore devant ce monument en mort.

Le 19 mars 2009, je m’exprimais pour la première fois devant vous et je vous avais déjà tout raconté.

Je vous parlais des discours qu’on rêvait d’écrive avant d’être élu, je vous parlais des autres.

Je vous parlais des événements qu’on rêvait de célébrer, je vous parlais des autres.

Je vous parlais de mon père mort il y a déjà 22 ans et qui essaya très souvent de me raconter ce qu’il avait vécu durant ce conflit.

Je vous parlais de moi, jeune, lorsqu’enfant pendant des années, je ne l’écoutais pas, je refusais d’entendre ce qu’il voulait me dire, je pensais sûrement qu’il avait participé à une bien mauvaise.

Et depuis presque 10 ans, je parle de vous pour peut-être rétablir cette vérité, celle qui n’aurait jamais dû être balayée.

Je parle de vous et peut-être moins des autres c’est vrai, les victimes civiles à qui cette commémoration rend hommage également aujourd’hui.

Leur mort n’a pas moins de valeur, il est impossible et il serait dangereux de définir l’échelle du malheur, celle permettant de classer l’horreur d’une mort par rapport à une autre.

Je parle moins des victimes civiles mais j’ai une pensée sincère pour chacune d’entre elle car elles sont mortes pour rien.

Je parle mois des victimes civiles mais peut-être pour parler un peu plus de ce que vous avez vécu, vous qui êtes avec moi ce matin.
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Je parle de vous, soldats perdus dans le dédale des souks, isolés dans des villages, seuls au milieu de djebels inhospitaliers, noyés parmi les orangers.

Je parle de vous, jeunes militaires, engagés, appelés, rappelés, réservistes, envoyés par ceux qui quelques années plus tard vous reprocheraient d'en avoir trop fait.

Je parle de vos grands-pères qui en 1914 étaient partis pour défendre la patrie.

Je parle de vos pères qui en 1939 avaient été appelés pour défendre la France.

Je parle de chacun d’entre vous qui en1952 étaient partis pour se battre avec le même courage, le même engagement et la même fierté de représenter la France.

Vous aussi, vous avez obéi aux ordres, comme vos ainés, ceux de 1914 ou de 1939, rentrés en héros et alors que personne ne vous voulait juste vous écouter.

Je parle de vous car beaucoup ne l’ont jamais fait ou ne l’ont pas voulu.
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Cette journée est symbolique, elle doit juste être considérée comme cela, cette journée est celle des souvenirs, des vôtres.

Chaque année, je suis interpellé par certains, ils me reprochent d’être à vos côtés.

Ils me demandent d’écarter le 19 mars pour préférer le 5 décembre.

Ils se trompent car je dois avant tout, au-delà de ce que le 19 mars peut représenter, respecter votre choix.

C’est celui de la FNACA et c’est cette journée que vous avez choisie pour commémorer et vous souvenir.

Le 5 décembre était évidemment une date plus consensuelle, elle est plus neutre, plus ronde, elle ne représente rien si ce n’est le jour où Jacques Chirac inaugura le mémorial consacré aux 24.000 soldats français tués pendant le conflit et situé au Quai Branly.

Ce monument comporte le nom de tous les soldats français tombés en Algérie et notamment ceux tués entre le 19 mars 1962 et le 2 juillet 1962.

Mais être présent ce matin, en ce 19 mars 2017, ne signifie pas que nous oublions les soldats tués après le 19 mars 1952.

Ils sont évidemment présents à nos côtés une nouvelle fois ce matin.

Adorant la polémique, le conflit et la division, beaucoup de Français en oublient l’essentiel.

N’est-ce pas ce que nous vivons d’ailleurs chaque jour un peu plus en cette période électorale ?

19 mars ou 5 décembre, quelle importance, cela n’a aucun sens, revenons enfin à l’essentiel et oublions le reste.

Nous sommes réunis, ensemble, une nouvelle fois ce matin, pour célébrer nos morts, penser à nos soldats et vous remercier d’avoir combattu avec courage pour notre pays.

Je suis juste heureux de vous dire ce que beaucoup ne vous ont jamais dit.

Je vous remercie juste pour votre courage, votre obéissance, votre dévouement, vos souffrances et votre sacrifice.

Je tenais avec vous à mettre simplement à l’honneur ceux qui ont porté, défendu, combattu parfois même jusqu’à la mort pour nos valeurs.

Comme chaque année, je suis fier ainsi d’être présent à vos côtés, entouré de vous tous et je vous exprime, une nouvelle fois, au-delà du devoir de mémoire, mon plus profond respect.

Vive la République et vive la France.

dimanche 22 janvier 2017

Cérémonie des vœux du Conseil municipal

Mesdames, Messieurs, les habitantes et habitants de Villepreux.

Monsieur le Sous-préfet de l'arondissement de Versailles.

M. Le Député de la 3ème circonscription.

Mesdames les Conseillères régionales.

Mesdames, Messieurs les Conseillers départementaux.

M. le Président de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Mesdames, Messieurs les Maires.

Mesdames, Messieurs les Adjoints au maire et Conseillers municipaux représentants les villes voisines.

Chers amis.

Comme tous les ans, nous sommes sincèrement ravis de vous retrouver ce soir et nous souhaitons la bienvenue à chacun d'entre vous.

Je salue les présidents et membres d’associations, les professeurs des écoles et les représentants de l’Éducation Nationale, les représentants des établissements et des services publics, les employés municipaux, les commerçants, nos partenaires et toutes les forces vives de la commune.

Bienvenue Michel Roullin, Maire honoraire de notre ville.

Je salue également les collaborateurs de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Je salue très personnellement les représentants des forces de l’ordre et de secours, les représentant de la Police et des Pompiers présents ce soir.

Je salue enfin les membres de l’équipe municipale. Je les remercie pour leur implication sans faille, leur mobilisation, leur soutien très important et leur sens immense de la responsabilité.
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Chacun se souvient l’année dernière lorsque j’avais pris le temps de rendre hommage à l’ensemble des victimes des attentats de 2015 et à quelques jours de celui qui ôtât la vie à 130 innocents lors de l’attaque du Bataclan.

Lors de la commémoration du 11 novembre dernier et alors que la cérémonie permet désormais de saluer l’ensemble des morts pour la France, j’avais voulu rendre hommage également, aux 86 personnes tombées à Nice un soir de Juillet, dans l’insouciance d’une soirée d’été et le jour symbole de notre République.

Je ne voulais pas revenir ce soir sur ces événements tragiques et qui ont touché la France et les Français au plus profond d’eux-mêmes.

Mais devant les événements de Berlin survenus il y a à peine un mois, le 19 décembre précisément, je me devais une nouvelle fois de rendre hommage à ces nouvelles victimes.

Allemands ou Français, nous sommes les mêmes, nous sommes les cibles, nous sommes les ennemis car nous représentons ce qu’ils détestent, ce qu’ils veulent détruire par idéologie et par folie.

Allemands ou Français, nous sommes la liberté, nous sommes l’égalité et nous sommes la fraternité.

Qu’ils sachent que malgré la terreur qu’ils veulent propager, nous continuerons à défendre nos idéaux, nous défendrons notre mode de vie, nous défendrons notre culture, nous défendrons la liberté d’aller où nous le souhaitons.

Qu’ils sachent que nous défendrons la douceur de vivre, la joie d’être ensemble, l’insouciance de l’été ou la ferveur de Noël.

Qu’ils sachent que nous saurons toujours nous opposer et les combattre.

Nous sommes évidemment Français ce soir, mais nous sommes Allemands également et sûrement un peu Turcs aussi.
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C’est déjà la 9ème fois que je me retrouve devant vous pour la cérémonie des vœux de la Municipalité à la population.

9 fois déjà mais c’est toujours avec le même plaisir que je suis avec vous en ce début d’année.

L’ensemble du Conseil municipal se joint donc à moi pour vous présenter nos vœux les plus sincères pour 2017.

Excellente année remplie de joie, de bonheur et de réussite.
Excellente année pleine de surprises, de rires et de fantaisie.
Excellente année faite de paix, de protection et de tolérance.

Et puis, je tenais également à souhaiter une excellente année à notre pays, la France que nous aimons tant et qui entre dans une période charnière de son histoire.

Que cette année soit enfin l’année de la reprise, de la responsabilité et du changement.
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Quoiqu’aient pu clamer en ce début d’année les adeptes de la méthode Coué, les as de la manipulation et les experts de la dissimulation, 2016 fut encore une année difficile pour notre pays et pour de très nombreux Français.

Comme les autres années et depuis le début de la crise de 2008, l’année 2016 restera une année sans reprise solide de l’activité, celle de la poursuite des déficits publiques et d’un timide frémissement de l’inversion de la courbe du chômage.

Comme les autres années, rien ne change en France et comment pourrait-il en être autrement puisque nous reproduisons sans cesse des techniques du passé, celles qui n’ont jamais fonctionné.

C’est ainsi que la croissance reste totalement atone et a peiné à atteindre 1,1%, résultat évidemment insuffisant pour permettre la création d’emploi pérenne et une baisse effective et continue du chômage.

1,1% en France pour une moyenne de 1,8% dans les pays de l’Union Européenne et 3,1% dans le Monde.

C’est ainsi que le budget de notre pays n’est toujours pas maîtrisé avec un déficit, certes en baisse par rapport à celui de 2015, mais toujours au-dessus des 3% pour atteindre 3,3% de notre Produit Intérieur Brut.

C’est ainsi enfin que la dette de la France continue et continue encore d’augmenter pour atteindre 98,4% du même PIB et sans qu’aucune décision ne puisse infléchir cette progression.

Sommes-nous condamnés à accepter ces chiffres sans aucune réaction ?
Sommes-nous condamnés à rester les mauvais élèves de l’Europe ?
Sommes-nous condamnés à vivre ce qu’ont vécu les Grecs, les Italiens ou les Espagnols ?

A force de ne penser qu’aux prochaines élections, à force d’avoir peur d’être battu au suffrage suivant, à force de craindre les conflits sociaux, à force également de chercher toujours et encore une place ou un poste, rien ne se passe et on continue à prendre les mauvaises décisions, celles qui plongent chaque jour un peu plus notre pays dans la crise et les Français dans le désespoir.

Mais cette crise n’est pas une fatalité et de nombreux pays ont réussi à se redresser, à relancer durablement la croissance, à diminuer les déficits et à infléchir enfin cette courbe du chômage.

La situation de notre pays est la cause unique et directe de l'incapacité de nos dirigeants à prévoir, comprendre et décider.

Les Français souhaitent les réformes, ils les veulent, ils les demandent.

Mais personne n'est en mesure aujourd'hui d'avoir le courage de les concevoir et de les appliquer.

La peur de perdre les élections futures paralyse alors de nombreux politiques, incapables d'oser, de décider et d'appliquer quoi que ce soit.

Alors, nous restons dans le même modèle, nous reproduisons ce qui ne fonctionne plus, nous ne réformons pas par peur de tout, nous restons immobiles pour ne prendre aucun risque.

Nous ne faisons rien et ne recherchons qu’à donner l’impression du contraire.

Tout cela ne peut plus
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Une nouvelle fois et chaque année, je vous parle donc de la France car j’aime mon pays et que je m’aperçois que rien ne s’améliore.

Et cette année, nous sommes en période électorale, celle de la présidentielle et de la législative et nous aurons la possibilité de faire changer les choses mais nous pourrons également faire le choix coupable de perdurer dans ce modèle totalement inefficace.

Et ces élections, encore peut-être plus que les précédentes, revêtent un enjeu tellement particulier.

Dans un monde qui va de plus en plus vite, dans une mondialisation toujours plus présente et dans la situation qui est la nôtre, nous n’avons plus de temps à perdre et nous devons enfin réagir.

Je vous parlais de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne.

Ces pays pensaient comme nous, qu’ils pouvaient continuer à vivre sans gérer, qu’ils allaient avancer sans réforme, la réalité a été différente et les a rattrapés.

Et je vous fais une confidence ce soir, je ne souhaite pas le dessein de la Grèce ou de l’Italie pour mon pays !

Un nouveau monde se dessine qui fait naître pour les Français bien des inquiétudes. Oui, le Monde change et la France ne peut, la France ne doit pas rester immobile.

Ce qui fait peur aux Français, ce n’est pas le changement, c’est l’absence de solutions alternatives crédibles.
Ce qui désarme les Français, ce n’est pas la force des nouveautés, c’est l’impression que plus personne n’est en mesure de dominer et encore moins de maîtriser ces évolutions.

Et à l’aube d’une élection cruciale pour le redressement de la France et dans l’incertitude que nous vivons, nous savons une chose : « Au cours d’un mandat, quand on ne décide rien, quand on ne réforme rien, quand on n’a peur de tout, on ne fait rien et la France ne se redresse pas. »

Et vous aurez alors sûrement le choix entre deux visions.

La première est de poursuivre dans une politique qui a échoué, certes un peu plus ces 5 dernières années, mais qui échoua évidemment depuis des décennies.

La seconde est d’innover dans une politique volontariste et mettant en œuvre des réformes structurelles importantes et des décisions rapides.

La première a échoué, laissons juste une fois, une petite fois, une chance à la seconde, juste pour dire peut-être que nous avons essayé de faire changer les choses.
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Boup vous expliquent déjà que la seconde est impossible, que les Français la rejetteront car ils sont trop attachés à leur modèle social, celui né du Conseil National de la Résistance en … 1946.

Je leur réponds avant tout que nous ne sommes plus en 1946, que les Français sont évidemment attachés à la solidarité et à la protection mais qu’ils veulent avant tout avoir du travail pour vivre tout simplement.

Je leur dis également que le modèle social issu de l’après-guerre est aujourd’hui une chimère et qu’il est depuis chaque année mis à mal un peu plus.

Les Français ne veulent plus un modèle social qui leur permettra à plus de 65 ans de toucher en moyenne 1.066€ par mois à leur retraite.
Les Français ne veulent plus un modèle social qui leur permet de survivre, certaines fois dans des conditions miséreuses, avec 800€ par mois et le minimum vieillesse.
Les Français ne veulent plus un modèle social qui ne permet plus à 33% de nos concitoyens de se soigner efficacement.
Nous ne voulons plus un modèle social avec 10 millions de Français touchés par la crise du logement, 3.8 millions de mal-logés et 141.500 sans domicile.
Les Français ne veulent plus 2,5 millions d’allocataires du RSA en 2015 pour une augmentation de 71% par rapport à sa date de création.
Nous ne voulons plus 9 millions de pauvres.
Nous ne voulons plus enfin un taux de chômage à 9,7% alors que celui de l’Allemagne est à 4,2% et celui du Royaume Unis à 4,9%.
Nous ne voulons plus un chômage massif pour nos enfants.

Les Français veulent avant tout pouvoir travailler et rejettent une société d’assistanat, qui pour se donner bonne conscience, saupoudre, ne résout rien et enfonce les Français dans la pauvreté et la précarité.

Les Français seraient attachés à leur modèle social au point de refuser que rien ne puisse bouger ?

C’est évidemment faux et cet argument permet au final d’expliquer que rien n’a été fait et que rien ne sera fait.

Il faut désormais et pour les prochaines années changer le logiciel de fonctionnement qui nous fait tant mal.
Nous devons changer le logiciel consistant à dépenser toujours plus l’argent qu’on a toujours moins.
Nous devons changer le logiciel consistant à privilégier le saupoudrage social avant toute création de richesses.

Nous devons libérer les énergies, les idées, les innovations.
Nous devons conserver nos talents, nos jeunes et nos créateurs.
Nous devons enfin ne plus avoir peur des entreprises car elles font vivre notre pays et pourront permettre, par cette création de richesses, de mettre en œuvre enfin une véritable politique sociale refondée, peut-être en fait un nouveau modèle social français que nous attendons tous, un modèle qui ne s’inspirera d’aucun autre mais qui aura vocation à en inspirer d’autres.

Et c’est alors, lorsque nous aurons travaillé sur l’essentiel, la création de richesses, le redressement de notre économie, que nous pourrons adopter une politique sociale efficace, celle qui ne laissera personne de côté, celle qui permettra aux plus faibles de vivre et celle qui résoudra enfin les problèmes efficacement.
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Je n'oserai évidemment pas comparer l’action de l’équipe municipale et la gestion d’un pays comme la France mais ce changement, nous l’avons initié dès notre arrivée.

Dès 2008, je m’étais exprimé sur le budget et sur la nécessité de commencer par le commencement, de ne pas tout mélanger et de construire un socle financier solide et stable, condition indispensable pour construire et préparer l’avenir.

Depuis 2008, je vous explique que cela doit rester la priorité absolue car sans gestion efficace et rigoureuse, rien ne pourra être proposé durablement.

Depuis 2008, je viens devant vous au mois de janvier pour vous dire que l'année passée fut la pire de celles que j'ai pu connaître et que celle qui débute le sera encore plus.

Ce fut le cas encore une nouvelle fois cette année mais nous l’avons affrontée, comme toujours, comme depuis 8 ans maintenant.

Chaque année, les communes doivent faire autant, voire plus, avec moins.

C’est ainsi, c’est notre mode de fonctionnement et nous devons nous organiser et agir pour cela.

Depuis 2008, nous économisons, nous recherchons toutes les marges de manœuvre possibles, nous faisons preuve d’une immense responsabilité.

Depuis 2008, nous n’avons jamais augmenté les impôts, nous les avons baissés même une année et nous n’avons coupé aucun service.

Depuis 2008, nous continuons d’embellir, de réhabiliter et d’investir.

Et depuis 2008, nous avons désendetté la commune comme jamais auparavant passant d’une dette de 1.124€ par habitant en 2007 à une dette de 445€ par habitant en 2016, résultat nous laissant de belles possibilités d’investissements pour les prochaines années.

Et lorsque je lis certains courriers me reprochant les taux d’imposition, le peu de places en crèche, le manque d’éclairage de Noël ou l’absence de fleurs supplémentaires, je suis contraint de citer quelques éléments chiffrés pour vous montrer dans quel contexte nous devons gérer la ville aujourd’hui.

Car cette année encore, notre Dotation Générale de Fonctionnement diminuera de 400 mille euros, notre perdrons une première part de notre Dotation de Solidarité Urbaine et un premier tiers des recettes liées au Fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle pour 150 mille euros.

A ces baisses s’ajoute la perte de la redevance d'occupation du domaine public pour l'approvisionnement en eau potable. Ce sont 300 mille euros en moins pour la commune depuis l’année dernière.

Et enfin, vient s’ajouter à ces pertes, le prélèvement des fonds de péréquation consistant à prendre des ressources aux communes qui n’en n’ont plus pour donner à celles qui en ont encore moins.

Mesdames, Messieurs, je vous citerai uniquement quelques chiffres pour que vous conserviez l’essentiel à l’esprit.

En 2017, la perte annuelle de recettes pour la ville par rapport à l’année 2011 correspond à plus de 2,5 millions d’euros soit une perte cumulée de plus de 5 millions d’euros en 6 ans.

Et à l’horizon 2020, la perte de cumulée sera de 15 millions d’euros, soit l’équivalent de plus que 2 années de fiscalité sur les ménages et alors que Villepreux n’a pratiquement aucune fiscalité économique.

Et ce n’est évidemment pas les 400 mille euros de rentrées fiscales relatives au nouveau quartier des Hauts-du-Moulin qui pourraient compenser ce manque à gagner.

Elles ne permettent que de limiter les dégâts mais seront pour Villepreux l’une des seules possibilités pour compenser le désengagement de l’Etat envers les collectivités.

Vous comprenez mieux alors pourquoi la gestion du budget devra rester la priorité numéro une et celle qui nous permettra de continuer à fonctionner sans augmentation d’impôt.

Car malgré cette situation, malgré nos difficultés, malgré ces chiffres, nous conserverons une nouvelle fois cette année nos taux d'imposition inchangés et nous n’augmenterons donc pas les impôts que vous payez à la commune.

Cette année, votre ville a même été mise à l’honneur pour sa bonne gestion financière en se voyant décerner la note de 18/20 par le collectif « Contribuables associés », principale association de contribuables.

Ce résultat vient souligner les efforts de gestion engagés depuis des années par la municipalité et le niveau de dépense publique.

Cette note place Villepreux en haut du palmarès à l’échelle de SQY et en 2ème position à l’échelle du département des Yvelines.
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Mais parler d’une commune ne peut évidemment pas se limiter à la seule partie financière et je souhaitais désormais raconter un peu l’année 2016, une année particulière à plusieurs niveaux.

Comme nous l’avions prévu depuis plusieurs années déjà, l’année 2016 fut une année charnière.

Elle fut déjà une année de transition en raison de la naissance en janvier dernier de la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et la construction de cette nouvelle structure composée de 12 communes.

Nous avons dû apprendre à nous connaître, à travailler ensemble, à coopérer, à négocier et souvent à rechercher le consensus.

SQY porte aujourd’hui de nombreuses compétences dont la gestion a été transférée des communes vers cet établissement de coopération intercommunal.

C’est donc aujourd’hui l’éclairage public, l’assainissement, le traitement des ordures ménagères mais également l’aménagement qui sont gérées directement par SQY.

D’autres viendront encore cette année comme la médiathèque et sûrement notre piscine communale dont le transfert est pour l’avenir une excellente nouvelle.

Au-delà de ces compétences techniques, SQY est aujourd’hui un pôle économique majeur à l’échelle de l'Ile-de-France.

Dans un contexte difficile pour les collectivités et en lien direct avec mes propos précédents, le développement économique et la création de richesses par la fiscalité des entreprises devront être des priorités absolues pour nous tous.

Après un an de fonctionnement, je garde la même opinion qu’il y a quelques années et je reste dubitatif devant ces intercommunalités qui devront se réformer rapidement pour permettre un fonctionnement plus efficace tout en se recentrant sur les fondamentaux et moins se disperser.

Mesdames, Messieurs, Michel Laugier, le Président de SQY, le sait parfaitement bien. Je reste avant tout le Maire de Villepreux et je ne renoncerai à aucune de nos valeurs, je défendrai les intérêts des Saint-Quentinois évidemment mais ceux des Villepreusiens avant tout. 2016 fut également une année charnière concernant les finances.

Depuis plusieurs années, nous savions que cette année serait extrêmement délicate au niveau budgétaire.

Ce fut le cas et nous avons dû faire preuve d’une très grande prudence afin de passer l’année sans encombre.

Elle fut enfin une année de préparation de plusieurs grands projets structurants à l’échelle de notre ville et notamment celui de la construction du Groupe scolaire du quartier des Hauts-du-Moulin, de la réhabilitation de l’ensemble de nos cuisines municipales, de la création d’un grand parc urbain au niveau de la Pépinière, de la définition de nouveaux programmes pluriannuels d’investissement et de la finalisation de la révision du Plan Local d’Urbanisme.
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En rouvrant le chapitre sur l’année 2017, je dois évidemment revenir sur la fin de la révision du PLU que SQY pilotera avec nous d’ici le mois de juin.

Je sais que tout projet de ce type peut faire naître bien des inquiétudes mais je sais aussi que la défense des intérêts des Villepreusiens passe par le développement maîtrisé de notre commune.

Nous éviterons alors que l’Etat nous dicte ses choix en matière d’urbanisme.

Nous limiterons également l’impact de la baisse des dotations car la fiscalité des ménages reste aujourd’hui notre unique levier.

A la différence d’autres communes, notre budget ne tient que sur deux piliers, cette fiscalité des ménages d’un côté, les dotations de l’Etat de l’autre et ne bénéficie pas des rentrées fiscales liées à des pôles économiques forts.

Si nous voulons conserver nos services, si nous voulons stabiliser nos taux d’imposition et si nous voulons continuer d’investir, nous devons étendre l’assiette fiscale sur un nombre plus important de foyers.

A côté des économies et de la rationalisation des dépenses, le développement de la commune est alors impératif d’un point de vue budgétaire.

Mais je sais que beaucoup d’entre vous regardent avec méfiance l’augmentation de la population et je suis conscient que d’autres craignent le développement de notre ville.

Je tenais à vous rassurer une nouvelle fois ce soir et à ceux qui ont encore des craintes, je leur dirai simplement de ne pas écouter ceux qui recommencent déjà à faire ce qu’ils ont fait en 2011, je leur dirai de ne pas écouter ceux qui crieront que nous bétonnerons à outrance, détruirons vos maisons ou exproprierons des habitants.

Je leur dirai juste de se rappeler que ces mêmes personnes avaient dit ou écrit les mêmes choses contre nous il y a 6 ans, de se souvenir des rumeurs infondées, des manipulations absurdes et des attaques irréalistes.

Je leur dirai enfin de se souvenir ce que nous avions dit et de regarder ce que nous avons fait.

Depuis 2008, chacune de nos actions est décidée pour valoriser votre patrimoine et votre cadre de vie tout en conservant l’identité de Villepreux, ses valeurs et ses forces. C’est évidemment ce que nous continuerons à faire dans les prochaines années.

Croyez-nous sans attendre que les faits nous donnent raison, car une nouvelle fois, nous ne vous mentirons pas.

Cette attitude vous permettra de vivre le PLU pleinement, sans tension, sans peur et dans un climat apaisé, indispensable à la concertation et au travail dans la sérénité.

La révision du PLU devrait conduire dès l’année prochaine à l’extension du Quartier des Hauts-du-Moulin et au lancement de l’étude sur le devenir du secteur de l’ex-RD98 à proximité du collège.

Ce lieu emblématique est le maillon manquant pour relier les quartiers du Nord avec le reste de la commune et cela afin de réaliser enfin une véritable continuité territoriale.

L’étude pilotée directement par SQY débutera prochainement et sera construite, conformément à notre engagement, autour d’une vaste campagne de concertation avec vous.

Dans la même zone, nous aurons cette année le résultat de l’étude portant sur la création d’un véritable parc forestier au sein de la pépinière.

Il conduira au lancement du projet dès le début de l’année prochaine et sous le contrôle de SQY également.

Aux-côtés de ces deux projets, je tenais à terminer par 4 initiatives importantes pour la poursuite du développement de Villepreux.

Je suis ravi de vous apprendre que nous venons de signer l’acquisition de la parcelle nécessaire à la construction du groupe scolaire dans le quartier des Hauts-du-Moulin et malgré les tentatives de blocage de certains.

Les travaux débuteront dès cette année pour une ouverture prévisionnelle à la rentrée 2019 et permettront de réorganiser la carte scolaire et d’optimiser la répartition des écoliers dans les différentes structures.

Trois programmes pluriannuels d’investissement restés en sommeil ces dernières années en raison du contexte budgétaire reprendront dès 2017.

Le premier concerne la réhabilitation des voiries communales avec le traitement de la zone autour de la rue des Lyonnais. En complément, une réflexion sera menée sur la reprise de Cours de Provence et de l’avenue de Corse. Elle sera complétée par les premiers travaux sur les voiries communautaires dont la réhabilitation sera pilotée par SQY.

Le second concerne la réhabilitation du patrimoine communal avec la prise en compte des écoles, des centres de loisirs et des locaux associatifs. Ce programme, commencé au cours du mandat précédent, s’accélérera dans les prochains mois et années et bénéficiera à tous, écoliers et membres des associations.

Le dernier enfin concerne la reprise du Programme d’Informatisation des Ecoles. A l’heure du numérique, il est important de doter les enseignants d’outils adaptés pour optimiser les apprentissages et éveiller nos enfants à la technologie et à l’innovation.

Ce programme comprendra le changement des tableaux numériques interactifs déployés il y a quelques années et sera complété par l’intégration de nouveaux moyens pour initier les plus jeunes à la programmation et à la robotique.

Ces programmes seront mis en œuvre en complément de ceux poursuivis depuis des années comme celui du déploiement de la vidéo protection qui entre dans sa 4ème phase et dont l’objectif est le maillage de notre ville.

Je vous laisserai évidemment découvrir les autres projets au cours de l’année et dans nos différents supports de communication.

Ces programmes bénéficieront d’un soutien à l’investissement au travers du fond de concours proposé par SQY dans le cadre du pacte financier que j’ai porté il y a quelques mois et pour une enveloppe budgétaire de 390 mille euros par an.

Au-delà du maintien d’un haut niveau d’investissements garant du maintien de l’activité dans notre pays et du soutien au développement de la commune, l’amélioration du fonctionnement communal reste pour nous une priorité.

A ce titre, je suis ravi de vous annoncer que Villepreux sera la première collectivité à adopter le dispositif « Feedbacknow ».

Ce dispositif nous permettra de vérifier votre niveau de satisfaction sur un service municipal ou de vous permettre de donner votre avis sur un sujet particulier.

Nous l’inaugurons ce soir et nous vous demanderons ainsi à la sortie de la cérémonie si celle-ci vous a satisfaite. Il sera par la suite déployé dans les prochaines semaines et notamment dans les accueils de loisirs et au sein de la restauration municipale afin que vos enfants puissent également donner leur avis sur la cantine et les activités proposées.
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Mesdames, Messieurs, chaque année depuis 2011, la carte de vœux et la cérémonie associée sont portées par une citation.

Elle n’est jamais choisie par hasard mais correspond à une valeur défendue par mon équipe ou à un élément particulier vécu au cours de l’année passée.

Je voulais revenir sur deux citations, peut-être celles que je préfère, celles qui nous ressemblent le plus, celles qui complètent parfaitement la citation de cette année.

En 2014, je citais Oscar Wilde pour ce dessein qui doit toujours guider une équipe municipale dans ses actions « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. ».

C’est ce que nous faisons depuis 2008.

En 2016, je citais Charles Darwin pour sa théorie de l’évolution qui peut s’adapter aujourd’hui à la situation que nous vivons « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. »

C’est ce que nous pensons depuis le début. Mesdames, Messieurs, ne jamais se satisfaire du médiocre, toujours rechercher le mieux, s’adapter à la situation et évoluer dans un monde toujours plus difficile ne seront possibles que si vous acceptez de vous battre et ne rejetez aucun combat.

C’est donc Bertolt Brecht qui nous accompagne ce soir « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »

Je dois vous avouer que cette carte n’a pas fait l’unanimité autour de moi car elle ne correspond pas à ce que nous avons l’habitude de voir.

Elle est trop noire, elle est trop agressive, elle ne laisse pas la place au rêve, elle est trop directe, elle n’est pas assez festive, voilà ce que j’ai entendu.

Mais la vie est un combat et il ne suffit pas de représenter un nuage, un cœur ou une fleur pour que la vie des Français s’en trouve améliorée.

Il ne suffit pas de vouloir que la croissance décolle pour que cela soit possible pour autant.

Il ne suffit pas de souhaiter que la situation des jeunes s’améliore pour que cela soit possible.

Il ne suffit pas enfin de vouloir ré enchanter la France pour que cela ait été possible.

Si vous voulez certaines choses, si vous les souhaitez plus que tout, si vous en rêvez, il ne suffit pas de le dire, il faut se battre pour les atteindre.

N’est-ce pas cela en fait que les Français ont appris au cours de ces 5 dernières années ?

Un Villepreusien m’a interpellé au cours du mois de Décembre : « Dans quel combat souhaitez-vous engager les Villepreusiens ? Pourquoi ne pas parler d’amour plutôt ? »

Je lui ai répondu alors qu’il ne suffit pas de parler d’amour pour que soudainement tout aille mieux dans notre Monde et que le combat est déjà la réalité pour beaucoup d’entre nous, peut-être pour nous tous lorsqu’on y réfléchit bien.

Effectivement, mon discours était marqué par le combat.

Le combat que la France doit mener, le combat contre l’immobilisme, contre la précarité, contre le chômage, contre le déclassement, contre le mal logement, contre la pauvreté, contre le terrorisme, contre la décroissance, contre toutes ces choses qui ont amené notre pays là où il se trouve aujourd’hui.

Le combat que je dois mener en tant que Maire, le combat contre les baisses constantes des dotations, le combat contre les augmentations d’impôt, le combat pour exister dans l’intercommunalité, le combat contre les décisions de l’Etat, le combat pour continuer à développer la commune, le combat contre des opposants qui ne reculent plus devant rien, tous ces combats qui ont permis à Villepreux d’être là où nous sommes aujourd’hui.

Le combat que chacun d’entre vous, que chaque Français, mène enfin dans sa vie, le combat pour être heureux, le combat pour travailler, le combat pour protéger sa famille, le combat pour exister, le combat pour réussir, le combat pour vivre tout simplement.

La vie est un combat et ce combat peut effectivement être perdu mais le principal est de le mener car sans essayer, il est impossible de le gagner.

L’important n’est pas d’échouer ou de réussir, c’est d’essayer de se mesurer et de faire en sorte qu’à la fin de sa vie ou de son mandat, lorsqu’on se retourne sur son parcours on puisse se dire j’ai fait quelque chose de mon existence ou pour ma commune.

J’ai échoué quelques fois, j’ai réussi souvent mais je me suis battu à chaque instant, j’ai tout donné pour réussir, je n’ai rien à me reprocher. Voilà, le message que portait cette citation cette année.
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Mesdames, Messieurs, mon discours sera terminé dans quelques secondes et je voulais vous dire encore tant de choses.

En le préparant, je savais que je ne devais pas dépasser les 15 pages écrites en police 14, j’ai appris en quelques années que c’était la limite raisonnable.

J’ai dû supprimer plusieurs pages, j’aurai pu en écrire 30 tant Villepreux est en moi et parce que je suis passionné par notre ville.

Il est loin le temps des étoiles et des rêves, c’est effectivement le temps du combat et ce combat je veux le continuer pour notre ville et pour chacun d’entre vous.

Ce soir, chacun de mes propos était porté par un même fil conducteur, celui de la nécessité de changer et de se battre.

C’est ainsi, c’est la vie que chacun de nous affronte désormais, élu ou citoyen.

Je n’ai jamais baissé les bras en refusant de combattre, je n’ai jamais eu peur d’affronter les difficultés et je n’hésiterai pas à mener des combats même perdus d’avance si c’est pour le bien de notre ville.

En regardant derrière moi, c’est bien le combat qui fut, sous toutes ses formes, au centre de ma vie ces dernières années.

Le combat est en chacun d’entre nous, il caractérise l’engagement de chaque Villepreusien, il nous donne la force de continuer, il est au cœur de mon action, il me permet de défendre notre ville, il est le symbole de l’année qui s’achève et de celle qui s’ouvre maintenant.

En ce début d’année, je voulais vous assurer que nous continuerons à mener tous les combats possibles s’il s’agit de protéger la commune.

Un combat se prépare, se mène et se gagne. Il n’existe aucune autre alternative ni aucune autre option.

Excellente année 2017 et soyez heureux.

Vive la République, Vive la France, Vive Villepreux.