lundi 30 novembre 2009

Réception des Maires à l'Elysée, 28/11/2009


Quelques jours après le Salon des Maires, M. le Président de la République Nicolas Sarkozy,  avait décidé, le vendredi 20 novembre, de réunir l'ensemble des membres des associations départementales des Maires de France. En tant qu'assesseur de celle des Yvelines, j'ai eu l'honneur de représenter notre commune.

Après la polémique liée à son absence remarquée lors de ce Salon quelques jours plus tôt, Nicolas Sarkozy a tenu à s'exprimer sur les réformes de la taxe professionnelle et des collectivités territoriales.

Durant la réunion, le Président de la République a confirmé son volontarisme pour mener à bien les réformes. Alors, on peut aimer ou non Nicolas Sarkozy mais chacun peut reconnaître son énergie et son courage pour conduire les changements indispensables à la France.

La taxe professionnelle ? Impôt qualifié d'imbécile par François Mitterrand lui-même il y a plus de 20 ans ...

La réforme des collectivités territoriales ? Mille-feuille administratif critiqué par l'ensemble de la classe politique et des Français ...

La taxe carbone ? Approuvée par la quasi majorité des candidats lors de la campagne des  élections présidentielles puis oubliée aussi rapidement ...

Pour mener à bien ces réformes, Nicolas Sarkozy a précisé de nouveau que la concertation, élément de réussite, ne devait pas être un frein à la décision. Un responsable politique doit écouter, comprendre et décider.

Nicolas Sarkozy a répété que la réforme de la taxe professionnelle, dont l'objectif est de permettre à nos entreprises de pouvoir lutter à armes égales face à la mondialisation, n'allait pas pénaliser les communes. Un bilan sera fait en 2010 avec l'ensemble de celles-ci pour faire un premier état des lieux.

Le dernier point concernait la baisse de 25% des rentrées fiscales que l'Etat subira en 2009, conséquence de la crise mondiale. Cette baisse devrait peser sur les dotations versées aux communes et aura donc une incidence directe sur le budget des villes de France. Que dire également des subventions données par le département et par la région ? Elles subiront sûrement le même sort. Il n'est plus possible en effet d'obtenir les mêmes dotations et subventions alors que les rentrées fiscales sont en chute libre !

Dans ce contexte difficile où l'incertitude est réelle, les communes doivent se préparer à supporter à la fois les baisses des subventions, les baisses des dotations, le poids de la taxe carbone et inéluctablement les baisses des rentrées liées à la taxe professionnelle ...

Cela me conforte bien évidemment dans l'action que j'ai initiée depuis mars 2008. Qui pourrait aujourd'hui prétendre que les finances d'une commune ne doivent pas être tenues ? Qui pourrait aujourd'hui assurer que les économies à tous les niveaux ne sont pas indispensables ? Qui pourrait encore déclarer que notre politique n'est pas adaptée ?

L'avis des socialistes ? Ils avaient encore une fois refusé le dialogue constructif et le débat démocratique en appelant au boycott de cette réunion. Dommage mais prévisible ...


vendredi 13 novembre 2009

Lancement du nouveau site Internet, 13/11/2009



Le Système d’Information (SI) d’une municipalité doit couvrir aujourd’hui trois rôles prioritaires. Le premier est de permettre une plus grande efficacité des services municipaux ; le second est de fluidifier le transfert des informations ; le troisième enfin est d’offrir de nouvelles prestations à la population.

L'ancienne version du SI de la ville de Villepreux ne permettait pas de remplir ces rôles et c’est devant ce constat que nous avons entrepris une démarche de modernisation.

A l’intérieur de ce SI, le site Internet est un élément central et doit répondre lui aussi à trois objectifs principaux :

  • Avant tout, le site Internet d’une commune, c’est l’image qu’on souhaite donner de sa ville. Il ne reflète pas uniquement une équipe municipale, un projet ou un programme. Il représente l’ensemble des habitants et est l’identité même de la commune.

    Le site Internet de Villepreux doit donc refléter ce qui caractérise aujourd’hui notre commune : l’action, le dynamisme de ses habitants, l’ouverture vers les autres, la volonté de rayonner sur le canton, la créativité et l’innovation.

  • Le site Internet d’une commune, c’est la source privilégiée pour véhiculer des informations rapidement et à jour. Il doit permettre des opérations simples et intuitives, il doit afficher et transmettre des idées, il doit proposer des opérations sous une forme conviviale, pédagogique et interactive

    Aujourd’hui, Internet n’est plus optionnel, il est entré dans notre vie. Nous récupérons ainsi une information sur un wiki, rédigeons un article sur un blog, mettons à jour notre statut sur facebook ou sur twitter, visualisons une vidéo, échangeons un fichier ou vérifions une adresse via la géolocalisation.

    Le site Internet d’une commune ne doit pas être différent aujourd’hui de notre vie de tous les jours. Il doit nous ressembler et fournir l’information comme nous la consommons sur les autres sites qui nous entourent désormais.

  • Le site Internet d’une commune, c’est la solution pour offrir de nouveaux services à la population.

    La vie va de plus en plus vite et notre temps devient si précieux que nous ne voulons le consacrer uniquement qu’à des choses qui nous semblent prioritaires.

    Le site Internet doit donc offrir plus de prestations et cela afin de simplifier notre vie à chacun : la préinscription au service de restauration scolaire, le télépaiement par CB, la demande d’extraits d’acte de naissance, l’enregistrement d’une demande auprès des services techniques, sont d’autant de services indispensables aujourd’hui à la population.
Le nouveau site Internet de Villepreux (http://www.villepreux.fr/) dont la première version est aujourd’hui en ligne a été conçu pour répondre à ces trois objectifs. Il continuera d'évoluer dans les prochaines semaines et les prochains mois pour continuer à s'améliorer, et à répondre à vos attentes notamment par l'ajout de nouveaux téléservices lors du déploiement de la solution de gestion de l’enfance.

jeudi 12 novembre 2009

Incendie d'un hangar agricole, 12/11/2009


Source le Parisien - 12 novembre 2009

Des jeunes qui s’étaient réunis pour fumer de la drogue ont mis le feu accidentellement à un hangar à Villepreux. Les dégâts s’élèvent à 50 000 €.

Après l'incendie d’un hangar agricole dans la nuit de mardi à mercredi à Villepreux, sept jeunes hommes, âgés de 17 à 19 ans, étaient toujours en garde à vue hier au commissariat de Versailles. Le sinistre s’est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi au coeur de la propriété Clérico, la famille propriétaire du Moulin-Rouge et du Lido.

Les adolescents sont soupçonnés d’avoir accidentellement incendié ce bâtiment de 600 m 2 où étaient stockées 300 t de foin et de paille. Le préjudice s’élève à 50 000 €.

Trois jeunes arrêtés sur place

Des riverains ont donné l’alerte hier vers 2 heures en voyant de la fumée. Les policiers, arrivés rapidement sur place, surprennent trois jeunes gens qui tentent de fuir. Ils sont arrêtés. Pendant ce temps, les pompiers mettent en place d’importants moyens pour contenir les flammes. Ils sont restés sur place hier toute la journée pour veiller sur les flammes. Les suspects racontent que le feu s’est propagé au hangar par accident. Ils s’étaient réunis avec une quinzaine d’amis pour boire et fumer du cannabis dans la maison abandonnée qui se trouve à côté du hangar. Certains d’entre eux ont eu l’idée d’aller chercher un ballot de paille et de l’incendier pour se réchauffer. « Avec le vent, des morceaux de paille incandescents sont allés se nicher dans le hangar et l’ensemble a pris feu », raconte une source proche de l’enquête. La plupart des jeunes fêtards prennent la fuite. Mais les trois jeunes arrêtés restent sur les lieux pour assister au spectacle. Hier en début d’après-midi, quatre autres suspects, âgés de 17 et 18 ans, se sont présentés au commissariat pour s’expliquer sur les circonstances de ce qui semble être un accident. « Ce sont des lycéens et des étudiants inconnus des services de police , » précise la même source.

mercredi 11 novembre 2009

Allocution cérémonie de l'armistice de la première guerre mondiale, 11/11/2009

Au moment même où débute mon discours, dans toutes les communes de France, nombreux comme nous reproduisent ce que leurs ainés ont fait auparavant, en s’inclinant devant le monument aux morts, pour rendre une nouvelle fois hommage et refuser d’oublier.

La première guerre mondiale s’arrêta le matin du 11 novembre 1918 à 5h15 dans la forêt de Compiègne.


Lorsque cessèrent les canons, à 11h00 précises, sur tous les champs de bataille d’Europe, cinq années d’une guerre totale prenaient fin en une seconde, cinq années d’une guerre terrible et d’un bilan effrayant :

  • 65 millions d’hommes mobilisés, 9 millions de morts, soit 6.000 morts par jour, 21 millions de blessés, 4 millions de veuves, 8 millions d’orphelins,
  • Pour la France, 1.400.000 tués et disparus,
  • Et puis les gueules cassées et puis les mutilés.
*
* *
A côté de la ferveur des Français qui fêtaient l’armistice, certains n’arrivaient pas être heureux, ils ne criaient pas, ils ne dansaient pas.

Ils ne parvenaient pas à oublier les horreurs des tranchées, les massacres de leurs compagnons, les ordres absurdes qui les menaient à la mort.

Ils ne parvenaient pas à oublier les soldats gazés, les corps déchiquetés par la mitraille, les amis enterrés vivants dans un champ de la Meuse ou de la Marne.

Ils souhaitaient oublier ce qu’ils avaient vécu et ne demandaient en échange de leur bravoure qu’une chose à la France entière, celle de se souvenir de ces horreurs et de la raison qui avait pu mener notre pays et le Monde dans cette situation.

Ils ne demandaient pas qu’on leur rende hommage tous les ans, ils souhaitaient juste ne plus avoir jamais à vivre ce drame de nouveau.

Alors, on les fêta, on les remercia mais personne ne les écouta.

*
* *
A peine sorti de la guerre, le devoir de mémoire donnait immédiatement la place au devoir de vengeance.

Il était si facile de se venger, d’humilier et de rabaisser l’autre lorsqu’on sort vainqueur. Il était plus difficile de vouloir reconstruire un avenir commun.

La guerre était dure, la réconciliation peut-être plus difficile encore.

Il fallait tendre la main à ses ennemis d’hier, elle ne fut pas tendue.

Il fallait ouvrir les bras pour envisager la suite, ils restèrent croisés.

Personne n’écouta les anciens en préférant ne voir dans le devoir de mémoire que celui du souvenir de la bataille et du sang.

En mettant l’orgueil et la fierté comme principes de l’après-guerre, le second acte de l’horreur se préparait déjà et donna naissance à un drame encore plus grand, celui de la deuxième guerre mondiale à peine 20 ans après la fin de la première.

*
* *
Mais une fois terminée, une fois le 8 mai 1945 passé, rien ne fut comme auparavant.

Le devoir de mémoire donna naissance au devoir d’espérance.

La France rejeta la haine, l’orgueil, la fierté, la France avait appris de ses erreurs, elle avait appris ce qu’il ne fallait plus faire.

A côté de la nécessité de célébrer ses combattants et ses morts, elle comprit ce que devaient être le devoir du pardon et le devoir de la paix.

*
* *
Alors le sursaut de conscience et d’espoir donnèrent lieu à la fondation de l’Organisation des Nations Unies dès 1945, à l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948 et au début de la construction de l’Europe en 1950.

Alors que tout au long du 20ème siècle, il n’y eut pas de nations dans le monde qui se soient autant affrontées que la France et l’Allemagne, la fraternité entre ces deux pays s’est construite peu à peu.

Il y eut la réconciliation franco-allemande, il y eut Robert Schumann, il y eut le Chancelier Adenauer et bien évidemment, le Général de Gaulle.

Il y eut sûrement l’une des plus belles images, l’une des plus fortes, celle de la construction européenne, celle de François Mitterrand et d’Helmut Khôl, le 22 septembre 1984 à Verdun, qui main dans la main montrait juste en un instant ce qu’était la tristesse d’une commémoration et l’espoir de construire une histoire commune.

*
* *
Nous avons su ainsi pardonner, nous avons su ainsi construire, nous avons su grandir pour aujourd’hui avoir muri assez fortement pour refermer l’histoire de cette guerre par, peut-être, le plus beau des symboles.

A l’heure où je prononce mes mots, le Président de la République et la Chancelière Allemande, réunis à Paris, rendent hommage conjointement aux morts et aux combattants de la première guerre mondiale. Ils consolident ainsi encore plus fortement les liens forts et durables que la France et l’Allemagne ont scellés tout au long du 20ème siècle.

*
* *
L’important n’est plus désormais le nombre de morts tombés lors des batailles tragiques de Verdun, Douaumont et du Chemin des Dames.

Le plus important est de dire à nos anciens combattants tout notre reconnaissance de leur sacrifice et de leur souffrance. Ils ont permis à la France de grandir et à nos consciences de murir.

Alors, nous n’oublierions jamais, nous ne renierons rien car la mémoire est notre seul instrument, elle devra rester vivante, elle devra se transmettre à nos enfants qui à leur tour la transmettront à leurs enfants, elle est la seule garante de la paix, elle est leur seul salut.

C’est l’unique possibilité que nous ayons, le seul devoir qui doit être le notre, l’unique raison d’être ce matin réunis encore une fois devant ce monument.

Au-delà du sang, au-delà des larmes, au-delà de la mort et des combats, nos soldats, ces Français, ont permis que nous soyons là ce matin, ils ont permis à chacun d’entre nous de vivre et de croire en un avenir sans guerre, c’est cela peut-être le plus beau des hommages que nous pouvons leur rendre ce matin.

Leur dire simplement qu’ils ne sont pas battus pour rien, ils ont combattu juste pour que nous prenions conscience, un matin, de l’importance de la vie.