lundi 26 octobre 2009

PLU : démagogie et mauvaise foi, toujours les mêmes recettes, 26/10/2009

A peine la réunion du diagnostic se terminait que les attaques pleuvaient sur les sites Internet de l’opposition. Et ce sont toujours les mêmes ; ceux qui ont été incapables de mener à bien les deux projets majeurs pour le développement de Villepreux (le Plan Local d'Urbanisme et l'Intercommunalité), qui viennent nous donner des conseils et nous faire la leçon !

Cela fait longtemps que je me refusais à commenter leurs écrits mais devant autant de mauvaise foi et de démagogie, je ne peux me résigner à rester silencieux.

Pour commencer, je m’interroge en quoi envisager d’augmenter de 1.2% la population sur 10 ans serait une preuve de mégalomanie alors que ce taux était déjà celui relevé sur la commune ces dernières années.

Je m’étonne aussi de la vision que l’opposition propose pour l’avenir de la commune. Selon elle, la seule chose qui intéresserait les habitants est d’arrêter de payer les pénalités pour le manque de logements sociaux. Nous n’avions pas compris leur programme, nous sommes ravis aujourd’hui de lire ce qu’était leur projet : « Atteindre les 20% de logements sociaux ». Quel scoop !

J’imagine déjà l’étonnement des Maires des communes voisines lorsqu’interrogé sur les projets envisagés pour le développement de Villepreux, le Maire rose aurait répondu « Villepreux n’a qu’un projet mais il est ambitieux, ne plus payer les pénalités pour le manque de logements sociaux ». Quel programme !

Les habitants peuvent être rassurés, nous n’avons pas les mêmes ambitions car si atteindre 20% de logements sociaux est impératif, cela n’en fait pas pour autant notre projet de ville !

L’opposition a également une autre idée toute aussi primordiale : « Combler le manque de logements en maîtrisant (sic !) la construction d’un maximum de 400 logements aidés ». Quelle ambition !

J’imagine de nouveau l’étonnement de nos partenaires lorsqu’interrogé sur le devenir de la ZAC du Trianon, le Maire rose aurait ajouté « La ZAC du Trianon n’a qu’un but, celui d’atteindre notre premier objectif, 20% de logements aidés. Mais soyez rassurés, ils seront HQE ». Quel projet !

Devant tant d’ambition, de vision d’avenir et de volonté politique, on peut se demander si l’expérience est réellement un atout. Le pire est que ces mêmes idées sont défendues par les mêmes personnes pour la région Ile de France.

dimanche 25 octobre 2009

PLU : réunion publique sur le diagnostic, 25/10/2009

A la différence du POS (Plan d'Occupation des Sols) encore en vigueur à Villepreux et qui ne réglemente principalement que des constructions sur des parcelles et donc des m² constructibles, le PLU (Plan Local d'Urbanisme) prend en compte les facteurs qui touchent directement la vie de chacun d'entre nous. Le PLU aborde ainsi les thèmes sociaux, environnementaux et économiques, indispensables pour connaître notre ville et avoir une vision globale sur le développement nécessaire à notre commune.

Le PLU comprend un certain nombre d'étapes, la phase de diagnostic est particulièrement importante puisque les conclusions qu'elle apporte seront directement utilisées pour préparer notre projet. La réunion publique de présentation de ces conclusions a été très riche d'enseignements et fut, selon beaucoup d'entre vous, particulièrement constructive.

Aujourd’hui, le projet lié au PLU n’est pas encore arrêté, il se mettra en place dans les prochains mois, cela dans un souci constant de concertation et d’information. Un premier objectif a été cependant donné dès jeudi, celui de conserver un taux de 1.2% de progression de la population, la portant entre 11.000 et 11.500 habitants à horizon 2020.

A ce sujet, beaucoup d’habitants nous ont questionnés car inquiets de cette progression. Je comprends leur inquiétude et je voulais les rassurer personnellement en leur précisant qu’il n’est bien évidemment pas question d’urbaniser la commune à outrance ou dénaturer notre cadre de vie. Il n’est pas question non plus de rester immobile car comme M. Essling l’a dit « Une ville qui est immobile est une ville qui recule » puisque sans constructions nouvelles, le nombre d’habitants se réduit directement par le mécanisme de resserrement, bien connu des urbanistes.

Le taux de 1.2% est celui que nous avons connu ces dernières années et je ne pense pas qu’il soit possible d’affirmer aujourd’hui que Villepreux ait été bétonnée ou s’est transformée ! Un développement maitrisé de la commune ne signifie pas lui faire perdre ses spécificités.

Je peux vous assurer aujourd’hui que la responsabilité qui dicte nos actions depuis mars 2008 nous accompagne également pour la définition du PLU.

Tout sera fait pour le bien de notre ville et pour son avenir.  

samedi 17 octobre 2009

Allocution Salon des Ecrivains 2009, 17/10/2009

Je suis très heureux d’être avec vous ici aujourd'hui.

Je pense avoir vu la plupart d’entre vous cette après-midi mais je vous souhaite encore la bienvenue à la Mairie de Villepreux, pour le Salon des Ecrivains 2009. Alors, je pourrais, pour le qualifier, employer le terme de Salon des Ecrivains « Nouvelle formule », je dirai plutôt Salon des Ecrivains « Nouvelle ambition ».

Car quand on parle de Culture, il faut parler d’ambition, il faut voir grand, il faut voir plus loin. C’est avec cette idée que nous avançons depuis plusieurs mois, dans la gestion de la commune bien évidemment, et dans la mise en œuvre de notre projet culturel.

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C’est ainsi que malgré la crise, la Culture n’est pas délaissée et a toute sa place dans notre politique.

Nous ne voulons pas juste crier à tous que nous aimons la Culture, nous voulons aller au-delà car cela ne suffirait pas. L’important est dans la volonté de donner du plaisir au plus grand nombre, d’organiser des évènements pour chacun et se battre pour tous.

Vous voyez, la culture, ce n’est pas qu’un mot, ce sont des actes, c’est un projet et je suis enchanté de le partager avec vous ce soir.

Ce fut « Place aux artistes », innovation devenue désormais incontournable et dont le calendrier est complet jusqu’en 2011,

Ce furent les « Journées du Patrimoine » et un travail en concertation avec M. Le Comte de Saint-Seine pour réussir à pénétrer dans un lieu emblématique et qui nous fait tous rêver, le Château de Grand’Maisons,

C’est redonner également à la bibliothèque une place principale dans notre projet en recrutant une responsable déterminée, en l’entourant d’une équipe motivée et en lui demandant de donner une nouvelle dimension à ce lieu,

C’est également réfléchir dès maintenant au projet qui entourera la « Maison Saint-Vincent » dès qu’elle sera de nouveau gérée dans quelques années par la Municipalité,

C’est peut-être aussi l’un des projets encore aujourd’hui qui nécessite le plus d’énergie, la sauvegarde du Théâtre de Villepreux par une mise en intercommunalité de son fonctionnement et de sa gestion,

C’est enfin ne pas accepter l’ordre établi en proposant ce nouveau « Salon des Ecrivains »,

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Car je dois terminer en vous disant que ce salon a une histoire. Je suis à la tête d’une équipe qui a une particularité, celle de ne pas souhaiter organiser une année un évènement juste parce qu’il l’a été l’année précédente.

Quand un évènement fonctionne, il faut l’améliorer, quand un autre est un échec, il faut le changer ou l’abandonner.

Je me souviens il y a un an, nous étions en bureau municipal et Mme Sevin nous exposait ses projets culturels pour l’année à venir. Quand elle déclara vouloir organiser un salon des écrivains, je peux vous assurer qu’un silence a immédiatement rempli la salle, cela se produit souvent quand une annonce ne fait pas l’unanimité et c’était le cas.

Je me revois me tourner vers Sylvie et lui dire simplement « Sylvie, pourquoi vouloir refaire une manifestation qui n’a jamais eu le succès escompté et qui me semble en décalage avec les attentes des habitants ». La réponse fut évidente, surtout pour ceux qui connaissent Mme Sevin « Monsieur le Maire, si je souhaite organiser le salon des écrivains, ce n’est pas pour refaire quelque chose qui fonctionnait mal, c’est pour changer les choses et donner un nouvel élan à ce projet ».

Mme Sevin a réussi à ce que le Salon des Ecrivains rayonne et dépasse les limites de la commune. Elle a réussi à permettre ainsi à la Culture de briller un peu plus.

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Je n’en dirai pas plus cette après-midi car ce salon n’est pas mon évènement, je n’en suis qu’un acteur et je laisse la parole maintenant à Mme Sevin. Je la félicite encore personnellement pour son implication, sa volonté et la réussite de cette journée.


Elle saura parler mieux que moi d’une de ses passions, celle des livres et de la Culture. C’est son évènement aujourd’hui mais nous sommes tous très heureux que cela ait été le vôtre également.

dimanche 11 octobre 2009

Le théâtre de verdure interdit aux chiens, 11/10/2009

Comme annoncé lors du numéro d'été du magazine "Regards sur Villepreux", les panneaux relatifs à l'interdiction aux chiens ont été posés cette semaine aux entrées du Théâtre de verdure.

Malgré plusieurs campagnes de prévention et de sensibilisation, les actes d'incivilité sont encore nombreux et beaucoup d'entre nous ne comprennent toujours pas la nécessité de ramasser les déjections de leur compagnon.

Nous devons aller plus loin et nous sommes contraints aujourd'hui de mettre en œuvre des mesures complémentaires à celles déjà en place, comme les  informations véhiculées au travers du site Internet ou du magazine municipal.

Le Théâtre de verdure est le premier espace vert à connaître une interdiction totale aux chiens, même tenus en laisse. Il est un lieu unique, il faut le protéger, le rendre aux familles et aux jeunes et ne plus avoir peur de s'y promener ou d'y emmener ses enfants.

Alors il est vrai que certains crieront que la liberté est en danger, d'autres diront que cette mesure modifiera leurs habitudes. Les décisions que nous devons prendre pourront gêner ou ne pas être comprises immédiatement, elles seront toujours faites dans l'intérêt général.

La responsabilité d'un élu est de savoir faire des choix. C'est vrai qu'il aurait été possible de continuer comme avant, sans oser prendre le moindre risque. Il aurait été possible aussi de faire ce qui était la règle durant 13 ans. Rien ...

mardi 6 octobre 2009

La hausse des impôts ou le refus de la fatalité, 06/10/2009

Augmenter les impôts est une décision immédiate et très simple. Il suffit d’une délibération un soir de conseil municipal.

Dès mars 2008, beaucoup m’avaient conseillé de profiter de mon arrivée pour augmenter massivement les taux d’imposition ? Que m’auraient-ils conseillé aujourd’hui ?

Tout était réuni pour pouvoir le faire et l’expliquer : la situation catastrophique des finances communales, la nécessité d’investir pour l’avenir et surtout la crise financière et économique sans précédent.

J’ai fait le choix inverse car depuis longtemps je refuse les idées reçues et la fatalité.

Ajouter quelques points à des taux d’imposition déjà élevés n’aurait rien réglé. Cela aurait même été pernicieux en donnant l’impression d’avoir des marges de manœuvre supplémentaires sans régler le moindre problème sur le fond.

Nous avons voulu ainsi nous mettre en difficulté car de cette situation allaient naître l’énergie et la volonté pour rechercher tous les moyens pour sortir Villepreux d’une situation difficile.

Je ne fais preuve d’aucune idéologie, une augmentation d’impôts peut être nécessaire mais uniquement lorsque tout a été fait pour l’éviter ou parce que des grands projets le nécessitent.

En deux ans, les taux d’imposition seront restés stables, celui sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères diminué et le niveau d’endettement aura baissé de plus de 1.728.000 d’euros. C’est cela être des élus responsables. Tout simplement.

Martine Aubry et le test de 3 passoires, 06/10/2010

De mon dernier article est née une polémique. Chacun sait que je n'aime pas les polémiques. Il est dommage d'avoir voulu occulter le sens de cette histoire en discutant sur son origine. L'intérêt était bien évidemment ailleurs.

Pour que chacun puisse se recentrer sur l'essentiel, à savoir le fond même de cette fable, je vous propose donc une nouvelle version, plus réaliste, plus actuelle et j'espère plus consensuelle.

Martine Aubry avait, dans la région de Lille, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver la grande femme politique et lui dit :

- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Martine, avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test : celui des trois passoires.

- Les trois passoires ?

- Mais oui, reprit Martine, avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce qu'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux dire est vrai ?

- Non, j'en ai seulement entendu parler

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continue Martine, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami m'aurait fait ?

- Non, pas vraiment.

- Alors, conclut Martine, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile pourquoi vouloir me le dire? Je n'en veux rien savoir et, de ton coté, tu ferais mieux de tout oublier !!!

C'est ainsi que Ségolène continua sa route ...