Vous avez dit : "bénévolat exemplaire", 29/03/2009

Villepreux possède de nombreuses spécificités dont un tissu associatif particulièrement développé et nous savons tous que les nombreuses associations participent, entre autres,  à l’animation de la commune, au renforcement de l’action sociale, à la vie sportive.

Depuis maintenant plusieurs mois, j’ai souhaité qu’une convention régisse les relations entre les associations qui demandent à la municipalité des subventions tant en nature qu’en espèces. Cette convention a pour but essentiel de fixer les règles et les devoirs de chacun, de ne plus laisser planer un flou mais fixer par écrit certains éléments pour la plupart déjà connus et en vigueur depuis des années.

Quelle révolution !

Les rumeurs nous accusant de vouloir s’ingérer dans le fonctionnement des associations ont été mises à mal lors de la présentation du budget communal présenté au dernier conseil jeudi dernier. Exceptées les associations du théâtre et du VAL pour lesquelles une réflexion est entamée afin de limiter les pertes financières tout en conservant un service identique rendu à la population, les autres associations ont vu leur subvention conforme à leurs attentes malgré un contexte économique qui aurait pu encore nous inciter à restreindre l’aide de la commune.

Que de bruit pour pas grand-chose !

Les associations ont un rôle clef, les bénévoles font un travail extraordinaire et donnent beaucoup de leur temps. J’ai toujours cru et soutenu un milieu associatif rejetant la politique, acceptant l’aide qu’on souhaite lui apporter, participant activement à la concertation avec la municipalité quelque soit sa couleur politique, mettant l’habitant au cœur de ses préoccupations.

C’est peut-être cela en fait, soutenir le bénévolat exemplaire …

Ce bénévolat de l'exemple qu’on aime et qui est la ligne directrice de la quasi-totalité des associations présentes sur notre ville.

Si certains ne comprennent pas, encore aujourd’hui malgré nos explications, que notre souhait est une collaboration efficace pour le plus grand bien de l’ensemble des habitants, un autre choix est possible, celui de la totale indépendance.

La volonté de démocratie ne signifie pas être faible, 29/03/2009

La démocratie n’a rien gagné lors du dernier conseil municipal. Outre les mensonges et imprécisions, malicieusement ou maladroitement colportés par l’opposition, le comportement inacceptable de certains « spectateurs », manipulés il est vrai par les mêmes qui osent désormais mentir ouvertement dans des tracts distribués à l’ensemble des habitants, ne pourra plus être accepté.

Certains profitent de notre volonté de mettre le débat au cœur de notre action pour dépasser les bornes. Tout ne peut pas être toléré et les règles de la République doivent être respectées. Elles sont le fondement même du fonctionnement de notre pays.

J’ai toujours mis comme éléments centraux de ma politique la démocratie, la concertation, le dialogue et l’ouverture. En aucun cas, le mot faiblesse fait partie de mon vocabulaire. Ce qui s’est passé lors du dernier conseil durant lequel certains ont osé conspuer, huer et siffler certains membres de la majorité ne se reproduira pas, je peux vous l’assurer.

Je saurai prendre les mesures et les actions nécessaires pour cela.

Nous ne sommes pas au théâtre et le conseil municipal n’est pas un spectacle. Si certains en doutent, je saurai désormais leur rappeler et sans aucun état d’âme.

L'informatisation nécessaire pour la commune, 28/03/2009

Le renforcement de l’informatisation de la ville est un impératif. Qui aujourd’hui peut remettre en cause l’importance du numérique dans notre vie ? Peut-être les mêmes qui expliquaient il y a quelques années que le téléphone portable n’avait aucun intérêt ou qu’Internet n’avait aucun avenir.

Villepreux a, dans ce domaine, accumulé les retards, cela au détriment du service rendu aux habitants et de l’efficacité des services municipaux. La comparaison avec les villes voisines est édifiante !

L’année 2009 verra donc un effort tout particulier porté sur l’informatisation des services dont la refonte du site Internet avec intégration de télé-services et l’acquisition d’une solution permettant de gérer globalement les processus de gestion dans les domaines de l’enfance, de la petite enfance et des affaires sociales.

Le marché est déjà lancé pour la conception du nouveau site Internet. Il renforcera l’image que nous souhaitons donner à notre ville. Son coût estimé est de l’ordre 20.000 € auquel il faut retirer les subventions attendues à la fois de la Région et du Conseil Général. Au final, il restera à la commune environ entre 8.000 € et 10.000 € à investir.

Gérer une commune, c’est préparer l’avenir et investir pour cela. Il n’est pas raisonnable aujourd’hui de nous reprocher de développer l’informatisation des services.

Il n’est pas honnête non plus de crier au scandale pour un investissement de 10.000 € qui servira à renforcer les services fournis à l’ensemble des habitants et d’hurler que 80.000 €, soit 8 fois plus, versés à une association est une somme scandaleusement trop faible !

Allocution Inauguration Cycloparc, 26/03/2009

M. Mirambeau, le Maire de Villepreux et M. Prudhomme, Directeur du Tour de France

Cher Monsieur Prudhomme, il y a 30 ans, je me revois à Chatou, là où j’ai grandi, je me revois, le soir, tourner et tourner encore autour du pâté de maisons. A ces moments là, sous la pluie, j’étais le plus fort du monde, j’allais le plus vite, j’étais un coureur du Tour de France. Je n’ai pas continué à tourner, le petit garçon est devenu grand en arrêtant ses rêves de victoire et de sommets ou alors ce ne sont désormais pas les mêmes !

Il y a 30 ans, votre initiative aurait pu, peut-être, me donner l’envie de poursuivre, de persévérer, de continuer à croire, à rêver et peut-être à réussir.

Je tiens à remercier Amaury Sport Organisation, ASO, pour ce beau cadeau fait à Villepreux et aux élèves des classes de CM1 et de CM2.

Je remercie M. Christian Prudhomme, Directeur du Tour de France, pour avoir accepté de réaliser l’avant-première du « Cycloparc » saison 2009, ici à Villepreux.

Je voulais saluer les représentants de la Fédération Française de Cyclisme et de l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré et son président . Grace à l'USEP, la participation d’écoles des Clayes-sous-Bois et de Versailles a été possible et renforce l’impact d’une telle manifestation sous son aspect d’intercommunalité.

Je voulais saluer le Ministère de l’Education Nationale et en particulier, les enseignants des écoles de Villepreux pour leur adoption faite au projet et leur implication sans faille dans son déroulement.

Je voulais remercier, bien évidemment, les services de la ville qui se sont mobilisés pour que cette journée soit belle. Je voulais saluer également l’association des cyclo randonneurs de Villepreux.

Je voulais saluer Madame Fanny Jacquot pour son travail exceptionnel dans la coordination nécessaire à un projet de ce type. Merci à Florence Brière, adjointe au Maire en charge du Scolaire pour son travail dans les écoles.

Et puis, même s’il ne le souhaitait pas, je voulais vraiment dire un immense merci à Cyrille Tricart. Je n’ai pas souvent l’occasion de lui déclarer ma gratitude et ma sympathie pour son action depuis maintenant plus de 18 mois à mes côtés. Je le fais ici devant vous.

Cyrille a su convaincre ASO que Villepreux était le bon choix pour cette première avant-première. Cyrille a réussi à convaincre comme lors, M. Prudhomme, de ses présentations du budget. Il le fera encore ce soir lors du conseil municipal.

Vous devez le savoir certainement, quand M. Tricart ne travaille pas pour vous, il est adjoint au Maire en charge, entre autres, des finances et de la communication.

Quand Cyrille m’avait parlé de la possible tenue du « Cycloparc » à Villepreux, je dois l’avouer, j’avais été sceptique, comme souvent devant des propositions ou des projets qui me semblent improbables. Il a encore démontré, comme j’aime le dire, que tout est possible quand on le veut vraiment et faire venir le « Cycloparc » à Villepreux, je pense qu’il le voulait vraiment.

Je ne connaissais ni « A chacun son Tour », ni le « Cycloparc » avant que Cyrille m’en parle. Le « Cycloparc » sillonnera 11 villes étapes du Tour de France durant le mois de Juillet et Villepreux est sincèrement honoré de vous accueillir aujourd’hui.

Je le rappelle, « A Chacun son Tour » et « Cycloparc », c’est mettre en œuvre une formidable campagne d’information sur le cyclisme auprès des jeunes.

« A Chacun son Tour » et « Cycloparc », c’est l’aboutissement de plusieurs semaines de travail pour les classes de CM1 et CM2. C’est traiter les domaines du sport, de l’éducation, de la prévention, de l’environnement et de la jeunesse.

Dans un premier temps, « A Chacun son Tour », au travers d’un guide d’applications pédagogiques couplé à des fiches couvrant les matières enseignées dans programmes de CM1 et CM2, propose aux enfants un enseignement sous une forme plus ludique et appliqué.

Puis « Cycloparc » transmet, sous la forme de jeux et d’ateliers, le goût au cyclisme. Mais au-delà, il traite également des thèmes importants de la sécurité ou de l’environnement.

« A Chacun son Tour » et « Cycloparc », c’est mêler en fait, enseignement et sport qu’on a trop souvent pris l’habitude d’opposer.

Alors nous sommes honorés certes, certainement aujourd’hui et pourquoi pas encore plus demain. Au travers des discussions que vous avez pu avoir avec Cyrille Tricart, vous savez sûrement que Villepreux est une ville pleine d’ambition.

Alors, Villepreux est ambitieuse mais réaliste quant à ses moyens. Je ne me porte donc pas candidat pour organiser le prologue du Tour de France dans le vieux village, ou une étape de montagne dans le Tour de l’Avenir mais j’ai entendu, par hasard, récemment, qu’éventuellement, Paris Nice partirait dans les 4 prochaines années, du département des Yvelines.

Nous avons pris goût au cyclisme et j’imaginerai bien, en tant que Maire, pour promouvoir sa ville, le départ de Paris Nice ici à Villepreux. Paris Nice débutant en bout de l’Allée Royale à Villepreux, avouez, M. Prudhomme, que cela aurait de la gueule !

Enfin pour conclure, sachez que je suis un homme de défi. Alors, j’en profite, pour en lancer un ici à Cyrille Tricart, je l’ai prévenu hier soir. Il m’a parlé d’un fameux simulateur de la montée de l’Alpe d’Huez. Alors Cyrille, nous verrons, je l’espère, qui est le chef et qui arrivera à faire plus de 50 mètres !

Au nom de plus de 300 enfants heureux d’avoir participé à cette belle initiative, au nom de la municipalité ravie d’avoir, à son niveau, pu donner aux jeunes l’envie de faire du vélo et d’apprendre différement, nous remercions chaleureusement ASO et vous-même M. Prudhomme. Que le Tour de France 2009 soit un grand tour et longue vie à cette épreuve si importante dans le paysage du sport français et mondial !

Le service minimum d'accueil, 23/03/2009

Le service minimum d'accueil devait être fait. Nous l'avions adopté avant même que la loi nous l'impose. Il était dans notre programme, il y a plus d’un an. Plus personne ne parle aujourd’hui de la remise en cause, par son application, du droit de grève et quel progrès pour les parents qui ne subissent plus un mouvement étranger à leur volonté.

J’ai participé moi-même au service minimum jeudi dernier, j’assume complètement ce choix mais je relève les difficultés innombrables pour son application. Le gouvernement n’a en effet jamais pensé aux moyens pour le mettre en œuvre.

Déjà les difficultés sont présentes dans le cas d’un mouvement ne touchant que les personnels de l’éducation nationale, alors que faire lorsque la grève touche l’ensemble des fonctionnaires ! A l’impossible nul n’est tenu.

Nous avons encore une fois été aidés par les employés communaux qui s’étaient portés volontaires et par de nombreux élus présents sur le terrain. Cela ne pourra pas durer. C’est tous ensemble que nous arriverons à mettre en place le service minimum. C’est à chacun d'entre nous se mobiliser pour permettre son application.

Allocution Signature des Accords d’Evian, 19/03/2009

Il y a les discours qu’on rêve d’écrire avant d’être élus, et puis il y a les autres !

Il y a les évènements qu’on rêve de célébrer après avoir été élus, et puis il y a les autres !

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La commémoration de l’armistice de la seconde guerre mondiale fait partie des premiers, celle de la signature des accords d’Evian des seconds.

Il y a 1 an, je devenais Maire de Villepreux et je pensais au discours que j’allais prononcer le 8 mai 2008.

Il y a 1 an, je rêvais de 1945 et pas de 1962.

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La France souhaite oublier certaines des dates de son histoire, la signature des accords d’Evian, selon moi, en est une. Nous étions combien le 8 mai 2008 devant ce monument aux morts, nous sommes combien ce matin ?

La France a gommé certaines dates de son histoire. Il y a eu la fin de la guerre d’Indochine, il y a la fin de celle d’Algérie.

La France est un grand pays mais qui ne veut pas se rappeler des moments difficiles et douloureux de son histoire.

Elle se souvient des forces françaises impliquées dans le débarquement le matin du 6 juin 1944, elle ne veut pas se souvenir des français qui soutenaient les allemands et ont été responsables de tant de déportations.

Elle se souvient de ses soldats sortant des tranchées pour courir vers la victoire, elle ne veut pas se rappeler des ordres absurdes qui envoyaient des milliers de jeunes français vers une mort certaine.

Je ne me serai pas souvenu de ce qu’était le 18 mars 1962, je l’aurai supposé, je l’aurai deviné, je devrai en avoir honte.

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Alors aujourd’hui, j’ai voulu ne pas faire comme souvent lors de cette cérémonie, un discours un peu trop rapide et sans âme. J’ai voulu exprimer vraiment ce que nous devrions célébrer ce matin.

J’ai voulu prendre mon temps ces derniers jours, j’ai souhaité réfléchir, j’ai refusé la simplicité, j’ai pensé à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Ils méritent autre chose que la facilité.

J’ai pris le temps ces derniers jours de penser à ce que j’allais dire, j’ai pris le temps car on vous a trop souvent ignorés, on ne vous a pas assez respectés. Vous vous êtes battus pour notre pays et cela devrait suffire pour qu’on vous dise merci.

J’ai pris le temps pour vous rendre hommage car la France ne l’a pas fait assez.

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Je n’ai pas souhaité ce matin parler du présent en m’inspirant des enseignements passés. Je ne suis pas là aujourd’hui pour refaire l’histoire, je ne suis pas là pour faire de la politique. La guerre d’Algérie a eu lieu, a laissé tant de traces, encore maintenant les cicatrices sont présentes, chacun le sait. Nous le savons tous mais je ne veux pas parler de cela ce matin.

Nous sommes devant le monument aux morts, nous devons avant tout nous recueillir et honorer la mémoire de ceux qui sont tombés au nom de notre pays, nous devons remercier ceux encore en vie pour s’être battus car la France leur demandait.

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Cette guerre était-elle plus discutable qu’une autre ? Sûrement mais est-ce parce qu’elle l’était que les soldats qui se sont battus valaient moins que les autres ? Etaient-ils moins courageux ou aimaient-ils moins notre pays pour cela ?

Les soldats qui sont partis au-delà de la Méditerranée étaient les mêmes que ceux de 1945.

Ils ressentaient la même fierté de partir se battre juste pour une chose, parce qu’ils partaient se battre pour la France.

Le fait de perdre une guerre ne change rien au courage, au dévouement, au sacrifice.

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Alors, être Maire vous permet donc de rétablir des vérités.

Etre Maire vous permet aussi une chose incroyable, une chose improbable, une chose que beaucoup aimerait dans leur vie.

Etre Maire vous autorise à remonter le temps et à dire devant tous des choses que vous n’avez jamais pu dire auparavant.

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Vous comprendrez bien évidemment l’émotion qui est la mienne lorsque je lis devant vous ces mots et honore les combattants de ce conflit. Je veux avoir une pensée particulière pour mon père, mort il y a 13 ans. Sa mémoire est à mes cotés ce matin, elle l’était quand je préparais cette allocution.

Pendant des années, mon père a tenté de me parler de la guerre d’Algérie, de raconter ce qu’il avait vécu, je ne l’ai jamais écouté, je n’ai pas pris le temps de l’entendre. Il avait sûrement, pour un enfant ou un adolescent, participé à la mauvaise guerre. Je regrette aujourd’hui de ne pas l’avoir fait.

Je suis heureux maintenant que ma position de maire me le permette pour lui dire ce que je n’avais jamais voulu lui dire il y a 13 ans.

Je n’aurai jamais pensé un jour reparler de cela mais au moment où on m’a demandé de préparer quelques mots pour cette date, tout m’est revenu, du passé, de mon enfance.

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A vous tous qui avaez lutté pour que la France triomphe, à vous tous qui savez ce qu’est le dévouement sans la reconnaissance, je suis ce matin près de vous. Du haut de mes 40 ans, mon père me regarde et je souhaitais juste en un court instant, lui dire que je suis fier de lui, non pas pour ce qu’il a fait, mais pour ce qu’il représentait.

Il n’avait rien demandé, seulement de vivre, d’autres lui imposaient autre chose. Je me revois, petit, adolescent, je me revois, ne rien connaître, ne rien savoir, mais être convaincu d’avoir raison. Qu’a-t-il pensé alors de moi ?

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Vous combattants d’Algérie, d’Indochine ou de Normandie, avez chacun d’entre vous, représenté la France, cette France que nous aimons encore ce matin.

De 1940 à 1945, de 1958 à 1962, l’histoire de nos soldats de France aura été la même, celle du courage. Sachez ce matin que vous pouvez être fiers de votre engagement, fiers d’avoir représenté la France, fiers d’avoir participé à son histoire.

Que vous sortiez des tranchées en 1918, que vous sautiez des avions le jour du débarquement, que vous courriez dans les rizières d’Indochine ou que vous vous cachiez derrière les dunes au-delà de la Méditerranée, vous étiez les mêmes, vous étiez la France. Soyez fiers de qui vous étiez, comme nous devrions l’être de vous aujourd’hui.

La gestion d'une commune est au-delà de la démagogie, 19/03/2009

Le budget de la commune pour l'année 2009 est bouclé. Je laisse la primeur à Cyrille Tricart de le présenter lors du prochain conseil municipal le 26 mars prochain. C'est un budget responsable, transparent, réaliste et volontaire. C'est un budget qui nous ressemble et qui préparera l'avenir et les projets que nous souhaitons mener.

Notre engagement pour la réussite de notre ville est total. Il nous a permis d'affronter des moments difficiles. Il nous a permis de réaliser une année remarquable. Il nous donne chaque jour la force d'avancer malgré les obstacles, les attaques et la démagogie que certains se plaisent à prôner comme politique.

La démagogie tout comme la fatalité ou le renoncement sont parmi les pires choses dans la politique et pourtant certains, même après des dizaines d’années d’inexpérience, continuent de choisir par facilité. La gestion d’une commune doit être pragmatique et refuser cette démagogie.

La démagogie, c’est de penser qu’un élu peut sauver le commerce de proximité en achetant simplement ses tomates chez le commerçant du centre de ville.
La démagogie, c’est de penser qu’un élu doit continuer de verser plus de 150.000 euros aveuglement à une association chaque année alors qu’elle est en déficit depuis des années.
La démagogie, c’est de penser qu’un élu peut résoudre le problème du pouvoir d’achat en doublant les salaires, en avançant l’âge de la retraite à 50 ans ou en réduisant la durée du travail à 35h.
La démagogie, c'est de penser qu'un élu doit privilégier l'écriture d'articles sur des sites Internet plutôt que d'être présent aux commissions, aux réunions du CCAS ou aux séances du conseil municipal.
La démagogie, c’est de croire enfin qu’un élu peut sauver le théâtre de Villepreux en se rendant un soir à un spectacle et applaudir très fort.

Nous avons en un an appris plus vite ce que certains n’ont pas encore compris en vingt ans de carrière politique. Cela n’est pas lié à l’appartenance à un parti politique, cela est juste la conséquence de la réflexion et du refus d’une idéologie passéiste et absurde. Nous continuerons notre action cette année et durant tout le mandat, notre détermination reste intacte.

A jeudi pour le prochain conseil. Je compte sur vous.

L'opposition élève le débat également, bravo, 08/03/2009

Depuis maintenant plusieurs semaines, j'ai arrêté la campagne des élections municipales, cela n'avait aucun sens de la continuer, nous devons dépenser notre énergie pour autre chose. Je suis enchanté que l'opposition ait fait le même choix et publie désormais des articles de fond.

C'est ainsi que sur l'un de leurs sites, on peut lire un article très intéressant intitulé "Article sur la crise économique et les solutions du PS" et rédigé par le suppléant pour le PS aux dernières élections cantonales, un homme évidemment éclairé sur un sujet si sensible.

Une des solutions du PS concernant les prix des logements a suscité mon intérêt :

"Et alors ? Et si on tapait un grand coup au fond de la piscine, avant qu'elle ne soit trop remplie (de cadavres ?, d'usines fermées, en ruines ?).

On ne peut pas diminuer les loyers ni les mensualités de remboursement d'emprunts : des contrats ont été signés. L'immobilier baisse, mais personne ne le souhaite vraiment, on perdrait la garantie des emprunts, mais, tant que ça baisse, personne n'achète…

Et si… ON DOUBLAIT LES SALAIRES et les prix, tout en "gelant" les loyers ? Ca pourrait ne rien coûter à l'Etat ni aux entreprises, mais les ménages redeviendraient solvables par la baisse relative des coûts du logement ! (loyers ou remboursements d'emprunts."

Pour plus de clarté, j'ai mis en gras la solution qualifiée comme "solution du PS".

Que dire de cette solution qui peut laisser perplexe au premier abord? Peut-être que sur le même principe, d'autres pourraient être trouvées pour lutter contre les problèmes de notre société. J'ai trouvé ainsi une solution pour lutter contre le chômage :

"Et si… ON PASSAIT LA RETRAITE A 40 ANS, tout en embauchant les chômeurs? Ca pourrait ne rien coûter à l'Etat ni aux entreprises, puisque les retraites seraient payées par les économies sur le versement des allocations chômage."

Moi aussi, je pourrai être adhérent au PS... C'est simple d'avoir de bonnes idées.

Place aux artistes, exposition de M. Becaud, 07/03/2009

Bienvenue à tous, bienvenue à M. Becaud. Je le félicite avant tout pour ses toiles, un autre style pour un autre chemin, une autre découverte, un autre voyage, tout aussi passionnant que les premiers que vous avez eu la chance de faire depuis septembre.

Je le remercie aussi d’avoir accepté de décorer par quelques unes de ses œuvres, la salle des mariages. Le prochain aura lieu le 14 mars et pour la première fois depuis bien longtemps, un mariage se déroulera dans une salle moderne, refaite à neuf et surtout embellie par des tableaux d’une grande qualité.

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« Place aux artistes » a aujourd’hui 6 mois et le succès a été immédiat, le calendrier est bouclé pour les 12 prochains mois. Très rapidement, « Place aux artistes » s’ouvrira également à d’autres domaines comme la sculpture ou la photo.

C’est important de couvrir le plus grand nombre de domaines artistiques et permettre ainsi aux nombreux artistes habitant à Villepreux ou proche de Villepreux d’exposer dans ce lieu surprenant qu’est cet Hôtel de Ville.

Cette initiative est une belle initiative et chose rare pour la signaler, elle n’existait dans aucune autre commune voisine.

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« Place aux artistes » comme vous le savez maintenant est née du refus d’une certaine idéologie.

L’idéologie qui consiste à penser que la culture et l’art sont des domaines sacrés.

… que la culture doit être réservée à un cercle d’initiés.

… que la culture ne doit ni s’ouvrir, ni aller vers les personnes mais rester inaccessible.

L’idéologie qui consiste à penser enfin que parce que vous n’avez pas le temps de vous rendre à des expositions, vous devenez, incapables de ressentir les choses et d’être émus par une œuvre que vous trouvez belle tout simplement.

Je suis persuadé du contraire et si certains ne viennent pas à la culture, la culture doit venir à eux.

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Cette initiative s’inscrit totalement dans notre projet culturel : « Celui de donner envie aux Villepreusiens de découvrir la culture en allant vers eux mais cela sans les juger ».

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« Place aux artistes » devient peu à peu une institution locale voire cantonale. Je n’attends cependant pas que tout le monde adhère à nos propositions mais pour une initiative comme celle-ci, le consensus aurait pu tout de même être trouvé.

C’est vrai, lorsque nous avons créé « Place aux artistes », j’avais pensé, le présent me montre que j’avais tort, que cette initiative, le trouverait ce consensus!

Il n’en a rien été, c’est dommage et montre en quelque sorte qu’il reste tant à faire pour qu’on arrête d’abimer les choses.

J’ai toujours pensé que des sujets devaient rassembler plutôt qu’opposer. La culture en fait partie, elle ne devrait jamais être politisée.

A force de politiser chaque décision, on ne fait qu’abimer les initiatives, que réduire les volontés, que limiter les envies, on ne fait que rendre triste ce qui doit être gai.

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Alors certains ce soir se demandent bien évidemment pourquoi je dis tout cela. Depuis plusieurs semaines maintenant, beaucoup s’en sont rendus compte, j’ai changé.

En laissant enfin derrière moi la campagne des élections municipales, la continuer n’aurait eu aucun sens, j’ai préféré me tourner vers l’avenir et avancer pour notre ville.

Je ne peux cependant pas laisser tout dire et certaines attaques me touchent plus que d’autres car elles sont profondément injustes. Je ne laisserai jamais des attaques injustes sans réponse, jamais, soyez en persuadés. Et dire que je passe mon temps dans les expositions de « Place aux artistes » au lieu de travailler et que cette initiative est « bling-bling » est simplement injuste.

Certains veulent donc continuer la campagne car ils n’ont rien d’autres pour exister et poursuivent béatement leurs attaques, par jeu, peut-être, par bêtise, probablement.

Pour eux, « Place aux artistes » est donc une initiative « bling-bling » et ils ne souhaitent donc pas y être associés. Je ne commenterai pas d’avantage cette remarque, je leur laisse, mais ils devraient avoir honte de dire cela.

Je leur dirai simplement que si faire de politique « bling-bling », c’est amener l’art vers ceux qui en étaient étrangers, si faire de la politique « bling-bling », c’est faire découvrir ce qui est beau, si faire de la politique « bling-bling » c’est donner envie d’aller plus loin, c’est permettre à des artistes d’exposer dans un lieu improbable, cette politique, je la revendique plus que tout. Elle me ressemble car elle refuse l’ordre établi, elle refuse le conformisme et les idées reçues.

Et si un jour, une personne venait me voir en me disant que depuis « Place aux artistes », sa vision de l’art avait changé, qu’elle se rend à des expositions ou qu’elle s’est découvert une passion, un jour, en regardant une œuvre, je saurai que nous avons gagné.

Ne voyez pas toujours les projets et les idées sous un angle politique. Vous savez, je fais des choses certaines fois, seulement parce que j’y crois !

Je vous souhaite sincèrement une belle soirée, une belle exposition.

Merci à tous d’être là ce soir

Barrière des 10.000 pages chargées franchie, 05/03/2009

La barrière des 10.000 pages chargées a été atteinte aujourd'hui et montre l'intérêt que vous portez à ce site.

Je vous remercie tous pour votre fidélité. Ce site continuera d'être régulièrement alimenté pour vous permettre de suivre mon actualité.

Réunion entre Mme la Préfète et l'UMY, 03/03/2009

En tant que membre du bureau, j’ai été convié à la réunion organisée à la Préfecture entre Mme la Préfète et l’Union des Maires des Yvelines (UMY). Plusieurs points ont été abordés à la demande de l’UMY sur lesquels, Mme Boquet, Préfète des Yvelines et M. Vignes, Secrétaire général, ont apporté des éclaircissements :

1. Gens du voyage : à la date de la réunion, les objectifs quant à l’implantation des aires d’accueil sont atteints à 35%. Un point sur lequel nous devons être vigilants concerne le souhait de la préfecture de voir les aires d’accueil équipées d’un minimum de 20 places et 30 places idéalement. Une convention de gestion peut-être signée entre la Préfecture et la commune déclenchant une aide au fonctionnement d’environ 34.000€ pour 24 places.
2. Titres sécurisés : à partir du 27/04, seules 33 communes seront habilitées à délivrer le passeport biométrique. Ces communes ont été choisies en fonction de leur population et leur positionnement géographique dans le département, Villepreux n’a pas été retenu. Les demandes devront donc être effectuées dans n’importe laquelle de ces communes, Villepreux ne pouvant plus les traiter après cette date.
3. Dématérialisation : Le programme Helios de transfert des actes entre les communes et la trésorerie générale poursuit son expérimentation dans deux communes pilotes. Aucune perspective d’évolution du dispositif pour les actes relatifs aux marchés et à l’urbanisme n’est annoncée.
4. Intercommunalité : La préfecture précise que la date buttoir de 2014 qui est souvent annoncée comme limite à l’intégration d’une intercommunalité n’est pas inscrite dans la loi. Les Yvelines sont en retard et il faut l’envisager dès maintenant pour ne pas devoir la subir dans quelques années.
5. Sécurité : Les Yvelines se placent 8ème en France pour l’élucidation des affaires.

Ces échanges entre les représentants de l’Etat et les maires des Yvelines vont dans le bon sens et je souhaite personnellement que cette initiative se reproduise. Les communes sont soumises à de fortes contraintes, rencontrent des difficultés importantes, une collaboration efficace afin de trouver des solutions doit s’engager avec l’Etat. C’est un impératif  !

Communication sur la situation du VAL, 03/03/2009

Madame, Monsieur,

Dès notre élection en mars dernier, nous avions été alertés par les difficultés financières que rencontrait l’association Villepreux Animation Loisirs (VAL).

En 2007, une étude financière (délibération municipale du 29 mars 2007) avait été demandée par la précédente municipalité auprès du Centre Interdépartemental de Gestion (CIG) sur plusieurs associations de la commune, dont le VAL.

Il en était ressorti que « Villepreux Animation Loisirs subit de plein fouet un effet ciseau : ses charges de personnel, qui représentent plus des 2/3 de ses charges totales progressent de 7,34% en moyenne sur la période 2004/2006. Dans le même temps, son activité et les recettes qu’elle en tire diminuent en moyenne de 15% par an sur la même période ».

Les conclusions du CIG étaient les suivantes :
« 1- Des mesures urgentes à prendre afin de limiter l’évolution des charges de l’association (en particulier concernant la masse salariale) et trouver d’autres sources de financement.
2- Mettre en place des outils de suivi des activités de l’association qui permettent de justifier de l’utilisation de la subvention. »

Face à ces conclusions, nous avons pris le problème très au sérieux :

• Dès avril 2008, nous avons engagé un dialogue et une réflexion sur les finances du VAL pour l’aider à réduire son déficit.

• Dès septembre 2008, nous avons décidé de recruter en qualité d’animateur de centre de loisirs un agent du VAL afin d'alléger ses charges de personnel.

Malgré cet appui et les efforts de l’association, le VAL reste dans une situation préoccupante en raison de son déficit encore important fin 2008.

Aujourd’hui, nous apprenons avec surprise que le VAL a fait les choix discutables de licencier du personnel et de supprimer, dix jours avant les vacances, les activités de février. Ces décisions prises avant même le vote en conseil municipal des subventions 2009 relèvent de son unique responsabilité puisque nous n’en avons jamais été informés.

Le VAL est la deuxième plus importante association en termes de subventions communales. Avec bienveillance, ces subventions conséquentes lui permettaient de maintenir les activités prévues pendant les vacances de février.

Cette attitude a mis les familles au pied du mur sans leur laisser le temps de trouver des solutions alternatives pour leurs enfants en cette période de vacances scolaires.

Comme les autres associations, le VAL est indépendant et autonome. Cependant, il a des engagements à l’égard de ses adhérents mais aussi de la mairie qui contribue à son bon fonctionnement en lui attribuant une subvention en nature (prêts de salle, frais d’électricité…), et une subvention en espèces.

Je tiens à vous faire savoir qu’un courrier a été adressé au président du VAL pour lui rappeler ses engagements. Nous espérons une réaction rapide de l’association afin qu’elle poursuive ses activités et fasse preuve de plus de responsabilité à l’égard des familles.