jeudi 21 janvier 2010

Le projet de Valérie Pécresse et son équipe pour changer l'Ile-de-France et y vivre mieux

PARIS, 21 janvier 2010 (AFP) - La chef de file de l'UMP pour les élections régionales en Ile-de-France, Valérie Pécresse, a présenté jeudi dix engagements "concrets" pour "changer l'Ile-de-France" et permettre de mieux l'"identifier".

Entourée de la quasi-totalité de ses têtes de liste, Mme Pécresse a déclaré qu'elle voulait "que la région soit identifiée sur 10 engagements", le premier étant "8,7 milliards d'euros d'investissement régional d'ici 2020" pour les transports.

Une phase d'"urgence" comprendrait 400 millions d'euros d'ici fin 2011 pour une meilleure régularité des rames de métro et RER, un plus grand confort pour les voyageurs et une plus grande sécurité.

D'ici 2014, une première vague d'investissements permettrait de "lancer le Grand Paris des transports".

La "double boucle" de métro automatique projetée par Christian Blanc serait "financée par la région à hauteur de 300 millions d'euros par an à partir de 2012 en partenariat public-privé".

Les 21 projets prioritaires inscrits au contrat de plan Etat-région (CPER) seraient financés par la région à hauteur de 300 millions d'euros par an.

Mme Pécresse prévoit aussi la création d'une voie supplémentaire sur tous les tronçons à péage de l'A 86 et de l'A 104.

Elle a qualifié son projet de "pragmatique, innovant et équilibré".

"Notre souci est de répondre aux préoccupations quotidiennes des Franciliens", a-t-elle dit, annonçant "1,7 milliard d'investissements par an", "sans hausse d'impôt".

Les dix engagements correspondent à "10 points noirs de la vie quotidienne", "dont la galère absolue des transports en commun", "200 km de bouchons aux heures de pointe sur les routes" et "la pénurie de logements".

Pour leur financement, Mme Pécresse va "lever un tabou, qui est le recours aux partenariats public-privé".

La secrétaire d'Etat à l'Ecologie et tête de liste à Paris Chantal Jouanno, "cheville ouvrière du projet", selon Mme Pécresse, a affirmé que celui-ci avait été élaboré en concertation avec les Franciliens et ne sortait "surtout pas" de "l'administration ou de bureaux".