dimanche 7 février 2010

Mon positionnement responsable pour les élections régionales

Valérie Pecresse devant les journalistes

La présentation des listes départementales par Valérie Pecresse a été l'occasion pour moi de réaffirmer deux principes qui me semblent encore indispensables dans le cadre des élections régionales.

Le premier principe est évidemment la fidélité. Je ne suis pas l'homme qui change de parti devant une déception ou une contrariété. Un engagement politique va au-delà d'une ambition personnelle pour être tourné exclusivement vers l'intérêt général. Chacun sait que lors des dernières élections municipales, l'UMP ne m'avait pas soutenu. Ce n'est pas pour cela que j'ai quitté ce parti ; ce n'est pas pour cela que j'ai renoncé à mes convictions et à mon engagement

La présentation à la presse des têtes de liste et des thèmes de notre projet

Le second principe est de défendre ses idées en refusant le clivage droite-gauche et sans qu'on vous accroche instantanément une étiquette politique.

J'ai défendu cette position dès 2008 et vous l'aviez comprise. S'occuper des problèmes de chacun, parler du logement, des transports ou de l'environnement, vouloir réduire les dépenses publiques et les gaspillages, ce n'est pas parler de droite ou de gauche ; c'est proposer un projet pour toute l'Ile-de-France !

Je reste convaincu que ces thèmes n'appartiennent à personne car au coeur de la vie des Franciliens. Réduire une idée ou un projet à un affrontement gauche-droite est stupide et n'apporte rien.

Valérie Pecresse l'a compris puisqu'elle a souhaité composer une équipe plurielle. En fédérant l'ensemble des volontés, qu'elles appartiennent à l'UMP, au Nouveau Centre, à la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel, au courant des Progressistes fondé par Eric Besson ; qu'elles soient issues de proches de Dominique Strauss-Khan ou de Philippe de Villiers, qu'elles proviennent enfin du Modem de François Bayrou ou du parti des chasseurs présidé par Jean Saint-Josse, qu'elles se revendiquent simplement du souhait de vouloir changer les choses, Valérie Pecresse a réussi là où tant d'hommes et  de femmes politiques ont échoué. Elle est passée au-dessus des partis en mettant le Francilien au coeur de son projet et de ses préoccupations.

C'est ainsi que Valérie a accepté que je me présente sans étiquette politique. Vous m'aviez fait confiance, vous aviez compris mon discours, il était important pour moi de revenir devant vous comme en mars 2008.

David Douillé avec l'équipe défendant les Yvelines

Depuis 12 ans, nous accumulons les retard.  Il est temps maintenant de donner à notre région, une vision et une ambition. Redonnons à l'Ile-de-France l'envie d'exister, redonnons à notre région la place qu'elle mérite. Tous ensemble, nous pouvons remporter la plus belle des victoires en mars prochain.

Nous avons aujourd'hui la chance de pouvoir le faire, ne la laissons pas passer.