mercredi 9 juin 2010

La haine comme unique valeur

Cela faisait longtemps que je refusais de poursuivre le jeu des contre-attaques en réponse aux propos et aux agissements de certains. Quand une conseillère de la majorité est insultée en pleine rue, cela va trop loin et il n'est plus possible de se taire. On ne peut pas tout accepter sans rien dire.

Alors on peut évidemment être en désaccord avec moi et ne pas accepter certaines de mes décisions.

Cela doit-il conduire à propager toutes les rumeurs possibles sur mon compte, notamment mon départ imminent de Villepreux ?

Cela doit-il conduire à m'attribuer des propos que je n'ai jamais tenus, notamment la fermeture prochaine de la piscine municipale ?

Cela doit-il conduire à me reprocher des faits pour lesquels je n'y suis pour rien, notamment de ne pas se conformer aux 20% de logements sociaux alors qu'aucune habitation n'a été encore construite durant mon mandat et que je suis à la tête de Villepreux depuis 2 ans seulement ?

Cela doit-il conduire à passer, lors d'un spectacle au Théâtre de Villepreux et devant des collégiens, un extrait sonore d'une de mes déclarations annonçant sa fermeture ?

Cela doit-il conduire enfin à agresser verbalement et en public une conseillère municipale en la traitant simplement  de "politicarde de merde" ? 

Il n'est plus possible désormais d'aller aussi loin dans la haine de l'autre. Cette haine est désormais uniquement ce qui les fait avancer et ce comportement me rappelle ce que je combats depuis des années.
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Alors aujourd'hui, on ne se cache plus derrière les portes pour épier, on recherche et scrute chacun de mes propos, de mes écrits, de mes interventions sur Internet ou dans les médias.

Aujourd'hui, on ne dénonce plus son voisin par des lettres anonymes, on publie attaque sur attaque, on répand rumeur sur rumeur sur des sites, des blogs ou dans des tracts se voulant assassins.

Aujourd'hui, on n'appose plus un signe distinctif sur celle qui vous dérange, on la traite simplement de "politicarde de merde" comme si tout cela était normal en fait.

Et demain, jusu'où iront-ils ? Oseront-ils aller plus loin encore en agressant physiquement celui qui représente un danger pour leur ambition ou pour leurs projets personnels.

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En d'autres lieux, à une autre époque ... certains marchaient au pas ... et portaient des chemises brunes. N'oublions jamais jusqu'où peut aller la haine comme unique valeur.