Cette journée, nous l'avions pensée durant la campagne en le disant déjà : "Chaque âge de la vie nécessite une attention, une écoute et une solidarité au quotidien". Un an après, nous étions le 18 janvier 2009.
Je ne veux pas commenter plus que cela ce moment, il fut inoubliable et chacun des présents a pu le vivre comme il le souhaitait, à sa façon. Les élus ont pris un plaisir immense à y participer et à animer cette après-midi. Ella aura permis à beaucoup d'anciens de rompre avec la monotonie.
Je souhaitais juste terminer par cette lettre, reçue la semaine dernière. Je voulais vous la faire partager. Chacun d'entre nous peut beaucoup, par des petits gestes, des attentions, quelques mots, faire que la vie des autres soit un peu différente, juste le temps d'un instant.
Je souhaitais juste terminer par cette lettre, reçue la semaine dernière. Je voulais vous la faire partager. Chacun d'entre nous peut beaucoup, par des petits gestes, des attentions, quelques mots, faire que la vie des autres soit un peu différente, juste le temps d'un instant.
"Avant que les oublis n'effacent les souvenirs et ne ternissent les images, permettez moi d'adresser à vous et à toute votre équipe les plus vifs remerciements au nom des septuagénaires de Villepreux pour ces quatre heures de divertissement que vous nous aviez offertes aux frais de la reine.
Certes, quatre heures sur les six cent cinquante sept mille, pendant lesquelles nous avions dû acquitter mille et une contributions ne représentent qu'une infime goutte d'eau de notre existence ; cependant c'est bien la première fois qu'on nous offre quatre heures de thé dansant durant lequel M. le Maire en personne se transforme spontanément en serveur avec toute son équipe, cela mérite d'être souligné au même titre que nous aurions dénoncé fermement une bavure.
Il faut se souvenir de la joie immense qui éclairait le visage de tous ceux qui y étaient qu'ils soient simples spectateurs ou danseurs ; les rides et les traces de la vieillesse ont déserté leur visage pour ne laisser paraître que sourires et chuchotements de mots doux comme à leurs plus tendre années.
Il fallait voir également la joie des quelques handicapés qui y ont oublié pour un temps le regard de l'autre et ne savourer que leurs étreintes.
J'y ai rencontré également des amis atteints de l'alzheimer ou qui portent un pace maker dans la poitrine ou encore des ressorts dans les artères, pour ne parler que de ceux-ci, et ils semblaient oublier leur infortune l'instant d'une après-midi fort agréable.
Je suis également persuadé que des amis souffrant de maladie ou de la perte d'un conjoint ou d'un proche eurent aimer y venir mais que la douleur les en a empêchés.
J'ai revécu moi-même quelques souvenirs des quartiers latins, du Boul'Mich, de la Montagne Sainte Geneviève ou autre Saint-Germain des Près, l'instant d'une fin d'après-midi.
Susceptible de faire partie des absents l'année prochaine, si l'on pouvait apporter avec soi des bagages à l'instant de l'ultime départ, je mettrai le souvenir de cet après-midi dans une petite valise pour en confectionner mon dernier oreiller.
Oui, Monsieur le Maire, veuillez transmettre chaleureusement à toute votre équipe notre satisfaction pour l'après-midi du 18 janvier 2009 et nous formulons nos voeux les plus sincères pour qu'une telle soirée soit inscrite au programme éternel de notre mairie.
Un retraité".
Certains fois, il suffit d'un rien pour se sentir fier de faire ce que nous faisons chaque jour.
