mardi 6 octobre 2009

Martine Aubry et le test de 3 passoires, 06/10/2010

De mon dernier article est née une polémique. Chacun sait que je n'aime pas les polémiques. Il est dommage d'avoir voulu occulter le sens de cette histoire en discutant sur son origine. L'intérêt était bien évidemment ailleurs.

Pour que chacun puisse se recentrer sur l'essentiel, à savoir le fond même de cette fable, je vous propose donc une nouvelle version, plus réaliste, plus actuelle et j'espère plus consensuelle.

Martine Aubry avait, dans la région de Lille, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint un jour trouver la grande femme politique et lui dit :

- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Martine, avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test : celui des trois passoires.

- Les trois passoires ?

- Mais oui, reprit Martine, avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce qu'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux dire est vrai ?

- Non, j'en ai seulement entendu parler

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continue Martine, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami m'aurait fait ?

- Non, pas vraiment.

- Alors, conclut Martine, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile pourquoi vouloir me le dire? Je n'en veux rien savoir et, de ton coté, tu ferais mieux de tout oublier !!!

C'est ainsi que Ségolène continua sa route ...